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Les rues désertes de la ville se déploient devant moi, recouvertes d'une pluie fine qui s'infiltre jusque dans les mailles de mon cardigan. Chaque pas résonne dans le silence, on pourrait presque entendre mon cœur qui tambourine dans ma poitrine et le chaos de papillons tourbillonnant dans mon ventre.

L'hôtel se dresse enfin devant moi, imposant et intimidant. Lui aussi est là et dès que je l'aperçois, je sens un baume apaisant m'envelopper. Sa silhouette bien dessinée, un colosse de béton contre lequel il est adossé, et une cigarette illuminant son visage impassible, comme si chaque bouffée qu'il inhale était une tentative désespérée de maintenir en vie quelque chose en lui. Je presse le pas, le souffle court. Les papillons dans mon ventre se sont envolés avec ma sérénité.

— Pourquoi tu fumes ?  lui demandé-je sans même avoir pris le temps de respirer à nouveau.

Il fixe la valise qui se trouve à ses pieds, celle qui je crois, doit contenir ses affaires, car nous devons passer la nuit ensemble dans cet hôtel.

— C'est tout ce que tu as laissé chez moi. Prends-la et disparais. Je veux plus te voir.

Je me fais poignarder par sa voix tranchante, aussi glaciale que la pluie qui s'obstine à me tremper jusqu'aux os. Un moment de silence s'étire, languit jusqu'à ce que je le brise, hésitante.

— Attends... s'il te plaît, parle-moi...

Je tente de saisir son visage entre mes mains pour le forcer à me faire face, mais il tourne brusquement la tête et allume une nouvelle cigarette. Je ressens soudain un brouillard mental. J'arrive tout de même à remarquer la frénésie avec laquelle il fume et à me demander pourquoi c'est vital pour lui à cet instant précis.

Je le connais et je sais que ce poison est pour lui une façon de se tuer à petit feu car quelque chose le consume de l'intérieur...

— Pourquoi tu compliques toujours les choses ? Pourtant c'est simple : je ne veux plus de toi. En fait, je n'ai jamais voulu de toi, crache-t-il, évitant obstinément mon regard.

— Je ne te crois pas. Tu peux duper n'importe qui, mais pas moi. Tu...tu...

Ma voix se noie dans les sanglots qui menacent d'inonder mon visage. Il reste muet et se dirige vers la limousine noire stationnée à quelques mètres. Je le poursuis, collée à lui tel un vieux chewing-gum contre la semelle de ses mocassins Christian Louboutin.

— Wildwood, pourquoi ? Que se passe-t-il ?

Il ouvre la portière arrière de la limousine, mais se retourne une dernière fois, toujours en évitant de croiser mon regard. D'un air méprisant, il fixe sa montre dorée qui doit valoir plus chère que le prix de tout ce que je possède.

— Justement, Moore, il ne se passe rien entre nous. Il ne s'est jamais rien passé.

Les larmes que je retenais finissent par s'échapper, trahissant le naufrage de mon cœur.

L'homme qui se tient devant moi n'est qu'un mirage, le reflet de celui que je détestais et une ombre de celui que je croyais connaître. A-t-il seulement existé ? Ou ai-je été aveuglée par des verres teintées de mensonges ?

D'un geste ferme, il me donne une grande enveloppe, que je prends d'une main tremblante. En l'ouvrant, le monde semble se dérober sous mes pieds : une ordonnance restrictive.

Le ciel ne présente aucune once de clarté, pourtant, il glisse des lunettes de soleil sur ses yeux, cachant la seule façon qu'il me reste de transpercer son âme, et prononce les mots qui sonnent comme une sentence :

— Reste loin de ma famille et moi. J'espère que le message est clair.

Il monte dans la limousine, me laissant faiblir, presque mourir. Je m'effondre sur le parking, une main agrippée à ma poitrine, là où mon cœur battait autrefois.

Le jour où j'ai dit à ma petite sœur que Christopher Wildwood n'était pas humain, je disais la vérité. Car un humain est doté d'un cœur.

Lui, il n'en a pas.

Et malgré tout l'argent qu'il peut posséder, il vient de me prendre le mien gratuitement.

Et malgré tout l'argent qu'il peut posséder, il vient de me prendre le mien gratuitement

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Its me, hi !

Premièrement, merci de t'être rendu jusqu'à lire ceci !

Mon retour sur Wattpad avec en plus une nouvelle histoire est très inattendu. J'étais à un moment de ma vie où je n'arrivais plus à écrire, le perfectionnisme et le manque de confiance en moi étaient à leur prime. Je me suis rendu compte que l'histoire que j'écris depuis déjà 2 ans, me tient trop à cœur et que c'est la raison pour laquelle je me mets autant de pression, que je bug devant la page blanche de mon ordinateur. Bien sûr, Heartstring of Rivalry me tient tout aussi à cœur, mais je l'écris en mode jardinière (Oui oui, même moi j'y crois pas😂) et je me laisse porter par cette histoire. On verra bien où ça nous mènera, haha ! Je sors de ma zone de confort en passant du YA/triangle amoureux soft pour une romance Enemies to Lovers plus mature (Des nouveaux Blair & Chuck de Gossip Girl ou des Ruby Bell & James Beaufort de Maxton Hall, à ma façon.)

Dans un monde idéal, je posterai un chapitre chaque vendredi. Dans mon monde à moi, il est possible que je saute une ou deux semaines de temps en temps 🤣

Bref, je vais arrêter ici parce que sinon mon message sera plus long que le prologue. En gros, je voulais dire que je suis contente de revenir ici. Full love 💗

Heartstring of Rivalry : Discover me | EN COURSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant