Une semaine s'était déroulée depuis leur départ du cabinet. Harvey et Donna profitaient de leurs derniers instants dans la ville de New York. Ils avaient décidé d'un commun accord de se balader au cœur du Central Park, ne pensant à rien d'autre qu'à eux, loin des affaires, loin de la pression engendrée ces derniers temps. Sereins, la mine radieuse, les jeunes mariés marchaient croisant quelques joggeurs occupés dans leur routine quotidienne. Le temps était au beau fixe, l'air frais, ils s'arrêtèrent près d'un des lacs artificiels et s'assirent sur un banc en bois vert.
- C'est agréable ! S'exclama Donna fermant les yeux un instant.
- En effet, affirma son époux en dévisageant sa femme. La vue est magnifique !
- J'aime cet endroit, cela atténue la froideur de tous ses gratte-ciels, s'exclama-t-elle en observant les arbres.
- C'est vrai que c'est beau, calme, j'avais presque oublié que cet endroit existait. Il faut dire que mes journées étaient chargées.
- Les miennes aussi, mais j'essayais de temps en temps de trouver un moment pour me ressourcer, me reconnecter à la nature.
- Je comprends, lui assura son époux. Personnellement, c'est dans la musique que je trouvais de la sérénité. Chacun sa manière de décompresser.
- Ce n'est pas faux. L'opéra est un art qui se rapproche de cette sensation.
- Peut-être pour toi, Donna. Je t'avoue que ce n'est pas ma tasse de thé.
- J'avais deviné, tu préfères boxer c'est plus libérateur pour toi. Ne me demande pas de t'accompagner à tes séances, je te préviens.
- Si tu ne me demandes pas de t'accompagner à l'opéra, ça me va, sourit Harvey avec un air mystérieux.
- Pourquoi tu souris comme ça ? L'interrogea-t-elle curieuse.
- Parce que j'ai un petit cadeau pour toi.
- Harvey, arrête, tu sais que je n'en ai pas besoin. Être avec toi me comble au plus haut point.
- Je sais, mais je voulais me rattraper pour tout ce que tu as fait pour moi toutes ces années. Regarde derrière toi. Sa femme jeta un coup d'œil derrière elle à la recherche de ce cadeau. En vain.
- Je ne vois que le soleil qui poudroie et l'herbe qui verdoie, plaisanta Donna en citant le conte de Perrault.
- Je n'ai absolument aucune idée de ce que cela veut dire, avoua Harvey en riant.
- Traduction: Je ne vois rien du tout si c'est plus simple pour toi, il faut se cultiver de temps en temps, monsieur Specter.
- J'étais bien trop occupé à jouer au baseball, madame l'amatrice de littérature.
- Tu connais au moins Shakespeare ? Le taquina-t-elle.
- Je ne connais qu'une certaine Ophélia rousse. Plus sérieusement, regarde sur le banc.
Elle vit enfin ce que Harvey avait fait. Il y avait un petit panneau argenté avec des phrases gravées dessus. A Central Park, les gens pouvaient « adopter » un de ces bancs moyennant une forte contrepartie financière. Son mari avait fait graver quelques phrases échangées lors de leurs vœux. « J'ai enfin compris que tu étais tout pour moi. Sans toi, je suis vide, tu m'as changé et tu as changé ma vie pour toujours ». Ces phrases était signées des initiales de son mari entremêlées à celles de Donna.
- Harvey, je... tu ...., bredouilla-t-elle très émue.
- Cela fait la troisième fois que tu perds tes mots. Cela veut dire que j'ai réussi à ...
VOUS LISEZ
Une nouvelle vie.
FanfictionMon histoire se situe juste après le mariage de Donna et d'Harvey vers la fin de l'épisode 10 de la saison 9. Voyons comment va évoluer ce couple qui nous a fait tant rêvé ! Merci au créateur, aux scénaristes et surtout aux acteurs merveilleux que s...