Les jours passèrent, et avec eux, le lien entre Océane et Béatrice se renforça. Elles partageaient maintenant des moments d'intimité plus fréquents, des regards et des baisers volés dès qu’elles trouvaient un endroit à l’abri des regards indiscrets. Leur relation, bien que toujours secrète, avait atteint un point où il devenait de plus en plus difficile de prétendre qu’il ne s’agissait que d’un simple flirt. Océane sentait qu’il était temps de donner un nom à ce qu’elles partageaient, de passer à l’étape suivante.Un samedi après-midi, alors que le soleil déclinait lentement à l'horizon, Océane invita Béatrice à se promener dans le parc qui entourait l'internat. C'était un lieu où elles aimaient passer du temps ensemble, loin des autres élèves et des obligations scolaires, un endroit où elles pouvaient être elles-mêmes sans craindre le regard des autres. Les feuilles des arbres bruissaient doucement sous la brise légère, et l'air était frais, annonçant la fin de l'été.
Elles marchaient côte à côte, leurs mains se frôlant parfois, chacune d'elles savourant la chaleur réconfortante de la présence de l'autre. Océane savait qu'elle devait trouver le courage de dire ce qu'elle ressentait, de formuler cette question qui lui brûlait les lèvres depuis des jours. Mais la peur du rejet, ou pire, de compliquer leur relation, la retenait encore.
Finalement, elles s’arrêtèrent près d’un petit lac, où les reflets du ciel se mêlaient aux ondulations de l’eau. Béatrice s'assit sur l’herbe, tirant doucement Océane pour qu’elle la rejoigne. Le silence qui les enveloppait n'était pas gênant, mais plutôt empreint d'une douceur, d'une attente silencieuse.
"Tu as l'air pensive," dit Béatrice doucement, brisant le silence d'une voix douce.
Océane tourna son regard vers elle, son cœur battant un peu plus vite. Elle savait que c'était le moment. Elle prit une profonde inspiration avant de parler.
"Béatrice, j’ai quelque chose à te demander," commença-t-elle, ses mots soigneusement choisis, mais trahissant une nervosité palpable.
"Je t'écoute," répondit Béatrice en souriant, ses yeux scintillant d’une curiosité tendre.
Océane prit la main de Béatrice dans la sienne, la serrant doucement comme pour se donner du courage. "Ça fait un moment maintenant qu’on se rapproche, qu’on partage quelque chose de fort... et je me rends compte que ce que je ressens pour toi va au-delà d’un simple flirt ou d’une amitié spéciale."
Béatrice hocha doucement la tête, son sourire s'élargissant tandis que son cœur battait plus fort.
"Ce que je veux dire," continua Océane, ses joues prenant une légère teinte rosée, "c'est que je ne veux plus cacher ce que je ressens. Béatrice, est-ce que... tu voudrais sortir avec moi ?"
Le temps sembla s’arrêter un instant, le cœur d'Océane battant à tout rompre alors qu’elle attendait la réponse. Béatrice la regarda avec une tendresse infinie, son sourire se faisant plus doux, presque ému.
"Océane," murmura Béatrice en caressant doucement la joue de son amie, "je pensais que tu ne me demanderais jamais."
Le soulagement inonda Océane, suivi par une vague de bonheur pur. Béatrice se pencha alors vers elle, scellant sa réponse par un baiser doux et tendre. Leurs lèvres se rencontrèrent dans une douceur partagée, un baiser qui semblait mettre fin à toutes les questions et les peurs qui les avaient hantées.
Quand elles se séparèrent, leurs regards se croisèrent, et il n'y avait plus de place pour le doute. Elles étaient maintenant ensemble, officiellement, dans cette aventure qui les faisait vibrer depuis des semaines.
Elles restèrent un moment à se regarder, savourant cet instant de complicité, avant que Béatrice ne se lève, tirant doucement Océane avec elle. "Et si on rentrait ?" proposa-t-elle avec un sourire complice.
De retour à l'internat, elles montèrent en silence jusqu’à leur chambre. La tension qui planait entre elles était palpable, mais cette fois, ce n’était pas une tension de doute ou de crainte, mais une tension électrique, chargée de désir.
Dès que la porte se referma derrière elles, Océane se tourna vers Béatrice, la tirant doucement vers elle. Leurs baisers se firent plus pressants, plus profonds, leurs corps se cherchant avec une urgence nouvelle. Béatrice guida doucement Océane vers le lit, l’invitant à s’asseoir avant de venir s’installer sur ses genoux, leurs corps se pressant l’un contre l’autre.
Les mains d’Océane tremblaient légèrement alors qu’elles glissaient sous le haut de Béatrice, caressant la peau douce de son ventre. Béatrice répondit en passant ses bras autour du cou d’Océane, l’attirant encore plus près, leurs baisers devenant plus passionnés, plus brûlants.
Océane sentit son désir croître, chaque contact, chaque caresse enflammant ses sens. Elle avait déjà ressenti de l’attirance auparavant, mais jamais avec cette intensité, jamais avec cette certitude que tout ce qu’elle voulait, c’était se perdre dans les bras de Béatrice.
Béatrice, de son côté, sentait également cette montée de désir, cette envie irrépressible de sentir Océane plus proche, plus intensément. Elle commença à défaire lentement les boutons de la chemise d'Océane, ses doigts effleurant la peau qui se dévoilait, chaque centimètre de peau nue accentuant son envie.
Leurs baisers se firent plus fiévreux, et bientôt, leurs vêtements commencèrent à tomber au sol, oubliés, remplacés par la chaleur de leurs corps pressés l’un contre l’autre. Béatrice déposa des baisers le long du cou d’Océane, ses mains explorant librement son dos, sa peau douce sous ses doigts. Océane ferma les yeux, se laissant envahir par les sensations, ses propres mains suivant le contour du corps de Béatrice, mémorisant chaque courbe, chaque frémissement sous ses caresses.
Elles s’allongèrent sur le lit, leurs corps entremêlés dans un ballet silencieux, où chaque geste était une déclaration de désir, chaque soupir une promesse de ce qui allait venir. Océane déposa un baiser léger sur les lèvres de Béatrice avant de descendre lentement le long de son cou, savourant le goût de sa peau, le son de sa respiration rapide à ses oreilles.
Les mains de Béatrice explorèrent le corps d’Océane avec une tendresse passionnée, caressant, effleurant, découvrant chaque recoin avec une dévotion quasi-religieuse. Océane répondit par des soupirs, ses doigts glissant le long du corps de Béatrice, traçant des chemins de désir sur sa peau.
Leurs mouvements devinrent plus lents, plus calculés, chaque geste chargé de signification, chaque baiser une déclaration d’amour naissant. Béatrice murmura doucement le nom d'Océane, ses mots se perdant dans un soupir de plaisir.
Leurs corps se rejoignirent dans un échange intime, un ballet de gestes doux et passionnés, où chaque caresse, chaque baiser, était une exploration de l'autre, un acte de découverte et de plaisir partagé.
Elles prirent leur temps, savourant chaque instant, chaque sensation, se perdant l'une dans l'autre avec une intensité qui ne laissait aucune place à l'incertitude ou à la peur. Leur complicité se transforma en un partage de plaisir, leurs corps s'accordant parfaitement dans une symphonie silencieuse de soupirs et de murmures.
Finalement, elles s’endormirent dans les bras l'une de l'autre, leur respiration s'accordant, leurs corps toujours enchevêtrés, le cœur rempli de l’amour et du désir qu’elles avaient découvert ensemble. Le monde extérieur n’avait plus d’importance ; tout ce qui comptait, c’était l’instant présent, ce lien inébranlable qui venait de se former entre elles, un lien qu’elles savaient désormais incassable.
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Une aventure
RomantikC'est l'histoire de deux femmes qui se rencontrent à l'internat Saint-Vincent. Elles vont partager énormément de choses jusqu'à ce qu'elles se rendent compte que leur relation n'est pas ce qu'elles pensaient....