Chapitre 17

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(Attention, il y a le chapitre 16 qui a été publié en même temps !)


𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟕

"On ne saurait aller chercher trop loin le plaisir de rentrer chez soi." - Paul Morand




Mon séjour au Mexique touche à sa fin et, s'il y a bien une chose dont je suis certaine, c'est que ça m'a fait un bien fou. L'hôtel dans lequel j'étais va me manquer et je m'étais déjà habitué à la nourriture locale absolument divine. Bien que j'aie été visité Cancún, Tulum, fait une excursion dans la jungle mexicaine et nagée dans les cénotes, je sais déjà que je reviendrai ici, mais cette fois plus longtemps et uniquement pour visiter toutes les merveilles qui se cachent dans ce pays. J'aurais pu le faire cette semaine, mais j'ai préféré en profiter pour me reposer et faire une introspection sur ma vie. Et Dieu sait que j'en avais bien besoin.

Je suis partie à 20h40 de l'aéroport de Cancún et, avec le temps de vol et le décalage horaire, ce n'est que le vendredi, en début d'après-midi, que j'atterris enfin à Paris. Et je ne pensais jamais pouvoir être autant fatiguée de ma vie. Le vol m'a épuisé et j'ai à peine réussi à fermer l'œil. Mais devoir attaquer sur une nouvelle journée me fait regretter amèrement de ne pas avoir dormi durant ses dix heures de vol.

J'ai à peine le temps de récupérer ma valise que mon portable vibre plusieurs fois dans mes mains. Je viens tout juste de récupérer mes services mobiles et plusieurs messages reçus pendant le vol s'affichent : Mateo, Tom, Aiden, mais le plus étrange est sans aucun doute celui d'Emily !

Je ne sais pas si je dois me réjouir ou non d'avoir un texto de sa part et j'ai presque peur de l'ouvrir. À tout moment elle m'a envoyé un message pour m'insulter comme elle l'a fait il y a deux jours avec Tom. Justement, en parlant de lui, c'est le premier que j'ouvre et il me dit qu'il aura peut-être quelques minutes de retard pour venir me chercher à l'aéroport de Nice, car il rentrera chez sa mère et que « tu sais à quel point les repas sont longs avec elle ».

J'ouvre ensuite le message de mon frère qui me propose un resto ce soir. Pour le moment, je ne suis pas en mesure de répondre. Je suis tellement fatiguée que j'avoue avoir un peu la flemme, mais d'un autre côté j'ai vraiment envie de profiter d'une soirée avec lui.

Toujours arrêtée au milieu de l'aéroport, où moment où je vais pour ouvrir les messages de Aiden, sa grosse tête s'affiche à l'écran, m'indiquant un appel de sa part. Je ricane en secouant la tête.

— Allô, dis-je en commençant à avancer vers l'entrée de l'aéroport.

— Je commence les FP1 dans 10 minutes, tu as vu mes messages ?

— Hm, non je viens juste de descendre de l'avion ?

Depuis dimanche, on se parle tous les jours. Il est arrivé hier matin à Monza et j'ai eu le droit à un débriefing de la journée auquel j'avais déjà eu droit la semaine passée pour le grand prix des Pays-Bas.

— Le garagiste m'a appelé pour ma voiture, il part en vacances demain pour 2 semaines et il faut absolument récupérer ma voiture avant, déballe-t-il d'une traite.

Sa voiture est, depuis son accident en début de semaine dernière, chez le garagiste. Il m'en a parlé mardi justement, en me disant qu'il aurait bien voulu la récupérer rapidement parce que, je cite « mon bébé me manque ».

DESTINY | Version finaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant