02 : Plan Lisbonne.

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J'avançais près de la grande table qui se trouvait dans la cuisine,et commences à déposer les assiettes tout en ayant l'esprit perturbé.

Si Miguel est blessé,alors cela ne voulait que dire que quelque chose avait mal tourné avec l'organisation.J'en étais du moins sûre.Depuis qu'il a décidé de s'y mettre avec Afonso plus rien ne correspond à notre vie d'auparavant.

J'abandonne près des assiettes le plat ou se trouvait notre Punheta de Bacalhau et demandes d'un geste de main à Talia d'appeler les garçons pour venir manger.

Les pas lourds des garçons résonnaient à l'intérieur de l'appartement,et des voix se faisaient d'aussi tôt entendre.

Miguel,Afonso et Talia se mettent tous en même temps à table tandis que mes pas ne faisaient qu'un avec le sol marbré de l'appartement.

- Toujours aussi bonne,forno Espinosa.(cuisinière) Declare la voix d'Afonso souriant décidément énervante à mon goût.

Je réponds d'un simple geste sans faire attention à sa remarque et ramène l'une de mes mèches sombres,au delà de mon oreille.
Je n'attendais qu'une seule parole,qu'une seule explication,pas une chose de plus.

Mon frère dégustait son plat,sans commentaire et son silence se montrait assidu.Son regard ne se portait que devant lui et c'est là que je me décide enfin à conférer dans cette bulle de silence indéterminable.

- Il est temps de m'expliquer,grande irmão.(grand frère)

Mes yeux fonçaient droit devant,en face de ses iris bleues nuit.Ces secondes semblaient devenir éternelles à ma vision alors je contredis notre contact visuel en détournant le regard sur mon assiette.

- Les organisations cartelos-Americaines , nous ont suivi et nous sommes um pouco na merda.
(un peu dans la merde)
L'expression de son visage,se montrait désolée mais pas seulement la sienne par ce qu'Afonso ne touchait plus à une seule miette de son assiette.

Talia faisait de même tandis que le temps était venu pour moi,de me voir,me décomposer comme une froussarde.

Les organisations, cartelos-Americaines ?!!

Pitié,faites que ça soit une blague.Comment pouvaient-ils se mêler à nos affaires,et de plus ramener leurs cartels dans l'histoire.

Ma voix était absorbée par mon âme,et ma conscience se troublait de plus en plus.Notre sécurité,dépend d'eux mais cependant ce que je vois c'est qu'on est au péril de notre vie,et peut être qu'en ce moment même ils sont entrain d'établir un plan ou quelque chose du genre pour devoir tous nous enfermer dans leurs caves ou leurs chambres sans issues.

Stop Espinosa.


Je réfléchis peut être beaucoup,mais les cartels ne sont plus des blagues et ça depuis bien longtemps.

Ma respiration était déjà devenue bruyante et mes yeux n'étaient que des globes figés sur ceux de mon frère.

- Comment comptes-tu faire maintenant ? Demandais-je en rebaissant mes yeux en direction du plat qui m'était destiné.

- Rien, normalement tout est réglé.Affonso a installé un marché. Annonce-t-il la cuillère à quelques centimètres de sa bouche.

Ses boucles noires,tombaient sur ses yeux.L'envie de lui demander,quel était le marché attisait ma curiosité.Par ce qu'il avait bien dit que nous étions décidément sous une grosse merde.Malhereusement,Miguel ne voudra jamais m'en parler et surtout si cela concernait leurs affaires.

ESPINOSA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant