Ma Serveuse (IzuOcha)

Chapitre 15 - Cadeaux

Izuku regarda sa fille. Elle avait l'air vraiment heureuse de découvrir toutes les surprises qu'Ochaco lui avait apportées. A vrai dire, Ochaco avait l'air, elle aussi, heureuse. Elle ne devait pas s'attendre à que son cadeau plaise autant à la petite. En parlant d'elle, elle était si mignonne à remuer la grosse caisse, sortant quelques vêtements, quelques peluches, jouets ou bien quelques livres, que son père se demanda quand était la dernière fois qu'il l'a vu comme ça.

En remuant cette grosse caisse, Eri tomba sur des DVDs et des albums photos. Elle regarda Ochaco, cherchant une sorte d'approbation pour pouvoir les ouvrir. La brune acquiesça et récupéra discrètement les DVDs pour que personne ne les voit. Elle préférait les regarder pour vérifier leur contenu.

De son côté, Eri commença à ouvrir les albums découvrant des photos de la brune quand elle était toute petite. La fillette scruta toutes les pages, n'arrivant pas bien à se mettre en tête que la petite qu'elle voyait sur ces photos était en fait la même brune à côté d'elle. Sa tête, assez déconcertée, fit bien rire les deux adultes présents dans la pièce. Ce qui lui fit faire la moue. Eri pouvait être, des fois, tellement humoristique sans le vouloir.

Elle eut vite fini l'album. Au début, elle ne comprit pas pourquoi il n'y avait pas de photos plus récentes d'Ochaco mais se rappela vite que les parents de la brune étaient morts très tôt. Un peu comme ses parents biologiques, se dit-elle en chassant très vite cette pensée néfaste. Pile au moment où elle eut fini de remuer tout ce qui se trouvait dans la caisse, Inko les appela pour manger.

A l'appelle de sa mère, le héros ouvrit la porte et sortit suivi d'Eri qui récupéra la peluche d'Avale-Rêve du nom d'Aoi. Ochaco rangea vite fait les affaires et alla déposer les DVDs dans la caisse avec tous ses secrets comme elle l'avait si bien dit, il y a quelques heures, à Izuku. Elle sortit de la pièce et alla vers la table où se trouvaient, déjà, Izuku, son beau-père et Eri avec Aoi sur ses jambes. Elle remarqua aussi Mochi en train de manger. Inko arriva avec les plats et lui ordonna de s'assoir à côté de son fils chéri. Ce qu'elle exécuta. Le repas fut silencieux. Le seul bruit qu'on pouvait entendre était les couverts frappant contre la vaisselle et peut-être aussi Eri, qui était aussi goinfre que son chat, demandant une fois de plus qu'on lui resserve de la nourriture.

L'ancien symbole de la paix rompit ce silence insupportable : "Où êtes-vous aller tout à l'heure ? "

"On a fait un tour de Musutafu" répondit sereinement le héros.

"On est aussi passé voir mes parents" ajouta Ochaco.

Avant que quelqu'un ne puisse rajouter quelque chose, Izuku questionna Ochaco du regard. Elle lui répondit d'un simple clin d'œil, elle ne voulait pas inquiéter les parent d'Izuku en leur disant qu'ils étaient morts. Enfin, il espérait que c'était ça, la raison. Eri fit elle aussi les gros yeux à la brune mais elle n'ouvrit pas la bouche pour protester.

"Je présume que tes parents sont aussi gentils que toi. Vous vous êtes bien amusez ? La prochaine fois que tu les vois dit leurs de passer" continua Inko.

"Oui, ils sont vraiment sympas" lui mentit son fils, pas qu'il en doutait mais il ne les a jamais vu...

"Et donc ? " demanda sa mère

Un blanc suivit. Ochaco et Izuku se regardèrent, pas certain de la réponse attendue puis regardèrent Inko.

"Le mariage et les enfants c'est pour quand ?! " demanda-t-elle.

Les deux concernés se mirent à rougir.

"MAMAN ! " cria Izuku très gêné pendant qu'Ochaco était bouche bée.

"T'es pas sérieuse" rigola le mari de la petite femme.

"Je préfère demander, on ne sait jamais" dit-t-elle en se levant et en commençant à débarrasser la table.

Eri observa les deux adultes, se demandant si, ce qu'avait dit sa grand-mère, se réaliserait un jour. En tout cas, du plus profond d'elle-même, elle l'espérait. Certes le début, de leur relation fut catastrophique mais maintenant qu'elle avait appris à la connaitre, elle ne voulait pas la voir partir. Elle était heureuse, son père était heureux et Ochaco aussi ! Elle ne voulait pas que ça s'arrête. Elle l'aimait et ne voulait pas la perdre. Mais une sorte de sentiment lui disait que quelque chose de mauvais allait se passer la concernant mais pour l'instant, pendant que tout le monde était heureux et rigolait, elle préférait garder ça pour elle ou, en tout cas, pour l'instant. La journée fut tellement belle qu'elle ne pouvait pas la gâcher et puis si c'était faux...        

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𝔅𝔬𝔫𝔧𝔬𝔲𝔯 / 𝔅𝔬𝔫𝔰𝔬𝔦𝔯 / 𝔅𝔬𝔫𝔧𝔞𝔪𝔟𝔬𝔫 !

𝔍'𝔢𝔰𝔭𝔢̀𝔯𝔢 𝔮𝔲𝔢 𝔠𝔢𝔩𝔞 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔞𝔲𝔯𝔞 𝔭𝔩𝔲 𝔢𝔱 𝔬𝔫 𝔰𝔢 𝔯𝔢𝔱𝔯𝔬𝔲𝔳𝔢 𝔟𝔦𝔢𝔫𝔱𝔬̂𝔱 𝔭𝔬𝔲𝔯 𝔩𝔞 𝔰𝔲𝔦𝔱𝔢 !

𝔒𝔫 𝔢𝔰𝔱 𝔞̀ 𝟽𝟽𝟶 𝔪𝔬𝔱𝔰.

𝓩𝔞𝔦̈𝔯𝔦𝔱𝔥_𝔇𝔞𝔰 (𝓩𝔬𝔢́ G𝔞𝔪𝔢𝔰)