Chapitre 4:Une vie antérieur

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Le lendemain matin, les premiers rayons du soleil percent à travers les arbres, baignant la clairière d'une lumière dorée. L'air est frais et porte encore les traces de la rosée nocturne. Les oiseaux commencent à chanter doucement, marquant le début d'une nouvelle journée.

Je suis la première à ouvrir les yeux, réveillée par la douce chaleur du soleil sur mon visage. Je reste un moment allongée, écoutant le silence paisible du matin, mes souvenirs de la veille encore frais dans mon esprit. Je me sens reposée, mais aussi curieuse de ce que cette nouvelle journée me réserve.

En me redressant, je remarque que le feu de camp n'est plus qu'un tas de cendres et de braises éteintes. Les garçons sont encore endormis, certains emmitouflés dans leurs couvertures, d'autres étendus sur le sol, le visage détendu. Thomas est toujours près de moi , son sac sous sa tête comme oreiller, tandis que Newt et Gally dorment non loin l'un de l'autre, leurs visages tournés vers le ciel.

Ne voulant pas les réveiller, je me lève silencieusement et m'étire, profitant de la sensation de mes muscles qui se détendent après la nuit passée à la belle étoile. Je fais quelques pas dans la clairière, appréciant la sensation de l'herbe humide sous mes pieds. L'endroit semble encore plus calme et paisible que la veille, avec seulement les bruits légers de la nature pour la tenir compagnie.

Newt, toujours pragmatique, est déjà en train de fouiller dans son sac à la recherche de quoi manger pour le petit-déjeuner. "Il va falloir qu'on trouve quelque chose de plus consistant aujourd'hui," dit-il, en sortant quelques fruits secs. "Il nous reste un peu de provisions, mais on ne pourra pas compter dessus indéfiniment."

Gally, qui se réveille en dernier, s'étire longuement avant de se lever. "Alors, qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ? On va se battre pour savoir qui va chercher le petit-déjeuner ?" plaisante-t-il en me donnant un léger coup de coude.

"Si c'est le cas, je pourrais bien gagner encore une fois," rétorqué- je en riant, ce qui provoque un éclat de rire général.

Après avoir partagé un repas simple mais satisfaisant, le groupe se met en mouvement, prêt à entamer une nouvelle journée. Ils savent que les défis ne manqueront pas, mais la soirée précédente a renforcé leur esprit d'équipe. Je marche aux côtés de Thomas et Newt, sentant que peu importe ce qui se présentera à nous , nous ferons face ensemble, avec la même force et la même camaraderie qui les ont portés jusqu'ici.

L'aventure continue, et je sais que je suis prête, entourée de mes amis qui, en si peu de temps, sont devenus une véritable famille.

Alors que le groupe avance à travers la forêt, l'air du matin est rempli de l'odeur fraîche de la nature et du chant des oiseaux. Les arbres, hauts et imposants, créent un toit verdoyant au-dessus de nos têtes, laissant filtrer des rayons de soleil qui dansent sur le sol. Nos pas sont légers, chacun profitant de ce moment de calme avant de se lancer dans les activités plus ardues de la journée.

Minho, toujours en tête du groupe, mène la marche avec sa rapidité habituelle. "On va passer par la rivière aujourd'hui," dit-il, en regardant en arrière pour s'assurer que tout le monde suit. "On pourra peut-être pêcher quelque chose, et ça nous permettra de remplir nos gourdes."

"Bonne idée," approuve Newt. "On a besoin de refaire le plein."

Thomas, qui marche à côté de moi , m'explique : "La rivière n'est pas très loin, et elle est assez calme. On y va souvent pour se reposer un peu et récupérer de l'eau. Tu vas aimer cet endroit, c'est vraiment paisible."

J'hoche la tête, appréciant les détails qu'il me donne. Je me sens de plus en plus intégrée dans le groupe, et chaque nouvelle information me permet de mieux comprendre leur mode de vie et les routines qu'ils ont développées pour survivre. "Ça a l'air parfait. Et je pourrai aussi m'entraîner à pêcher, si vous êtes prêts à me montrer." dit je.

Les gardiens du labyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant