05 : En poursuite.

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05


Espinosa.

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L'engrume du parfum présent,autour de moi venait caresser mes narines de manière brute sans tarder.

Mes paupières, s'ouvrirent légèrement découvrant l'obscurité dans laquelle je m'y trouvais.

Aucune présence de lueur sous mes yeux.L'air avait été presque coupé ici.Transpirant de plus belle,mes boucles brunes assombries se posent entre mon front et mes joues.

Mes yeux scrutent le milieu,pour s'arrêter sur une porte au passage ouvert à quelques centimètres près.Une lumière y apparaissait ouvertement.

C'est quand des voix, plutôt féminines eurent l'entièreté de mon ouïe que ma gorge se noua.

Je n'avais aucune idée,de ce que ce putain de gardien m'avait foutu mais ce que je sais c'est que je n'étais que dans une putain de merde.
Les problèmes allaient visiblement me suivre partout.

Baissant mon regard sur mes mains, attachées d'une corde noire,le sang séché de mon frère collait parfaitement à ma chair.Une montée,de vomissement refaisait surface en moi pendant que je me rememorais tout ce qu'il s'était passé, juste avant que ces malades ne m'emmènent.

Un cauchemar.J'aurais tellement,voulu que ce soit un cauchemar.La mort de Miguel,ces personnes perdant vie sous mes yeux.Le sang qui remplissait les 3 quarts de ma vue.
Et puis,Affonso.Voila,tout ce que je voulais supprimer de ma vie.

Miguel a perdu la vie par ma faute.Tout est de ma faute.Si j'avais su que ces,hommes allaient me traquer je n'aurais jamais pris la décision de rentrer tard autour de ce quartier dangereux et sans issues.

Laissant une larme se libérer de mes yeux,je reconnu ces voix féminines approcher de plus en plus.

Je n'avais plus à réfléchir alors,sans hésitation je me jettes sur un coin de cette pièce malheureusement vide autour de l'obscurité gagnée.Les tremblements autour,de mes épaules furent aussi incessants que la fois où je vu pour la première fois quelqu'un perdre vie.

Qu'une petite vermine prise au piège.Voila ce que tu es Espinosa.En ce moment,je me sens si coupable que j'aimerais même me faire perdre la vie moi même.Rien qu'un moment,au sein de ce monde désastreux m'avait suffi pour vouloir m'ôter la vie moi même.

Ressentant la froideur,au coin de cette pièce les pas de ces voix s'approchèrent au fur et à mesure de leur discussion me paraissant interminable.

Une fois,que leurs ombres apparaissent mon ventre se tordit d'effrayance face à la méconnaissance de l'endroit où je me trouvais actuellement.Si seulement, j'étais chez tia Talia,comme ci de rien n'était.Si seulement j'étais sortie à temps,de ce fichu bar à la con.Si seulement,j'avais écouté Miguel tout simplement.

Rivant mon regard autour du vide accumulé,j'entends la porte grincer de manière expressive sous mes oreilles.

Quelques pas étaient suivis,de respirations fortes jusqu'à ce que des silhouettes firent part de ma vue en face de mon corps gelé par la froideur dans laquelle cette pièce se trouvait.
Une chevelure,assez longue apparaissait sur le visage inaccessible de cette personne qui semble me fixer.

ESPINOSA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant