𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒Je respire difficilement, la barre de fer glissant de mes mains ensanglantées. L'homme est inconscient par terre, du sang coulant de sa tête. Je prends quelques instants pour reprendre mes esprits, mais la réalité me frappe soudainement avec une force brutale. J'allais me faire violer.
Je m'effondre en larmes, mes sanglots étouffés par la terreur et le soulagement. Je serre mon chat contre moi, ses ronronnements essayant de m'apaiser.
Je me ressaisis tant bien que mal, essuyant mes larmes. Je dois partir, et vite. Je prends la barre de fer avec laquelle j'ai frappé l'homme et m'approche de la porte de ma chambre. Utilisant la barre de fer pour actionner la poignée, j'arrive enfin à ouvrir la porte.
Je me précipite hors de cette chambre, mon esprit concentré sur ce que je dois faire. Je fouille la cuisine, prenant autant de nourriture que je peux trouver. Je trouve un sac et y mets tout ce que je peux emporter. Par mesure de sécurité, je prends aussi un couteau, mon cœur battant encore à cause de ce qui vient de se passer.
Ensuite, je me rends dans la chambre de ma grand-mère. Ses vêtements sont encore là, soigneusement rangés. Je prends quelques vêtements, assez pour tenir quelques jours.
Je retourne dans ma chambre, le cœur battant, et j'emballe tout. Mon chat me regarde, comme s'il comprenait la gravité de la situation. Je le prends doucement et le mets dans le sac, le laissant sortir sa tête pour qu'il puisse respirer.
Mon esprit tourne à plein régime, cherchant la prochaine étape. Je dois trouver la carte bancaire dont m'a parlé ma grand-mère. Je fouille dans les tiroirs, les placards mais en vain je ne la trouve pas.
Un moment je marche et le parquet grince donc je m'abaisse pour voir et je vois que y a un petit trou, donc je soulève et je vois une Boite noire je la prends et j'ouvre.
À l'intérieur, je trouve non seulement la carte bancaire, mais aussi une photo de ma mère quand elle était petite. Mon cœur se serre en voyant son sourire innocent. Je prends la photo, la glisse avec la carte dans mon sac, et respire profondément.
Je suis prête à partir. Je ne sais pas où je vais, mais je sais que je dois fuir cet enfer.
Une fois dehors, je me retrouve dans cette forêt dense, presque amazonienne, qui entoure la maison de mes oncles. La peur et l'adrénaline me poussent à avancer rapidement, le sac contenant mon chat serré contre moi. Je respire lourdement, chaque pas me rapprochant de la route.
Enfin, j'aperçois le bord de la route. Mon cœur bat la chamade. Je sors mon téléphone de ma poche, mais il est en piteux état après l'altercation avec mes oncles. L'écran est fissuré, et la batterie est presque à plat.
Je tente de commander un Uber, mes doigts tremblant et mes larmes qui tombent sur l'écran fissuré. Le pourcentage de batterie est de 2%, et je prie pour que cela suffise. J'appuie sur "commander", regardant l'écran avec anxiété.
Miraculeusement, la commande passe, et le téléphone s'éteint aussitôt. Je serre le sac contre moi, mon chat miaulant doucement en réponse à ma tension. Quelques minutes plus tard, les phares d'une voiture apparaissent au loin. Le Uber arrive enfin.
Je monte dans le Uber, la peur nouant mon estomac en voyant que le conducteur est un homme. Il essaye de commencer une discussion, mais je l'interromps rapidement.
Alaïa :J'ai un couteau, alors vous avez intérêt à ne rien tenter, je dis d'une voix ferme, cachant mon anxiété.
Il hausse les sourcils mais ne répond pas, se contentant de démarrer la voiture. Je lui donne la ville où je veux aller et lui demande de me déposer chez un vétérinaire une fois là-bas. Il accepte, et nous partons.
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𝐋𝐞𝐬 𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞́
ActionPour elle, l'amour ne faisait pas partie de ses projets, jusqu'au jour où il entra dans sa vie.