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Les deux jours qui suivirent se déroulèrent comme dans un brouillard. Je n'avais pas revu le mystérieux garçon, et bien que son absence ait d'abord laissé un vide inexplicable en moi, j'avais fini par le reléguer au fond de mon esprit. Après tout, la vie continue, et j'avais d'autres préoccupations plus immédiates. J'avais réussi à enfouir cette sensation troublante sous les couches de mes obligations quotidiennes.
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Ce soir-là, Paris semblait vibrer sous l'éclat de ses lumières. Les rues du 8e arrondissement étaient animées, et une douce brise d'été caressait ma peau nue. Je marchais aux côtés de ma cousine Yva, alias Yvana, une jeune femme pleine d'esprit et d'assurance qui, comme moi, adorait plonger dans la vie nocturne de la ville. Nous avions décidé de profiter de cette soirée pour nous rendre à une fête
Yva portait une robe blanche moulante qui soulignait sa silhouette élancée, tandis que j'avais opté pour une robe noire, légèrement évasée, qui dansait autour de mes jambes à chaque pas. Nous riions et plaisantions, notre complicité évidente attirant les regards de quelques passants.
— « Paris est magnifique la nuit, tu ne trouves pas ? » murmura Yva en me jetant un coup d'œil complice.
— « Absolument, » répondis-je en souriant. « Mais encore plus quand on est ensemble. »
Nous traversâmes les rues pavées, éclatant de rire en partageant des anecdotes sur nos journées respectives. C’était le genre de moments où tout semble parfait, où le monde entier paraît se dérouler exactement comme il le devrait. Nous avions laissé derrière nous les soucis du quotidien, prêtes à plonger dans une nuit qui s'annonçait festive.
Arrivées devant un somptueux immeuble haussmannien, nous échangions un regard complice avant de pénétrer dans le grand hall. La fête avait lieu dans un vaste appartement du dernier étage, un lieu qui respirait l'élégance parisienne avec ses hauts plafonds ornés de moulures, ses parquets en bois massif, et ses grandes fenêtres donnant sur la ville illuminée.
Dès notre entrée, la musique retentissait à plein volume, une mélodie enivrante qui se mêlait aux éclats de rire et aux conversations animées. L'appartement était déjà bondé, des groupes de jeunes se tenant autour des tables, des canapés ou simplement debout, un verre à la main.
À peine avions-nous franchi la porte que j'aperçus Dayah, rayonnante dans une robe argentée qui brillait sous les lumières tamisées. Elle était entourée de quelques amis, tous plongés dans une discussion animée. Je ne pus m'empêcher de sourire en voyant son enthousiasme.
— « Shona ! Yva ! » s'écria Dayah en nous apercevant, nous faisant signe de la rejoindre. Nous nous faufilâmes à travers la foule pour aller la retrouver.
