08 : L'effet Victoria.

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08


Espinosa.

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Toujours sa main sur le col de ma chemise bleue, mes yeux n'arrivent plus à se détacher des siens.

Sa question me fait sursauter, alors qu'un hoquement surpris décide de s'échapper de mes lèvres tremblantes comme jamais je n'aurais pu.

Son souffle rencontre le mien, ressentant la colère dans laquelle je l'ai placé par rapport à ses grandes respirations.Sa main vient, se poser derrière ma nuque sans qu'il n'ai accès à la violence mais ses sourcils ne m'absorbent que cet orage dont j'ai toujours eu droit par rapport à lui.

- Je ne suis pas une pu...pute. Ma voix deglutis autant que ses yeux et alors que j'essaye de me pencher en arrière,
encore une fois il décide de rompre cette distance plutôt voulue par moi.

- Qui t'as autorisé à me répondre de cette manière Espinosa ? Hein ?

Sa main me fait, frétiller de gauche à droite abaissant mes paupières au maximum sous les feux se sa colère.

- C'est toi,estúpido.(connard) Sans réfléchir ces mots franchirent mes lèvres aussi surprise de ce que j'aurais pu quand ses yeux rencontrent les miens encore une fois.

Il laisse apparaître un sourire plus qu'arrogant et resserre de manière insistante, l'emprise qu'il avait sur mon col cieleux.

- C'est de l'espagnol ça, merda ? (petite merde) Me serrure-t-il enflammé par la conversation énervante entretenue.

Diego se retourne plusieurs fois, mes cesse lorsqu'Aldo tape contre l'arrière de sa chaise lui donnant un regard meurtrier au bout des nerfs.

- Réponds cette fois.

Son souffle touche mon nez, comme si mon oxygène devait complètement être comblée de son être mais à ma grande surprise cette chaleur dont il me fait part ne me dérange point et c'était peut-être cela qui avait commencé à me serrer le cœur de façon minable.

- Oui. Dis-je simplement.

Mon corps tremblait entièrement à l'emprise de lui même, ne sachant plus quoi faire pour que ce psychopathe puisse enlever ses mains de mon col maintenant effarouché par la façon dont il le tenait.

Il se rapproche et c'est là qu'une main se lève pour venir en ma direction et alors que mon cœur devient affolé par la violence dont il pouvait me faire part, je rencontres ses yeux ébahis par mon geste le repoussant à moitié entière.

Sa main se trouvait sur l'épaule du siège de Diego, me regardant tel une interrogation inconnue.

- Nous allons, aux frontières de Lisbonne et je ne veux surtout pas qu'on nous trace donc elle vient avec moi pessoal. (les gars)

Aller aux frontières ? Peu importe.
Je ne suis maintenant qu'un objet qu'on pourrait trafiquer au milieux de ce monde.

Alors pourquoi, m'inquiètais-je autant de savoir ou nous allions.

Aldo prends ma main, ne me laissant pas le temps de comprendre la situation et serre mon bras au même moment où Diego sort de la voiture.

Je me laisse, me projeter en dehors de celle-ci rencontrant l'air fraîche de cette ville méconnue et la belle maison à nos côtés.

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