Chapitre 10 - Je te fais pitiée

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"Soit franc avec moi. Si tu as fait tout ça pour moi c'est parce que je te fais pitié ! " cria-t-elle.

Izuku ne comprit pas pourquoi elle lui avait dit ça. Ils parlaient de quoi avant qu'ils arrivent ? Pourquoi elle pensait ça ? S'il l'aidait c'est juste parce que son cœur lui avait dit mais jamais parce qu'elle lui faisait pitié. Après tout, il l'aime mais il n'a pas encore le courage de lui dire en face. La voir pleurer était horrible. C'était comme si son cœur se brisait en mille morceaux. Il l'a pris dans ses bras pour essayer de la calmer et il lui a dit : "Pourquoi tu me ferais pitié ? "

"J'ai perdu mes parents, je travaille dans un restaurant pas du tout connu, je gagne à peine 200 par mois, j'ai besoin d'un deuxième job pour vivre et j'en passe" pleura-t-elle.

"Tu ne me fais pas pitié, Uraraka. Si je t'aide, c'est que mon cœur me l'a demandé. Et puis, j'étais bien obligé d'arrêter ce braquage" finit-il.

"Merci, alors, d'être là pour moi" remercia la jeune femme.

Izuku et Ochaco restèrent à s'étreinte pendant assez longtemps et pendant leur discussion, ils n'avaient pas remarqué que les parents d'Izuku étaient sortis et surtout l'heure qu'il était quand, d'un coup, une petite fille sauta sur eux et rejoignit le câlin, ce qui les fient sursauter.

"C'est pas sympa de m'abandonner" dit la petite aux deux adultes.

Les deux tourtereaux se lâchèrent et regardèrent la plus jeune.

"C'est papy Might et mamie Inko qui sont venus me chercher, si ça vous intéresse" informa-t-elle en colère.

"Désolé, chérie. Je n'ai pas vu l'heure" s'excusa le héros en prenant sa fille dans ses bras.

"Vous êtes enfin ensemble ? " demanda Eri qui vit les deux adultes rougir. "Si ce n'est pas le cas, pourquoi vous vous faisiez un câlin" demanda la fillette.

"Pour rien ! " crièrent la brune et le brocoli.

"C'est louche" murmura la fille du héros.

"Je pense qu'il faudrait que je rentre" dit la brunette.

Izuku acquiesça et posa sa fille par terre pour aller aider Ochaco avec sa valise. Une fois qu'ils eurent fini, ils descendirent tous ensemble et ils se dirigèrent vers le restaurant mais ce qu'ils ont vu en arrivant leur a vraiment déplu. Les fenêtres du restaurant étaient cassées, pareil pour celles de l'étage. Tout l'intérieur était saccagé. La cuisine aussi. Sur le chemin avant les chambres, ils virent Isa.

"Isa ! Que s'est-il passé !? " demanda Ochaco.

"On sait fait cambrioler et en plus de ça, on est ruiné, désolé ma petite mais tu vas devoir déménager et trouver un autre métier. Au passage, on n'est pas entré dans ta chambre. Je ne sais pas les dégâts qu'il y a" finit le chef cuisinier.

La petit « famille » monta à l'étage et vu la chambre sans dessus-dessous, l'armoire et le lit été défoncés, la fenêtre brisée et ses vêtements en vrac par terre. On aurait dit un décor post-apocalyptique comme dans les jeux vidéos. Ochaco regarda sa chambre dans laquelle elle avait vécu plus de dix ans, comme une enfant sur le point de pleurer, tout été détruit. Elle alla au milieu de la pièce pour ramasser un cadre. C'était la photo qui lui restait de ses parents et elle. Il était fendu. Izuku s'approcha et regarde la jeune femme avec tristesse. Qui a bien pu faire ça ? Eri couru jusqu'à la jambe d'Ochaco et la serra.

"Je crois que tu vas devoir rester avec nous" dit la petite à la jambe de la brune.

"Elle a raison" lui dit Izuku en posant sa main sur son épaule.

Ils se regardèrent et commencèrent à ranger toutes les affaires non abimées. Ce qui prit peu de temps. Beaucoup des vieilles affaires d'Ochaco n'étaient pas réutilisable mais ils firent avec. Ils eurent vite fini. Eri partit devant avec la valise laissant Ochaco et Izuku seuls derrière. Un silence assez inconfortable s'installa. Il faillait qu'ils parlent.

"Si ton métier de serveuse au cabaret n'est pas suffisant, tu peux venir travailler à l'agence, on te trouvera une place, tu peux prendre mon argent aussi" lui dit-il. "Il y a des vélos dans le garage et après je peux t'apprendre à conduire pour que tu passes ton permis" finit-il.

"Merci, Midoriya. J'aimerais te rendre la pareille, un de ces jours" lui révéla-t-elle.

"Tu me l'a déjà rendu en gardent Eri, tu sais" lui dit-il.

Ils continuèrent de marcher jusqu'à la voiture puis ils montèrent et retournèrent chez Izuku. Le trajet fut, lui aussi, silencieux. Arrivés dans l'appartement, Eri monta dans sa chambre jouer pendant que les adultes allaient dans la chambre d'amis pour la ranger. Deux bonnes heures plus tard la chambre était rangée et Ochaco alla s'installer. Izuku redescendit et, dans le plus grand silence, prit le cadre photo fissuré. Il alla chercher un nouveau cadre. Avec la plus grande délicatesse, reprit la photo, la mit dans le nouveau cadre et l'accrocha avec les autres photos. Ochaco avait enfin finit de s'installer mais elle ne trouvait plus sa photo.

"Midoriya !" cria-t-elle en descendant. "As-tu vu ma photo ? " demanda la brune.

Izuku apparut et lui montra le mur. Elle ne comprit pas tout de suite puis elle vu, accrochée, sa photo avec celles de de la famille d'Izuku. Elle le regarda puis lui sourit.

"Tu vis ici, maintenant, alors disons que tu fais partit de notre bulle, notre famille" dit-il.

Elle regarda les photos. Il y avait Inko, Izuku, Eri et All Might enfin Toshi mais pas son père.

"Il n'y a pas de photo de ton père ?! " dit-elle en même temps surprise et interrogative sur le pourquoi du comment.

"A vrai dire, c'était qu'un abruti qui a trompé ma mère. Il est mort, il y a cinq ans" dit-il avec amertume dans la voix.

"Ok, je vois" répondit-elle.

"Désolé, c'était un peu violent" s'excusa le héros quand son téléphone sonna.

Il sortit de la pièce et décrocha.

"Deku !" appela son interlocuteur.

"Oui, Mélissa ? " demanda-t-il.

"J'ai une mission pour toi, vient voir à l'agence" finit-elle.

"Ok, à tout de suite" répondit Izuku.

Il retourna dans le salon et s'apprêta à sortir quand Ochaco lui demanda où il allait.

"J'ai une mission" dit-il.

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𝔍'𝔢𝔰𝔭𝔢̀𝔯𝔢 𝔮𝔲𝔢 𝔠𝔢𝔩𝔞 𝔳𝔬𝔲𝔰 𝔞𝔲𝔯𝔞 𝔭𝔩𝔲 𝔢𝔱 𝔬𝔫 𝔰𝔢 𝔯𝔢𝔱𝔯𝔬𝔲𝔳𝔢 𝔟𝔦𝔢𝔫𝔱𝔬̂𝔱 𝔭𝔬𝔲𝔯 𝔩𝔞 𝔰𝔲𝔦𝔱𝔢 !

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𝓩𝔞𝔦̈𝔯𝔦𝔱𝔥_𝔇𝔞𝔰 (𝓩𝔬𝔢́ G𝔞𝔪𝔢𝔰)



Ma Serveuse (IzuOcha)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant