Jusqu'a la fin

Chapitre 2

Un son désagréable retentit soudainement. Je sursaute, attrape mon couteau et me positionne devant Carol, qui a été réveillée par mon geste brusque. Les boîtes de conserve s'agitent, signe qu'il y a quelqu'un, probablement des rôdeurs étant donné que le soleil est levé.

-Vanessa ?

-Il y a quelque chose dehors. Je vais y aller en premier. Quand je sifflerai, rejoins-moi. Sinon, reste cachée ici.

Carol se place devant la porte de manière à pouvoir me l'ouvrir tout en restant cachée. La porte s'ouvre, je sors prudemment, couteau à la main, l'étui de mon pacemaker ouvert, la main droite dessus, prête à tirer. L'homme se tient devant moi.

-Eh, eh, je ne vous veux aucun mal. Je suis juste à la recherche de nourriture pour un bébé, d'accord ? Je ne cherche pas d'ennuis, dit-il en levant les mains.

En examinant l'homme, j'ai pu voir qu'il n'était pas armé. Son fusil était au sol, il ne tenait que son couteau. Des pleurs se font entendre, l'homme commence à bouger les mains en direction de son dos. Un bébé... Qui peut bien avoir un enfant dans un tel monde ?

-S'il vous plaît, elle a très faim. Je vous le répète, je ne vous veux aucun mal, je veux juste nourrir la petite Grimes.-

-Grimes ?!

Carol sort de la cabane, les deux se font face, les yeux écarquillés.

-Tyreese !

-Carol!

Tous deux s'embrassent. Attendez, j'ai raté quelque chose, que se passe-t-il ?

-Désolé de vous déranger, mais serait-il possible de m'expliquer ce qu'il se passe ici ?

-Oh, pardon. Vanessa, je te présente Tyreese. Il vient de la prison et le petit bébé adorable, c'est Judith. Je t'en ai déjà parlé, il me semble.

Enchanté, je serre la main de l'homme puis je reporte mon attention vers la petite Judith. C'est une pauvre enfant, le monde dans lequel tu es née n'est clairement pas le meilleur à vivre. Je plains cette enfant, le monde ne va sûrement pas la gâter et elle va devoir vivre d'horribles choses si elle n'est pas assez protégée ou entraînée.

-Le gouverneur a attaqué la prison ?!je fus extrait de mes pensées par les exclamations de Carol. La prison est détruite, où sont les autres Rick, Michonne, Carl, Herschel ?

-Herschel est mort, je suis désolé.

-Oh, Carol laissa une larme s'écouler le long de sa joue.

-Désolé pour vous deux, je pris la parole puis pointai la petite, la fille de Rick c'est ça ?

-Ouais, tout à fait, la fille du shérif, me répondit Tyreese, le sourire béant.

-Bon, ce n'est pas tout ça, mais notre petite Judith a faim. Tu me la donnes, Tyreese, que je puisse lui donner ce dont vous avez tous deux besoin, s'il te plaît?

Carol rejoignit la cabane en compagnie du bébé. Lorsque l'homme passa à côté de moi, il me chuchota un merci. Sa voix était remplie de reconnaissance, ce qui me surprit et m'interrogea aussi.

Quelques jours se sont écoulés depuis que cet homme et le bébé se sont joints à nous. Avec ce petit groupe, nous nous sommes mis en route vers le Terminus. Lorsque nous sommes sortis de la forêt, un panneau indiquait cet endroit comme étant un camp pour les survivants. Je n'étais pas très en joie face à cette idée, mais j'ai accepté, et nous voilà donc en train de marcher sur les rails d'un train vers notre destination.

J'ai rencontré Thyresse, il a su pardonner malgré le conflit au sujet de sa femme par rapport au acte de Carol. Judith, avec ses pleurs incessants, a attiré des ennuis mais aussi beaucoup d'adorables moments. Depuis la mort de mon frère...

- Vanessa, regarde !

Nous nous cachons derrière des buissons, face à une cabane similaire à celle que nous avons quittée récemment. Un homme communique par talkie-walkie. - L'homme au chapeau, la samouraï et le gamin nous ont causé des problèmes. Carol et Thyresse se regardent, il doit parler de Rick, Michonne et Carl, le fils du shérif.

- Je m'occupe de lui, Thyresse couvre-nous, Carol, tu te faufiles derrière lui avec le sniper.

Je me fraye un chemin entre les buissons pour me placer devant lui sans qu'il me voie. Carol sort de sa cachette, arme à la main, et j'en fais de même.

- Retire ta main du bouton et lève les mains en l'air, tranquille.

Après m'avoir obéi, Carol lui attache les poignets pendant que l'ami de Carol récupère le seul moyen de communication du jeune avec ses amis.

On vas devoir discuter avec lui .