Chapitre 4 : Une attaque mortel (ou pas)

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Pdv : Liam

Mais qu'est-ce qu'il fait ici lui. Je finis par arrêter de lui grogner dessus. Je n'ai pas envie de me battre ce soir. Je me suis déjà calmé et si demain je reviens au lycée avec des blessures ils vont savoir directe sauf si Théo meurt. Pourtant j'ai aucune envi de le tuer. Je garde ma souris entre mes pattes et me reconcentre sur elle. Théo semble perdu de son côté.

Pdv : Théo

Pourquoi il ne m'attaque pas. Il a l'air plus captivé par sa souris que par ma présence. Ça me fait penser à la réflexion de Lydia sur les chats. Il joue avec sa proie.

Théo : Qui es-tu et pourquoi tu tues des gens ?

Le loup noir relève la tête pour m'observer.

Loup noir : Si tu crois avoir ces réponses aussi simplement tu es plus idiot que je ne le pensais.

Il n'a pas tort. Je ne suis personne pour lui demander mais j'avais un peu l'espoir qu'il répond. Il est différent de tous les autres fous qu'on a combattus.

Loup noir : Qu'est ce qu'il y a petite chimère, on a perdu sa langue.

Théo : Comment tu peux savoir que je suis une chimère.

Loup noir : Tu empestes le loup fabriqué à des kilomètres. Seuls les louveteaux ne peuvent pas sentir la différence.

Théo : Qu'est-ce que ça peut te faire que je sois une chimère.

Loup noir : Tu possèdes une forme animale comme moi pourtant tu n'as pas évolué, et c'est ça qui me dérange.

Théo : Ma vie ne te concerne pas.

Loup noir : Détrompe toi Théo Raeken, je connais beaucoup de chose sur ta vie que tes petits copains ne savent pas.

Le loup noir descend de son rocher pour venir se mettre devant moi. Il s'assoit calmement. Il me regarde de haut. Sa tête est au-dessus de la mienne. Il doit faire une tête de plus que moi. Même en me transformant je ne suis pas aussi grand.

Loup noir : Ma taille te surprend petite chimère.

Théo : Je me demande comment tu peux tuer des gens avec une aussi grande facilité.

Loup noir : Je ne pleurs pas lorsque je tue un humain et c'est normal. J'ai chassé, et j'ai tué. Tu ne pleurs pas en mangeant un steak. Je ne vois pas pourquoi je dois pleurer en tuant une proie.

Théo : Mais les humains ne sont pas des proies, tu es un loup mais aussi un humain.

Loup noir : Les humains sont compliqués, ils accordent beaucoup trop importance aux proies. Les humains aiment forts et je ne dirais jamais le contraire. On aime nos animaux qu'ils soient des chiens, des chats, des chevaux, des serpents ou encore d'autre. On est capable d'aimer nos proies naturelles. Par amours pour eux on ne tue aucun des leurs. J'ai perdu foi en l'humanité. Je n'aime pas les hommes et les femmes, c'est pourquoi ils sont redevenus les proies qu'il était. Je n'ai pas perdu la raison.

Théo : C'est monstrueux

Loup noir : Tu trouves que je suis un monstre.

Théo : Oui

Loup noir : Je suis un prédateur. Qu'est-ce qu'un monstre finalement.

Il me tend la souris qu'il a dans la patte.

Loup noir : Pour une souris un chat est un monstre. Et moi je suis habitué à être le monstre.

Théo : Pourquoi tu ne me tues pas.

Loup noir : Ne me tente pas

Pdv : Liam

Je vois Théo s'énervé, il sort les crocs et les griffes. Avant qu'il ne me saute dessus je le plaque au sol, une patte appuyant sur son cou. Il encercle ma patte avec ses deux mains pour tenter de retirer ma patte de son cou. Je serre un peu plus son cou, mes griffes menaçant son joli cou. Je souris de plus belle, exposant mes crocs ivoires. Je me penche sur Théo et lui susurre à l'oreille.

Sous ton regard meurtrier (THIAM)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant