Two becomes one

Petit à petit 2

  

     Alors qu'ils profitaient d'un moment entre potes, Cécilia fit son entrée avec son ami. Carter le reconnu tout de suite, c'était Tobi Jones. Son visage se serra encore plus lorsqu'il c'était aperçu qu'ils se dirigeaient vers Lany et lui.
          - Elle est vraiment culottée de venir ici avec ce type. Dit Lany en rasant son verre de vin rouge.
         - C'est une fête ouverte au public. Elle a le droit de venir avec qui elle veut. Et moi j'ai le droit de les ignorer! Je te laisse !
       - Quoi , déjà ? Franchement, qu'est ce que tu dois faire ?
       - Je dois passer une commande chez le fleuriste pour ma mère. Esuite je dois aller chercher Maria à son cour de natation !
      - Je vois. Alors moi je vais rentrer. L'ambiance commence à être pourrie ici.
      - Et si aulieu de rentrer retrouver tes jeux vidéos tu te décidais à te rapprocher de Lya ?
     - Vas te faire foutre !

      Ils sortirent de la salle, sous le regard interrogateur de Cécilia. Chacun d'eux prit une route différente. Carter se rendit chez une fleuriste du centre ville, où ses parents avaient l'habitude de commander des plants de fleurs. Ils possèdent une serre près de leur chalet à la montagne , qu'ils entretiennent de temps en temps . La boutique était assez bondée. C'est toujours comme ça vers midi. Il trouva la gérante, Sarah, qui le connaissait déjà très bien.
     - Bonjour Carter ! Comment tu vas ?
    - Très bien Sarah et toi ?
    - À merveille ! Tu es venu me passer une nouvelle commande ? Qu'est ce que je dois noter cette fois ?
- Des violettes, des lys et des tulipes. À livrer la semaine prochaine à l'adresse habituelle.
- C'est noté ! Désolé pour le désordre ! On m'a livré ses deux caisses de tomates ce matin, et Josh est en retard pour tout ranger ! À mon âge, ce n'est pas évident de porter des charges aussi lourdes .
- Je peux t'aider si tu veux. Montre moi juste où je les dépose.
- Vraiment ? Alors tu peux les déposer juste à l'arrière. Il y a une salle une salle ouverte à ta droite. Je vais vite servir cet homme.
- D'accord ! Dit Carter en retirant son blouson.
- Tu es sure que ça va aller ?
- Oui ne vous inquiétez pas sarah !

    Il transporta les deux caisses de tomates, et essaya de se souvenir de l'indication de Sarah. Il trouva effectivement une porte entrouverte et entra. Seulement, il y avait déjà quelqu'un. Une jeune fille, qui s'attelait à peindre. Elle se retourna pour regarder qui venait d'entrer. Elle reconnue Carter.

       - Cartman ! Qu'est ce que tu fais ici ?
       - C'est à moi de te poser cette question ! Je suis très surpris de te trouver ici... Qu'est ce qui se passe ?
      - Rien, je suis juste entrain de peindre. Enfin j'essaie ! Et toi ?
     - Je venais passer une commande pour mes parents et j'en ai profité pour l'aider un peu.
    - Tu es vraiment trop gentil.
   - Comment tu connais Sarah ?
   - C'était une amie de ma mère. De temps en temps je passe ici. Je fais semblant de peindre pour me changer les idées.
   - Je ne t'ai jamais vu ici, comment c'est possible ?
   - Je reste ici, je dessine, où je peins. Je t'ai aperçu à plusieurs reprises ! Mais je n'avais jamais prêté attention.
   - Et je peux savoir pourquoi tu t'es enfuie de chez moi ce matin ? Je croyais qu'on devait passer récupérer ta voiture à la fourrière. Bon tu as au moins pû la récupérer ?
  - Je n'aurai pas pû , c'était une voiture volée !
- Je ne comprend pas.
- Je l'avais volé. Et c'est la police qui l'a envoyée en fourrière le temps que le vrai propriétaire vienne la récupérer.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?
- Tu voulais m'aider et j' ai trouvé ça très sympa. Je n'allais pas tout gâcher.
- Le fait de savoir ça n'allait pas m'empêcher de t'aider.
- Merci.
- Pourquoi tu as volé cette voiture ?
- Pour avoir un endroit où dormir. Je suis sans abris ! J'ai volé cette voiture pour pouvoir dormir au chaud.
- Pourquoi tu ne retournes pas chez toi ? Je suis sure que tu manques à ton père.
- C'est parce que tu ne le connais pas ! Il s'est remarié et sa nouvelle femme était une vraie peste avec moi. Je venais à peine de perdre ma mère. J'étais déboussolé. Et une nuit, je me suis battu avec elle au point de lui briser quelques côtes !
- Pourquoi ça ne m'étonne pas ! Ça fait combien de temps que tu vis dehors ?
- Presque trois ans.
- Trois ans ? Comment tu fais ? Tu es l'une des étudiantes les plus brillantes de l'université ! Pourquoi tu n'en as pas parlé au responsable des dortoirs ? Étant l'une des meilleurs étudiantes, il t'aurait certainement trouvé une chambre universitaire.
- Non je ne veux pas. En plus il y a Sarah qui me laisse quelques fois dormir ici. Elle m'a plusieurs fois proposée de venir vivre avec elle mais je ne peux pas lui faire ça. Elle a déjà quatre enfants à sa charge, plus  un mari fainéant. Je ne peux pas m'incruster alors qu'elle peine à joindre les deux bouts.
- Je comprend. Au moins tu as toujours ta bourse. Tu peux continuer à fréquenter.
- Oui j'ai la chance de ne pas être une idiote. Sinon j'aurai certainement fini prostituée ! Dit-elle en riant.
- Ton sens de l'humour est assez bizarre ! Et maintenant qu'est-ce que tu vas faire ? Tu n'as plus de voiture, comment est ce que tu comptes t'en sortir ?
- Ce n'est pas ton problème Cartman !
- Détrompe toi ! Maintenant que je suis au courant pour ta situation, ça devient mon problème.
- Non. Et je ne veux plus qu'on en parle. Tu n'as pas autre chose à faire ?
- Ô merde c'est vrai ! J'ai failli oublier ma petite sœur !
- Heureusement que je te l'ai rappelé !
- Et si j'ai besoin de te revoir Sloane ? Si j'ai besoin de savoir comment tu vas ? Si j'ai envie de te parler ?
Elle s'approcha de lui, fouilla une des poches de son pantalon, prit le portable et nota son numéro.
  - Maintenant tu peux m'appeler mais rien ne te garantie que je te répondrai !
- D'accord. Bonne journée !
- À toi également !