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1 semaine.

7 jours.

168 heures.

604 800 secondes

"Gabriel, tu dois monter sur le plateau dans 10 minutes."

Le dernier grand débat avant les élections allait avoir lieu. Chaque adversaire était sur les nerfs, prêt à en découdre.

- Jordan ne te laisse pas avoir par les attaques de Attal.

- Oui, Marine répondit Jordan concentré sur ses fiches.

De son côté, Gabriel était tout autant nerveux. Une semaine, c'était écoulé depuis leur bousculade dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Il était toujours contrarié par ce qu'il avait découvert chez Jordan. Il n'avait plus la force de chercher des réponses, il devait se protéger.

" Je sens déjà son regard sur moi, fais chier."

Gabriel finissait d'ajuster sa veste de costume, puis il commença à rejoindre le plateau. Une boule au ventre, une angoisse grandissante, il n'avait pas adressé un mot à Jordan depuis sa découverte.

Son cœur, c'était protégé, il s'était verrouillé en même temps qu'il s'en voulait. Il avait laissé entrer Jordan dans sa vie, il lui avait fait confiance mais  malgré toutes les peurs qu'il lui avait confiées celui-ci l'avait trahi.

" Je devais m'en douter, c'est un Bardella"

Il sentit la haine lui montait aux joues, il essaya de se calmer avec des grandes respirations. Il allait passer à l'écran devant la France, et il ne voulait pas que son animosité envers son adversaire puisse se voir où se sentir.

Gabriel se plaça à sa place, il salua les différents adversaires autour de lui. Son stress le poussait à balayer la salle pour trouver celui qu'il appréhendait tant de voir. Mais il en manquait un.

Jordan.

Il arriva le dernier, il s'avanca et serra la main aux autres représentants de partis.

- Bonsoir Monsieur le Premier ministre.

Son ton était glaciale, si froid que Gabriel ressentit tout son corps se figer. Il se contenta d'acquiescer d'un hochement de tête.

" Heureusement qu'il y a quelqu'un entre nous."

Le débat avait commencé depuis plusieurs minutes, les questions fusées, c'était vif, et chacun voulant donner son point de vue.

Entre les deux amants la tension était palpable, chacun se coupant la parole ne laissant pas un moment de répit à l'autre.

- Qu'en est-ce que vous mentez, c'était à l'époque où c'est aujourd'hui monsieur Bardella ?

- Oh, restait élégant monsieur Attal.

Gabriel contracta sa mâchoire sous le ton de Jordan. Sous les apparences du débat, c'était des attaques visé envers Jordan, et il l'avait bien compris.

- Non mais répondait monsieur Bardella.

Jordan se retenait d'exploser de rire, ou de rigoler nerveusement du moins.

" Il veut vraiment régler ses comptes devant la France entière."

Leurs échanges prirent une nouvelle tournure, ou la provocation était de mise.

- Non mais restait élégant Monsieur Attal reprit Jordan toujours sur le même ton moqueur.

La présentatrice coupa leur dialogue en essayant de les amener à un autre sujet, on pouvait sentir leurs malaises à des kilomètres.

Leurs regards se soutenaient mutuellement, un regard de défi. La provocation prit le dessus et cela devenait même amusant pour eux.

Chacun voulant montrer à l'autre qui avait le dessus.

- Quand je vous ai traité de menteurs tout à l'heure vous m'avez dit que j'étais irrespectueux dit Gabriel avec un sourire en coin.

- Un point partout répondit Jordan avec un sourire malicieux.

Le débat touchait à sa fin.

" Il m'insupporte."

Gabriel tremblé nerveusement, son agacement l'avait rendu exécrable.

"Comment j'ai pu m'attacher à lui."

Il se dirigea vers sa loge, il sentit derrière lui une présence, dans la fureur du plateau télé. Il se retourna et aperçu Jordan. Il s'était mis à le suivre, rapidement, trop rapidement au goût de Gabriel.

Il nu pas le temps d'arrivée à destination qu'un bras attraper son coude d'un geste brusque. Il fut glissé à travers une porte très vite, il eut le temps de voir un encadrement de porte puis celle-ci que se referma.

Le corps de Jordan s'écrasa sur celui du Premier ministre qui était bloqué entre la porte et lui.

Leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre, Gabriel sentit la respiration de Jordan s'échouer sur ses lèvres. Ses yeux remontés petit à petit au niveau de ceux de Jordan. Son regard parcourait son visage, détaillent chaque trait qu'il n'avait pas pu voir, n'y toucher depuis plusieurs jours.

" Gabriel retient, toi ne commence pas".

Jordan posa une main sur la porte au-dessus de la tête de Gabriel ce qu'il l'emprisonna un peu plus. Avec son autre main, il remonta du bout de ses doigts jusqu'à la taille de son adversaire. Il commençait par le haut de sa cuisse remontant doucement par le bas de son ventre jusqu'à arriver à sa taille ou il la tenait fermement.

Gabriel soutenait son regard dans un espoir de réprimer son désir qui ne faisait qu'augmenter. Il ne voulait pas que Jordan puisse discerner ses pensées.

- Tu comptais vraiment régler tes comptes devant la France entière ?

Gabriel fronça les sourcils sous l'attaque de Jordan. Ses mâchoires se serrant, laissant apparaître les traits de son visage.

- Tu es si...

- Si énerver et contrarié le coupa Gabriel.

Il remonta ses mains sur le torse de Jordan, ce qui provoqua un frisson sur sa peau.

À présent, Gabriel voulait reprendre le contrôle.

- Si tu veux jouer à ce jeu Jordan, tu perdras.

Leurs fronts se rapprochaient , de plus en plus jusqu'à être collé l'un à l'autre.

- Quel jeu ? J'ai déjà gagné répondit Jordan.

" Un grand malade oui".

Jordan remonta sa main jusqu'au cou de Gabriel, il caressait celui-ci avec son pouce. La tête de Gabriel ne peut s'empêcher de tourner pour ne pas succomber au charme de Jordan offrant toute sa peau à lui.

Jordan se rapprochant de sa peau dangereusement, pour lui susurrer à l'oreille.

- Tu perdras le contrôle avant moi, mais si tu veux jouer, le jeux commence.

Gabriel frissonné sous le chuchotement proche de son oreille.
Ça devenait de plus en plus dur pour lui de lui résister.

Heureusement pour lui Jordan se décolla brusquement de son corps.

Sans un mot, il tourna le dos à Gabriel.

- À bientôt Gabriel.

Gabriel tourna les talons et quitta la pièce.

" Il croit pouvoir me contrôler."

Il était amusé par la situation bien que son corps avait été secoué par le contact avec le corps de celui qui repoussait.

Il était prêt à montrer à Jordan que c'était lui qui mener la danse, mais au fond de la lui la blessure de la trahison grandissait encore.

- À force de jouer avec le feu, on fini par se brûler Jordan chuchota Gabriel en direction de sa loge.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 13 ⏰

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DES SOURIRES DANS L'OMBRE. ATTAL X BARDELLA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant