Prologue

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Florentino, Flo ou mon roi ?

Aucun des surnoms ne me convient. Je préfère t'appeler « mon amour ». Ce petit nom te convient à merveille. Tu es mon amour. Parce que je t'aime réellement.

Je t'aime pour ton intelligence, tes yeux, ton sourire, tes blagues, tes goûts, ta curiosité, tes choix et tout ce que tu es.

Je déteste le fait que tu m'aies bloquée et encore plus que tu m'en veuilles.

Je suis d'accord, j'aurai dû bloquer ce garçon pour éviter les ennuis mais je ne l'ai pas fait. Je dois désormais l'assumer.

J'ai fait une erreur mais tu ne peux pas savoir à quel point tu es important dans mon cœur.

J'ai eu de nombreux coups de cœur mais jamais comme le tien. À toi, j'ai offert ma sincérité et ma nudité ... Quelque chose que je n'offre pas à tout le monde surtout si on s'en sert contre moi comme a pu le faire ce garçon.

Si je te l'avais dit plus tôt, est ce que tu serais parti ? Je ne pense pas étant donné que je t' aurai tout raconté directement. Je n'aurai pas du tant attendre, je regrette de l'avoir fait. J'ai perdu un garçon dont j'étais amoureuse et dont le sentiment était réciproque.

Ce n'était jamais arrivé avant ! Je suis sortie avec très peu de garçons. Un des deux était gay et l'autre sortait avec une amie du collège dans mon dos.

Moi non plus je n'aime pas l'infidélité. Alors ne pense pas que je t'ai trompé parce que je suis amoureuse de toi alors que ce garçon se servait de moi. Des fois, je me suis demandée comment je faisais pour te plaire. Rien n'est parfait chez moi... ma mentalité, mon corps, pourtant je te plais.

A treize ans, la psychologue m'a dit que je faisais du stress post-traumatique.

A quinze ans, la psychologue m'a dit que j'avais un trouble de l'anxiété.

Puis cette année, à dix sept ans, la psychologue m'a dit que je faisais une dépression et une anxiété sévère. Je suis désormais sous cachets.

Et pendant tout ce temps, je te plaisais et je me sentais tellement bien avec toi. Je suis trop amoureuse de toi.

Mon père était heureux et même pour lui ça a fait bizarre qu'un garçon s'intéresse à moi.

J'ai appris à te laisser partir même si ça fait mal.

Je veux me souvenir de tous nos moments magiques et non pas de l'enfer que je vivais avant de te rencontrer.

Je vais t'attendre en espérant que tu reviennes.

Quand tu seras là, je te lirai des lettres pour que tu comprennes ce douloureux passé.

Je t'aime, c'est tout ce qu'il y a à dire. Et je te pardonnerai si tu choisis de ne jamais revenir.

Joanna. 

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