L'ascenseur

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Qu'est ce qu'il est confortable ce lit King size, il est même plus grand que ma propre maison. Je voudrais tellement avoir le même chez moi, mais là je n'arriverais jamais à le voler sans me faire remarquer vu sa taille démesuré, on peut en faire tenir 10 comme moi dedans.

Un bruit retentit à la porte, il me fait sortir de mes pensées . Je regarde mon téléphone, il affiche 15h09. Ohh mon dieu je devais me poser seulement deux minutes pas 3 heures. Je me lève d'un bond, mon corps est instable et ma tête tourne jusqu'à arriver à la porte. Je me suis dans aucuns doutes lever trop rapidement.
J'ouvre la porte personne aux alentours sûrement des enfants qui joue aux idiots mais si je les attrape il ne reverront plus la lumière du jour.
Mais bon il faut voir le bon côté des choses ils m'ont servit de réveil.

Je descends dans le hall et j'y aperçois mon frère entrain de parler à un homme plutôt grand ayant la peau mâte. Mon regard croise celui de Maxime qui me fait signe de les rejoindre. Je les rejoint en pressant le pas, je déteste quand les gens me regardent arrivé vers eux.

- Yohann je te présente ma petite sœur Alice qui vient d'arriver et Alice mon ami Yohann. Nous présente Maxime.

Il me regarde avec un air surpris, Yohann me détaille de haut en bas et lance un regard à Maxime. Je me regarde à présent, je me suis peut être taché où il y a un trou. Je ne sais pas, un silence s'installe jusqu'à ce que Yohann réengage la conversation.

- Vous êtes sur que vous faites partis de la même famille ? Parce que vous vous ne vous ressemblez pas du tout.

Il est vrai que je ne lui ressemble pas, mais ce n'est pas une raison pour m'avoir dévisagé de la sorte. Même si je suis blonde aux yeux bruns et mon frère brun aux yeux verts nous sommes bel et bien de la même famille. Et dire que l'on se ressemble pas du tout serait mentir, nous avons les même pieds pratiquement identiques. Mais mon envie de mettre mon pied devant son nez pour lui prouver qu'il a tord est très faible.

- Oui c'est vrai on se ressemble pas vraiment mais je l'ai vu toute fripée et moche quand elle est née sa ne peut qu'être ma sœur.

- Oui enfin il n'est pas nécessaire de partir sur ces détails. Lui répondais je en lui lançant un regard insistant, il répond seulement en me tirant la langue.

- Sa te dirais une petite soirée au bar ce soir vers 19h pour fêter ton arrivée et le début des compétitions qui commencent dès demain ? Me propose Yohann avec un grand sourire.

- Je ne sais pas vraiment, le voyage m'a assez fatiguée aujourd'hui.

- J'insiste, vraiment tu pourrais faire de nouvelles rencontres et on ne serait pas beaucoup tu nous dérangerais même pas. Renchéri l'ami de mon frère.

- Ok pourquoi pas,c'est d'accord je viendrais alors, merci de m'avoir proposé. Je vais remonter dans ma chambre on se voit plus tard. Je les saluent puis fais demi tour pour retrouver les escaliers.

Pourquoi ont ils mit des panneaux sur les rampes ? Je me rapproche pour pouvoir bien les lire,  « escaliers glissants veuillez prendre l'ascenseur ». Alors celle là c'est la meilleure mes escaliers ils sont en pannes alors que sa arrive qu'aux ascenseurs ça normalement. J'ai vraiment la poisse c'est pas possible. Je ne mettrais pas un pied dans cette cage fermée.

- Fais chier sa n'arrive qu'à moi. Dis je énervé face aux panneaux sur les rampes, comme si ils allait avoir pitié de moi et s'enlever touts seuls.

- Ça va, tu as l'air un peu énervé Alice ? Me demande une voix qui place sa main sur mon épaule. Je sursaute, me retourne et je me retrouve nez à nez ou enfin nez à pecs avec mon miracle de ce matin.

- Oui ça va, enfin la nan, les escaliers sont en pannes fin pas en panne mais sa glisse apparemment donc moi pas pouvoir prendre escaliers. Mon dieu j'ai jamais autant bégayé en faisant une simple phrase, la honte il va me prendre pour une folle à parler comme les hommes préhistoriques.

Il rigole puis me répond,
- Pourquoi tu ne prends pas l'ascenseur c'est plus rapide en plus.

Nan je peux pas lui dire que je suis claustrophobe ça va être la honte, il va se foutre de moi si je lui dis et on ne se connaît même pas, je pensais qu'il m'avait même déjà oublié depuis ce matin. Bon faut que je prennes mon courage à deux mains et que je monte dans cette cage.

- Oui c'est pas faux je n'y avait pas pensé. Répondais je nerveusement. Je m'avance alors vers l'enfer que je vois à deux mètres de moi.

- On peut le prendre ensemble si tu veux je dois aller chercher quelque chose dans ma chambre pour mon frère.

J'acquiesce la tête de haut en bas. Les portes de la torture s'ouvre devant moi, je prend une longue respiration et y rentre. Comme c'est petit on doit pouvoir rentrer à deux maximum la dedans. Léon rentre derrière moi et appuie sur le bouton du troisième puis les portes se referment.
Je ferme les yeux comme si sa allait le faire monter plus vite et souffle un grand coup.

- Tu as pas l'air de beaucoup aimer l'ascenseur, c'est donc pour sa que tu galérais avec ta valise dans les escaliers.

Je ne peux pas lui répondre, j'arrive déjà à peine à respirer c'est trop long beaucoup trop long.
Voyant que je ne réponds pas Léon m'attrape la main.

- Ça va aller il reste plus qu'un étage, dans trente secondes c'est fini. J'acquiesce encore d'un mouvement de tête.

Les portes se réouvrent enfin Léon sort le premier et me tire doucement vers l'extérieur de la cage. Il me regarde un peu inquiet.

- Désolé j'aurais pas dû te proposer l'ascenseur.. Ça va mieux maintenant ? S'inquiète l'athlète.

Je reprends mon souffle et ouvre les yeux avant de lui répondre.

- Nan ce n'est pas très grave, je n'aime juste pas les petit endroits comme sa, mais merci de m'avoir rassuré.

- Nan c'est normal, tu aurais dû me dire que tu ne voulais pas j'aurais compris. Me dit il.

Je le regarde en souriant puis mon regard dérive sur la gauche, un enfant nous regardes pour je ne sais quelle raison.

- Vous êtes amoureux ? Parce que moi mes parents vu qu'ils sont amoureux ils se tiennent la main comme vous. Demande l'enfant avec un grand sourire.

A présent le regard de Léon et le mien se diriges vers nos mains entrelacées. Mes joues me picotent et doivent sûrement commencées à se teindre de rouge. On détache doucement nos mains étant gênés tout les deux, je n'ose plus le regarder. Je ne dis juste qu'un simple :

- On se revoit plus tard merci.

Avant de partir en accélérant vers ma chambre. La clé n'avait vraiment pas intérêt à en faire des sienne la maintenant. Je tourne la clé sans grande difficulté à présent et rentre dans la chambre en appuyant mon dos contre la porte. Mais que venait il de se passer, j'ai tenu la main à Léon, je ne pensais pas que cela me ferait autant d'effets.

Voilà un nouveau chapitre n'hésitez toujours pas si vous avez des idées de suite ou des choses à améliorer 🫶🏼
Le prochain chapitre devrait arriver aux alentours du 10 août 🫶🏼

Plus que de simples amis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant