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Jordan avait le même âge que Gabriel à quelques années prêt, ce qui en faisait les deux têtes montantes les plus importantes de la politique. Tous les opposés, et pourtant Jordan avait toujours était intrigué par lui, plus jeunes déjà en faisant leurs études, il ne savait pas l'expliquer, mais dès qu'il était en sa compagnie, il se sentait gêné et perturbait. Il l'avait toujours observé dans l'ombre essayant de le cerner, mais jamais il n'avait réussi à créer un lien avec lui. À vrai dire, Gabriel était très bien entourer et déjà porter par une vague politique. Très vite leurs chemins, on prit des routes différentes le laissant toujours avec cette amertume.
Au fond de lui, il avait toujours cette part de lui qui aurait voulu connaître Gabriel, mais les choses n'avaient pas fonctionné comme il l'aurait voulu.
Serait ce de l'admiration ou de la fascination ?
Maintenant que tout deux était en concurrence, comment pouvait- il refoulait ses sentiments cacher depuis plusieurs années. Il était attaché à sa famille politique qui lui avait tout donné.
Comment pourrais-je les trahir ? Se demande-t-il.
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Les semaines, s'étaient écoulées et le grand débat avec tout les partis politique arrivait.
Le jour, j, Gabriel arrivait sur le plateau confiant et sûr de lui, il s'était préparé à affronter ses adversaires. Surtout celui qui l'agaçait au plus au point, Bardella.

En arrivant sur le plateau, il tomba directement sur Jordan qui regardait ou était sa place. Il s'approcha de lui pour lui serrer la main poliment, même si la dernière personne qu'il avait envie de voir était lui.

- Bonsoir monsieur Bardella dit-il en tendant sa main.

- Ravi de vous voir, monsieur répondit Jordan en serrant sa main avec délicatesse et toujours ce sourire qui pouvait agacer le Premier ministre.

Chacun prit place, le débat commençait chaque adversaire avait des arguments affûtés et précis. Les réponses fusées à toute allure laissant peu de répit à la présentatrice. Les opposants arrivaient sur un sujet conflictuel entre eux.

- Ce qui nous différencie monsieur Bardella, répliqua un concurrent.

- Oui monsieur acquiesça, Jordan, avec une voix si douce.

Gabriel tourna la tête instinctivement sans qu'il puisse le contrôler. Il fut pris de stupeur en attendant le président du rassemblement national répondre si affectueusement à un adversaire.
Que m'arrive-t-il ? Se demanda-t-il.
La fin du débat avait sonné, chacun se saluant et repartant vers leurs loges.

Gabriel marché le long du couloir tête baissée avec son esprit énerver contre lui-même. Pourquoi avait-il réagi ainsi ?
Il arriva devant sa loge.

- Monsieur Bardella ? S'écria Gabriel en ouvrant la porte.

Il vit Jordan dans la pièce devant lui, celui-ci n'a pas eu le temps de répondre que Gabriel referma la porte d'un coup net.
Il restera immobile devant cette porte complètement interloqué, ses jambes étaient prêtes à céder sous son poids.

- Gabriel, tout va bien ? Dit Jordan en ré ouvrant la porte le trouvant encore statique.

- Effacer ce sourire de votre visage monsieur Bardella, je me suis sans doute trompé de pièce.
Vous vous moquez de moi ? Reprit-il voyant Jordan laisser échapper un rire étouffé.

- C'est drôle n'est ce pas ? On fini toujours au même endroit au même moment, je vais finir par croire que vous me suivez.
Mais ne vous inquiétez pas, je le dirais à personne continua-t-il voyant son adversaire sans aucune réaction en face de lui. Il s'approcha un peu plus de lui et lui dit d'une voix basse.

- Ne me regardez plus comme ça d'ailleurs.

- Comme quoi ? Le coupa Gabriel sans qu'il ne puisse terminer sa phrase.

- Comme si vous avez envie de me tuer, mais aussi...Comme si vous me vouliez.

Les deux se regardaient bêtement, à quelques centimètres l'un de l'autre, Gabriel recula d'un pas, il réalisait qu'il était dans un couloir où tout le monde pouvait voir ce qu'il se passait et ce n'était certainement pas ce qu'il voulait.

- Je... Je... Il ne trouva pas ses mots, il tourna les talons et part en direction de sa loge.

Arrivé dans la pièce, il avait l'impression de suffoquer, il marcha rapidement vers son bureau posant ses mains en avant contre celui-ci. Il sentait son pou qui battait à toute vitesse, tout son corps trembler après cette conversation. Il enleva sa veste d'un mouvement rapide, il se concentrait sur sa respiration pour calmer son esprit et son corps. Il n'entendait plus rien qu'un bourdonnement dans ses oreilles, des flashes revenait devait ses yeux.

"Personne ne voudra jamais de toi regarde toi. Tu n'es rien sans moi, tu ne peux pas vivre sans moi et tu n'arriveras à rien sans moi.
Tout ce que tu es, tu les grâce à moi, sans moi tu est juste l'ombre qui me suit dans la nuit. "

Il mettait ses mains devant ses yeux, il ne voulait pas se rappeler de ça. Mais c'était plus fort que lui.

"Tu ne m'aimes pas assez. Tu ne sais pas aimer alors que moi, je te donne tout ce que je suis.
Déjà enfant tu étais un jouet pour tout le monde."

Après quelques minutes, il arriva à canaliser ses émotions, sa respiration ralentissait, et son rythme cardiaque également. Il se redressa en pensant une main dans ses cheveux. Suis-je fou, se questionna-t-il ?

Le soir dans son lit, il ne parvient pas à trouver le sommeil, il se repassait en boucle la conversation qu'il avait eue avec Jordan complètement honteux, il se réfugia en dessous de sa couette.
Il prenait son téléphone, et regarda l'actualité, tout le monde commentait le débat qu'il y avait eu quelques heures plutôt. Mais son cerveau remarquait surtout les vidéos de son adversaire. Il était tellement embarrassé de ce qu'il était arrivé qu'il commença à rédiger un message à son concurrent.

" Désolé pour toute à l'heure, ne croyais pas que je l'est fait exprès ou que je vous suis"

Entre la réception à l'Élysée, l'accident de portière, et ce soir, il se sentait obligé de se justifier. Il appuya rapidement sur envoyer puis posa sont téléphone et se tourna rapidement de l'autre côté pour trouver le sommeil.
Au moment où le sommeil s'emparait de lui, il reçut une notification, en regardant, il vit le numéro de Jordan...

DES SOURIRES DANS L'OMBRE. ATTAL X BARDELLA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant