Chapitre 5 - Le sens d'aimer

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Le matin se leva et Ochaco était déjà debout, se préparant pour aller garder Eri et Utaka. Ça lui faisait plaisir de voir Izuku avec un aussi grand sourire, hier. Il était vraiment mignon. Les heures passèrent et l'horloge afficha neuf heures. Elle décida de descendre. En arrivant en bas, elle trouva Izuku l'attendant.

"Bonjour, Midoriya ! Je ne t'ai pas fait attendre trop longtemps ? " demanda-t-elle.

"Bien sûr que non, je viens d'arriver" lui dit-il. "Suis-moi ! "

"Oki ! " répondit joyeusement la brunette.

Izuku la fit aller jusqu'à un parking dans lequel était garée une voiture de «riche». Il entra et attendit qu'elle arrive. Cinq bonnes minutes passèrent et il ressortit de la voiture.

"C'est vraiment une manie chez toi d'attendre cinq minutes avant de rentrer quelque part. Tu peux rentrer, tu sais" dit-il à la brune.

"Donc t'es en train de me dire que cette Porsche de plus de 100 000 € et à toi...Je ne sais pas quoi dire alors que je n'ai même pas le permis et que tu as mon âge" dit-elle.

"C'est vrai que vu comme ça..." commença-t-il.

"T'es sûr de vouloir qu'une pouilleuse entre dans cette voiture de riche ? Dis, faut que je porte des chaussons spéciaux ? " dit-elle avec espièglerie.

"NON ! On n'est pas dans un film ! En plus, j'ai une fille de six ans alors...Et tu n'es pas une pouilleuse, juste une fille qui a besoin d'aide" dit-il. "Et puis ce n'est pas comme si j'étais le prince charmant qui rencontrait une magnifique paysanne et qui vivait une belle histoire d'amour parsemée de problèmes à cause de sa noblesse et du fait qu'il l'aime. On n'est pas dans un de ses fichus films à l'eau de rose ! Comme si l'amour existait vraiment" marmonna-t-il à voix haute.

Ochaco se mit à rougir à cause de ses derniers mots. Ce n'est sûrement pas vrai mais elle adorerait. La vie est tellement plus dure que la fiction. Quand Izuku vit la tête d'Ochaco, il comprit tout suite qu'il avait parlé à voix haute.

"J'ai dit ça à voix haute, n'est-ce pas ?" demanda l'homme.

"Ouaip et puis, moi j'aime les films à l'eau de rose comme tu le dis. Au moins la plupart de ces films terminent en happy end. C'est ce que j'adore car même si un accident ou la mort de quelqu'un de chers au protagoniste arrive, il ou elle trouve toujours quelqu'un qui lui fera oublier son passé et le ou la soulèvera. Et pourquoi l'amour n'existerait pas ? Je pense que tu aimes ta fille non ? Sinon pourquoi tu t'es cassé la tête à trouver quelqu'un pour la garder. Je ne connais pas ton passé mais si tu crois que l'amour n'existe pas à cause de quelques poufiasses qui voulaient ton argent, qui se fichaient de toi et d'Eri, c'est juste que tu n'as pas connu le vrai amour. Je sais que le vrai amour existe car, même si je n'ai passé que 15 ans avec mes parents, je sais qu'ils s'aimaient et qu'ils m'aimaient. Ce n'était peut-être pas ton cas mais cet amour existe. Et puis tu sais dans ces films, ce n'est pas que des princes ou des princesses tombant amoureux de leur bonne ou bien d'un paysan. Des fois, c'est juste des riches personnes qui rencontrent des personnes dans le besoin, certes ça reste le même train-train mais c'est ce qui est beau. Le plus triste c'est les personnes qui se retrouvent seules à la fin, même si c'est des mauvaises personnes. Tout le monde devrait connaitre ce sentiment. Et j'espère que tu le connaîtras toi aussi. Que tu rencontras une personne qui t'aimera et aimera Eri comme sa fille. Je crois que c'est la plus belle chose qu'on peut souhaiter à une personne" dit-elle en pleurant.

Izuku resta silencieux sous le choc, c'est vrai que vu sous cette angle...

"On ferait mieux d'y aller" dit-il enfin.

Ils restèrent silencieux pendant le reste du trajet quand Ochaco ouvrit la bouche.

"Désolé pour tout à l'heure, je n'aurai pas dû réagir comme ça. Et puis qui suis-je pour te donner une leçon sur les relations amoureuses alors que je n'ai même pas d'amis" s'excusa Ochaco.

"Ce n'est rien après tout, tu as défendu ce que tu aimais et puis t'as raison. C'est plutôt à moi de m'excuser de ma pensée et puis tu m'as, moi" dit Izuku.

"Et puis si c'était toi cette personne ? Cette jeune paysanne qui aurait besoin d'aide et que j'aiderais ?" pensa-il.

Izuku tourna la tête, vite fait, pour la voir. Elle rayonnait avec le soleil. Ce qui le fit sourire.

"C'est quoi qui te fais sourire comme ça ? " demanda la brune.

"Ho, rien. On est bientôt arrivé" dit-il. 

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𝔅𝔬𝔫𝔧𝔬𝔲𝔯 / 𝔅𝔬𝔫𝔰𝔬𝔦𝔯 / 𝔅𝔬𝔫𝔧𝔞𝔪𝔟𝔬𝔫 !

𝔍'𝔢𝔰𝔭𝔢̀𝔯𝔢 𝔮𝔲𝔢 𝔠𝔢𝔩𝔞 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔞𝔲𝔯𝔞 𝔭𝔩𝔲 𝔢𝔱 𝔬𝔫 𝔰𝔢 𝔯𝔢𝔱𝔯𝔬𝔲𝔳𝔢 𝔟𝔦𝔢𝔫𝔱𝔬̂𝔱 𝔭𝔬𝔲𝔯 𝔩𝔞 𝔰𝔲𝔦𝔱𝔢 !

𝔒𝔫 𝔢𝔰𝔱 𝔞̀ 𝟽𝟽𝟾 𝔪𝔬𝔱𝔰.

𝓩𝔞𝔦̈𝔯𝔦𝔱𝔥_𝔇𝔞𝔰 (𝓩𝔬𝔢́ G𝔞𝔪𝔢𝔰)

Ma Serveuse (IzuOcha)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant