Recueil de textes

J'aurais adoré

J'aurais adoré, ma chère, pourvoir goûter a nouveau à la chaleur de vos lèvres, afin que mon coeur brûle un peu plus d'amour pour vous, comme à chaque fois que nos corps s'entrechoquent. 

J'aurais adoré, ma lulu, vous sentir près de moi, que vous soyez dans mes bras à l'instant présent, pour que je vous protège de ce monde si macabre qui nous entoure, afin de vous garder près de moi, dans ce cocon si doux qu'est l'amour que j'ai pour vous.

J'aurais adoré, mon ange, vous appeler mienne, afin que le monde entier sache que nous sommes liés par un lien si fort qu'il ne peut être anéanti pas un telle sottise qu'est ma jalousie.

J'aurais adoré, mon chat, chaque jour vous embrasser la joue et y laisser une petite trace de rouge, qui se confondrait parfaitement avec le rouge de vos pommettes lorsque vous rougissez, si facilement.

J'aurais adoré, mon chou, que vous preniez mon coeur, et me donniez le votre en retour, pour que l'épanouissement de se sentir aimé puisse s'accomplir. 

J'aurais adoré, mon coeur, que vous lisiez tous cela, que vous voyiez comme je vous aime tant, sans vouloir vous changer le moins de monde. Je suis tombée amoureuse de vous, pour chaque facette que vous reflétez, et non d'une version de vous que j'aimerais modifier. 

J'aurais adoré, mon prince, hurler sur les toits de Paris, cet amour qui semble pourtant si compliqué, si loin, si différent des autres. 

J'aurais adoré, mon doudou, que vous sachiez tout cela. Que vous compreniez la sincérité de mes mots, et de mes actes. Dans cette génération ou le romantisme est démodé, je veux être ringarde à en mourir. 

J'aurais adoré, mon amour, que vous réalisiez que je ne suis pas ces autres détraqués qui ne veulent que compter, le nombre de fois où ils ont pu briser un petit coeur aussi joli et grand que le votre. Moi, je le préserverais et le protégerais, même si cela signifie faire votre bonheur et non le mien.