Chapitre 4: Under Attack

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 "Les défis ne sont que des opportunités déguisées."

_Albert Einstein

Le crépuscule enveloppait San Francisco alors que je terminais une réunion particulièrement éprouvante. L'étage de mon cabinet d'avocats était vide, chaque membre du personnel étant déjà parti depuis un moment. J'appréciais ces moments de solitude, où le silence régnait et où je pouvais réfléchir aux complexités de mes affaires sans interruption. Je traversai le couloir désert, mes talons résonnant doucement sur le sol en marbre, et entrai dans mon bureau. La vue sur la ville était magnifique, les lumières urbaines scintillant comme des étoiles au sol. Je m'assis à mon bureau, prête à examiner quelques dossiers avant de rentrer chez moi. Mais une sensation d'inconfort se glissa en moi, un pressentiment que quelque chose n'allait pas. Le silence était trop épais, presque pesant, et j'avais l'impression d'être observée. Je balayai la pièce du regard, cherchant une anomalie, mais tout semblait normal. Soudain, un bruit de pas feutrés attira mon attention. Mon cœur s'accéléra, et l'adrénaline monta en flèche. Je me levai lentement, me dirigeant vers l'origine du son. Avant que je ne puisse réagir, une silhouette masquée jaillit de l'ombre, un couteau à la main. La lame scintilla sous les lumières tamisées du bureau. Instinctivement, je me jetai sur le côté, mais pas assez rapidement. Le couteau trancha la peau de mon bras gauche, une douleur brûlante irradiant instantanément à travers mon corps. L'assaillant recula, prêt à frapper à nouveau. Le sang coulait le long de mon bras, et quelque chose en moi se brisa. La douleur et l'adrénaline se mélangèrent, réveillant une rage profonde et sombre. Mon côté sombre fait surface, une facette de moi que j'avais longtemps réprimée, émergea à la surface. Un sourire froid étira mes lèvres alors que je me redressai, une lueur dangereuse dans les yeux.

_.Mauvaise décision , soufflai-je, la voix teintée de menace. L'homme hésita, surpris par mon changement d'attitude. J'en profitai pour attraper un lourd presse-papier sur le bureau et le lançai de toutes mes forces. Il atteignit l'assaillant à la tempe, le faisant tituber. Je me précipitai vers lui, la rage m'animant. Il tenta de se défendre, mais j'étais plus rapide. Je saisis son poignet, le tordant avec une force brute jusqu'à ce qu'il lâche le couteau, qui chuta au sol avec un bruit métallique. Profitant de sa confusion, je lui assénai un coup de genou dans l'abdomen. Il plia sous l'impact, et je continuai mon assaut, le frappant encore et encore avec une précision mortelle. Mon passé de tueuse, ce que j'avais essayé d'oublier, refaisait surface. Mes mouvements étaient fluides, impitoyables, comme une danse macabre. L'homme était à terre, gémissant de douleur, incapable de se relever. Je m'accroupis à ses côtés, mon regard glacial croisant le sien.

_.Qui t'envoie ? demandai-je, la voix glacée, le souffle court. Il ne répondit pas, juste un regard de défi dans ses yeux. J'appuyai mon pied sur sa gorge, augmentant la pression lentement.

_.Dernière chance , murmurai-je. Finalement, il craqua, balbutiant un nom. Un rival, quelqu'un que j'avais humilié au tribunal il y a quelques mois. Je pris note de l'information, relâchant la pression de ma chaussure, je prends son bras et le tire jusqu'à ce que j'entende le craque qui montre son épaule s'est déboitée, il hurle de douleur et je me plante son couteau dans l'épaule gauche sous son regard apeuré et le retire . Si tu racontes, ce qui s'est passée à qui que ce soit ni à la police je ne porterai pas plainte contrer toi et ton patron compris, il acquiese silencieusement, je me redresse, puis récupère mon téléphone et compose le numéro de la police. Prenant soin de feindre la panique, je fis semblant d'être effrayée, ma voix tremblant volontairement.

_ Allô ? Je suis Rose Smith... un homme vient d'essayer de me tuer... Je suis blessée... s'il vous plaît, envoyez quelqu'un rapidement .

La voix à l'autre bout de la ligne me rassura, promettant que des officiers seraient sur place sous peu. Je raccrochai, observant l'homme au sol qui essayait vainement de se relever. Les sirènes de la police retentirent au loin, et je pris une grande inspiration, reprenant lentement le contrôle de mes émotions. Le côté sombre en moi se retirait, mais je savais qu'il n'était jamais loin, prêt à refaire surface si nécessaire. Quelques minutes plus tard, des policiers arrivèrent, prenant rapidement en charge la situation. Je leur donnai ma déposition, feignant encore une certaine vulnérabilité.

_Je ne sais pas comment il est entré... c'était terrifiant , mentis-je, mes yeux brillants de larmes feintes.

L'un des agents me félicita pour mon courage. Je lui adressai un sourire timide, jouant mon rôle à la perfection.

_.Je suis juste soulagée que vous soyez arrivés si vite , dis-je doucement.

Une fois la police partie, je restai seule dans mon bureau, le silence redevenu maître des lieux. Je bandai la coupure sur mon bras, réfléchissant aux implications de cette attaque. Quelqu'un avait tenté de me tuer, et cela ne resterait pas impuni. En regardant à travers la fenêtre, la vue nocturne de San Francisco me rappela que j'étais toujours debout, prête à affronter tous ceux qui se dresseraient sur mon chemin. La partie venait de commencer, et je n'avais pas l'intention de perdre. Je range mes effets et rentre chez moi , j'ai pardonné André vous allez dire que je ne devais pas le pardonner mais oui je l'aime et l'amour rend aveugle .

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 31 ⏰

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