𝐈𝐥 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐨𝐢𝐬...

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Alaïa toujours su qu'elle était différente. Une histoire de vie marquée par des secrets, des trahisons et des souffrances inimaginables. Née dans des circonstances tragiques, Assiya n'a jamais connu sa mère, déclarée morte à sa naissance.

Son père, incapable de surmonter le chagrin et les tensions culturelles avec la famille colombienne de sa femme, qui rejette Alaïa. Cette famille, qui n'a jamais accepté l'union mixte, reporte sur elle toute leur rancœur et leur haine du à la mort de sa mère à sa naissance.

Grandissant dans une maison où elle est invisible aux yeux de son propre père, Alaïa est élevée à sa naissance par la mère de son père qui l'élèvera au mieux . La solitude devient sa compagne la plus fidèle.

Flashback

Alaïa, âgée de six ans, était assise dans le fauteuil du salon, ses genoux ramenés contre sa poitrine. Triste à l'idée que son père ait encore refusé de la voir. Elle fit une énième tentative pour le voir.

Elle toqua à la porte de sa chambre.

Alaïa: Papa, est-ce que je peux te parler ?

Assan: Qu'est-ce que tu veux,Alaïa ?

Alaïa: - Je voulais juste... te demander si tu pouvais m'aider avec mes devoirs.

Assan: - Je t'ai déjà dit que je n'avais pas de temps à perdre pour toi ! Dégage !

Alaïa: - Pourquoi tu ne m'aimes pas ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ?

Assan frappa violemment dans le mur, faisant sursauter Alaïa. Sa colère éclata comme un volcan.

Assan: - Tu veux savoir pourquoi ? Parce que tout est de ta faute ! Ta mère est morte à cause de toi ! Tu es une malédiction, Alaïa ! Chaque fois que je te regarde, je vois la femme que j'aimais et que j'ai perdue à cause de toi !

Alaïa recula, terrorisée par la rage de son père.

Alaïa: - Mais papa, je n'ai rien fait de mal... Je voulais juste être aimée...

Assan: - Tu es la cause de tous mes malheurs ! La famille de ta mère te déteste, et moi aussi ! Tu ferais mieux de disparaître, tu n'es qu'un fardeau !

Alaïa s'enfuit en pleurant, son cœur lourd de douleur et de rejet. En tapant sur la porte à plusieurs reprises, elle attira l'attention de sa grand-mère paternelle, Mariam, qui se précipita vers elle.

Mariam: - Qu'est-ce qui se passe, ma petite ? Pourquoi tu pleures ?

Alaïa : - Papa dit que tout est de ma faute... que maman est morte à cause de moi...

Mariam se pencha et prit Alaïa dans ses bras, essayant de la consoler.

Mariam: - Chut, ne pleure pas, ma chérie. Ton père est en colère, mais ce n'est pas ta faute. Tu n'as rien fait de mal.

Alaïa: - Mais il dit qu'il me déteste... qu'il veut que je disparaisse...

Mariam: - Ton père est aveuglé par la douleur, il ne sait pas ce qu'il dit. Tu es une petite fille merveilleuse, Alaïa, et ta mère serait fière de toi.

Assan sortit de sa chambre, avec une cagoule.

**Il faut savoir que je n'ai jamais vu son visage le boug il jouait au no face il voulait pas que je le vois un daron pathétique**

Assan: - Qu'est-ce que tu fais avec cette batarde ? Ramène-la loin de moi !

Mariam: - Assan, tu es allé trop loin cette fois. Elle est ta fille, pas un punching-ball pour ta colère !

Assan: - Elle est la cause de tous mes problèmes donc je l'a considère pas comme telle ! Toute façon tu comprends rien !

Mariam: - Ce que je comprends, c'est que tu es en train de détruire ta propre fille avec ta haine. Si tu continues comme ça, tu vas la perdre pour de bon.

Assan: - Je m'en fous ! Qu'elle disparaisse, ça me fera des vacances !

Mariam serra Alaïa plus fort contre elle, ses yeux remplis de larmes de tristesse et de colère.

Mariam: - Viens, ma petite. On va s'éloigner de toute cette folie.

Elles quittèrent la maison, laissant Assan seul avec sa colère destructrice. Mariam murmura des mots réconfortants à Assiya, essayant de réparer les dégâts causés par la cruauté de son père.

Mariam: - Rappelle-toi, Assiya, tu n'es pas seule. Tu as encore une famille qui t'aime, et je serai toujours là pour toi.

Assiya hocha la tête, ses larmes se calmant légèrement, réconfortée par la présence rassurante de sa grand-mère.

Fin du flashback

À l'école, sa différence physique fait d'elle une cible. Petite, un peu ronde, avec peu de cheveux, elle subit moqueries et harcèlement dès son plus jeune âge. Cette maltraitance ne s'arrête pas aux portes de l'école.

À dix ans, elle était souvent seule, évitant les autres élèves qui la harcelaient sans cesse.

Flashback

Amina: - Regardez, c'est Alaïa la chauve ! Elle est tellement grosse qu'elle pourrait rouler jusqu'à chez elle !

Sarah: - Et ses habits, on dirait qu'ils sont faits pour un sac à patates !

Alaïa , les larmes aux yeux, se tourna vers ses harceleuses.

Alaïa: - Pourquoi vous êtes méchantes avec moi ? J'ai rien fait...

Amina: - Parce que t'es bizarre et moche !

Alaïa: - Arrêtez, s'il vous plaît. Vous savez pas ce que je ressens.

Sarah: - Oh, la pauvre petite. Tu veux qu'on pleure pour toi ?

Les rires reprirent, mais cette fois, Alaïa sentit un peu plus de colère monter en elle, même si elle ne savait pas encore comment la canaliser.

Fin du flashback

À l'âge de 10 ans, son calvaire prend une nouvelle dimension. Des membres de la famille de sa mère la kidnappent, l'amenant loin de son père, sa grand mère qui comptait plus que tout , loin de sa maison. Là, elle est confiée à ses oncles.

La torture psychologique et physique qu'elle subit est insoutenable. Depuis qu'Alaïa est arrivée chez ses oncles, sa vie est devenue un enfer de maltraitance. Raphaël et Santiago la battent avec des ceintures, éteignent leurs cigarettes sur sa peau. Ils l'enferment parfois dans une caisse en bois pendant des jours, sans lumière ni ventilation. Ils ont spécialement fait une pièce à côté de la chambre où ils font leurs rapports sexuels avec différentes femmes.

Ils lui disent constamment qu'elle est inutile et la privent souvent de nourriture. Santiago l'a déjà obligée à plonger les mains dans l'eau bouillante, provoquant des douleurs insupportables. Alaïa vit dans la terreur, chaque jour étant une lutte pour survivre à leurs cruautés.

Ses grands-parents maternels, bien que présents, sont trop âgés et impuissants pour la protéger réellement. Leur amour est une maigre consolation dans un océan de souffrances. Malgré cette vie difficile,Alaïa trouve du réconfort dans sa foi. Très religieuse, elle pratique l'islam avec dévotion, trouvant dans ses prières une force intérieure qui lui permet de tenir bon.

À suivre...

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𝐋𝐞𝐬 𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞́Où les histoires vivent. Découvrez maintenant