Chapitre 4

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Heyy les amis ! 

Je suis contente de vous présentez ce chapitre 4 ! 

Pour une fois pas en retard, oups... 

J'espère qu'il vous plaira autant qu'il me plait, j'en suis assez fière. 

Enfin bref, je vous souhaite une bonne lecture ! :3

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— Raconte-moi ce qui s'est passé durant ces onze dernières années.

Je soupire. Je m'y attendais.

— Eh bien je-

— Eh, si tu ne veux pas, c'est pas grave, mon chéri... Fit-elle avec le sourire.

Je la regarde avec de grands yeux.

Elle m'a tellement manqué...

— Quand tu es tombé dans le coma, notre garde, à Liam et à moi, a été confiée à notre tante et à notre oncle. Tu sais, le frère de papa.

Elle hoche la tête, toujours attentive.

— Ils se sont occupés de nous jusqu'aux dix-huit ans de Liam.

— Ils vous ont laissé tout seuls !?

Je hoche la tête, le regard peiné.

— Liam est parti étudier en Corée du Sud, avec l'argent qui lui avait été donné.

— Pardon ? Il t'a laissé tout seul lui aussi ? Dit-elle, surprise.

-Oui, mais je ne lui en veux pas, je comprends qu'il voulait finir ses études.

Ma mère pose une main sur ma joue.

— Depuis que j'ai l'âge de travailler, j'enchaîne les petits boulots pour financer mes études et tes soins. Me regarde pas comme ça...

— Mais... Mais tu te rends compte de ce que tu as vécu ? C'est horrible, Ayden...

Mon prénom dans sa bouche sonne toujours bizarre à entendre, en même temps, ça fait onze ans.

— Liam me déteste. Il croit que c'est ma faute si papa est mort et que tu étais dans le coma. Donc il n'a jamais voulu m'aider pour tes soins et mes études. Personne de la famille n'a plus voulu m'aider. Ils estimaient que j'étais grand et que je pouvais me débrouiller tout seul. Ce qui est vrai après tout. Finis-je dans un sourire.

Ma mère retint un sanglot.

— Je suis désolée, Ayden...

Je fronce les sourcils.

— Comment oses-tu dire ça ? Rien n'est ta faute, d'accord ? C'est la vie qu'il en a décidé ainsi et on ne peut rien y faire. Alors, s'il te plaît, ne te blâme pas.

Je n'aime pas voir les gens s'excuser quand ils ne sont même pas en tort. Et encore plus s'il s'agit de ma mère.

Je reste de longues minutes à parler avec ma mère, là, dans ses bras, comme j'en ai toujours rêvé après des années. Pendant mon monologue, j'ai évité de dire tout ce que j'ai subi dans cette maison et ce que je vis actuellement dans ce lycée.

Toc. Toc. Toc.

— Excusez-moi de vous déranger, mais les heures de visite sont largement dépassées à présent. Je dois vous demander de quitter cette chambre ainsi que l'hôpital.

Je regarde ma mère une dernière fois, avant de la prendre dans mes bras et de l'embrasser sur la joue.

— À bientôt, maman, je reviens vite te voir.

Fleur BleueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant