Fleur Bleue

Chapitre 6

Heyy les amis !

Voici le chapitre 6 ! J'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi :)

Je vous souhaite une bonne lecture !! :3 

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Ma mère, mon frère et moi étions sur le départ. J'avais juste hâte de sortir d'ici. Je me sentais mal, j'avais la nausée. Chaque mur me rappelle l'enfer que j'ai vécu dans cet endroit. J'entendais mes cris, mes larmes, mon cœur se briser, en résonance. C'est comme si chaque fibre de mon être ressentait cette douleur, mais fois mille. Mes mains se mirent soudainement à trembler. Je les regardais avec étonnement ; ça fait longtemps qu'elles n'ont pas tremblé de la sorte. C'était comme si j'étais paralysé, sauf elles. C'était étrange cette sensation.

S'il y a deux ans, on m'aurait dit que je sortirais de cette maison, je ne l'aurais jamais cru.

— Tu viens, Ayden ?

Mes jambes ont obéi alors que je n'avais pas émis un seul son ou même enregistré l'information. C'est comme si mon corps savait où il se trouvait et qu'il refusait d'y rester plus longtemps. Comme si...

Il ne voulait pas souffrir une deuxième fois.

Pendant le trajet, je n'avais pas ouvert la bouche, même quand ils me parlaient. Ma mère me lance des regards qu'elle pense discrets, mais qui ne le sont pas du tout. Mon frère, quant à lui, est concentré sur la route, donc ne fait pas attention à moi.

***

— Ayden, tu crois qu'on a oublié comment tu nous as parlé la dernière fois ? Tu as pris trop de liberté, je crois. Dit-elle en me jetant au sol, telle une chaussette usée.

Je gémis de douleur quand ma tête rentra en contact avec le sol, froid.

— Regarde, Aaron, il gémit maintenant ! S'exclame-t-elle en riant, suivie d'Aaron.

J'ouvre difficilement les yeux et quand je le fis, mon regard trouve celui de mes deux bourreaux. Ils étaient comme des animaux, des panthères, discrets, agiles et intelligents. Et moi, j'étais leur bout de viande fraîche, un vulgaire faon blessé.

— Et bah alors ? Tu as peur, Ayden ? Murmure Aaron.

Je n'avais pas mesuré mes paroles de la dernière fois. Je ne pensais pas aux répercussions, et j'aurais dû.

— On t'a causé, petit con. Lance Iris en m'attrapant les cheveux.

J'ouvre la bouche sans qu'un seul son n'en sorte. Elle allait finir par me les arracher. Elle me jette par terre une seconde fois et Aaron m'assène deux coups de pieds dans l'estomac.

Soudain, un sifflement résonne dans mes oreilles, ma vue se trouble et mon estomac se serre presque immédiatement.

— T'endors pas, on n'en a pas encore fini. Murmure Aaron à mon oreille.

Je peine à l'entendre. Je sens qu'on m'attrape le poignet et qu'on me traîne sur le sol, jusqu'à me jeter contre un mur.

Celui de la cage d'escalier.

Je hais la violence, j'ai l'impression d'être si fragile. Ils n'étaient jamais allés plus loin que me plaquer contre le mur. Je devais les avoir vraiment énervés la dernière fois.

Aaron attrape le col de mon t-shirt et me tire vers le haut pour que je tienne sur mes pieds. Il me montre sa main et me demande :

— J'ai combien de doigts ?