Fleur Bleue

Chapitre 3

Hey les amis !

Je tiens à m'excuser pour le retard de ce chapitre. Pour me faire pardonner je vous ai écrit un chapitre de 4567 mots ! 

Je vous souhaite une bonne lectures ! :3

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Vous vous demandez sûrement comment je peux faire de l'équitation avec le peu d'argent que j'ai, n'est-ce pas ? Eh bien, je ne paye rien.

Ma coach, Stéphanie, me laisse monter gratuitement contre de l'aide. En effet, ce n'est pas forcément juste pour les autres, mais elle comprend mes problèmes.

Je la remercierai jamais assez.

Le vent glacial fouette mes cheveux et je continue de chevaucher dans les champs. Le soleil tape fort sur la peau de ma nuque, mais rien n'est plus fort que mon plaisir. Mon cheval, Cisco, semble comprendre que je veux accélérer la cadence et le fait pour mon plus grand plaisir. Sur son dos, j'oublie tous mes problèmes.

Entre l'équitation et les cours, c'est assez dur de tout gérer. Mais j'arrive a m'en sortir. Je monte une à deux fois par semaine, le café, je m'en occupe un soir sur deux et le week-end toute la journée.

Le ciel est bleu et magnifique. Les nuages blancs recouvrent légèrement le ciel et s'illuminent comme de si jolies étoiles. Est-ce qu'un jour je ferai partie de leur monde ? Est-ce qu'un jour je pourrai être si proche des nuages que je pourrai enfin les toucher ? C'est ce que je me demande, là, à cavaler à une vitesse impressionnante sur le dos de mon animal à quatre pattes. Il est beau.

Le ciel est si beau.

Et si j'y montais, reverrais-je mon père ? Serai-je enfin libre de tous mes problèmes ? souffrirai-je encore si j'y vais définitivement ? Tous les jours, j'y réfléchis. C'est dur d'accepter le destin que l'avenir me réserve.

Parce que, entre nous, qui sait ce que l'avenir nous réserve ? J'ai déjà perdu mon père. Ma famille me hait, avec mon frère en prime, et ma mère qui, elle, est sur son lit de mort à attendre sagement que son dernier souffle l'emmène au paradis.

D'ailleurs, vous croyez au paradis ? Où encore à l'enfer ? Moi, je ne sais pas trop ce que j'en pense. Après, selon les religions et la croyance des gens, ça dépend. Moi, j'y croirai seulement quand mon heure sera venue.

J'espère qu'elle arrivera bientôt.

J'aperçois des coquelicots rouges au fond du champ dans lequel on galope, Cisco et moi, depuis maintenant vingt minutes.

Je serre mes doigts autour des reines pour qu'on s'arrête quelques minutes et pour qu'on puisse nous reposer pendant quelque temps.

Je mets pied à terre et me retourne pour faire face à la magnifique tête de mon cheval. Cette bête m'a tout appris. Depuis que j'ai commencé à le monter il y a de ça quatre ans, j'ai retrouvé mon enfant, mon bonheur intérieur.

J'avais oublié comment m'amuser.

Il m'a tout appris. 

Cisco frotte sa tête contre mon épaule et je caresse son encolure pour le féliciter de tout ce chemin parcouru. Je l'aime plus que ma propre vie. J'aimerais si fort qu'il m'appartienne.

Ses crins marron bougent à cause de la petite brise de vent qui nous arrive en pleine figure. Ça fait du bien.

Pendant que je m'installe par terre, mon cheval lui baisse la tête pour pouvoir manger de l'herbe. Je m'allonge de tout mon long, avec un bras derrière la tête qui me sert de coussin.