- Puisque je vous dis que je ne vous matais pas !
- A d'autres ! Et c'est pas la première fois, on s'est déjà retrouvés en même temps dans ce vestiaire, toi et moi. Tu es discret mais tu mates et j'aime pas ça.
L'armoire à glace, comme je l'appelle secrètement, me tient fermement par le cou. Je suis entièrement nu, il a bien choisi son moment, celui où j'allais me lever pour passer à la douche, celui où je suis le plus vulnérable.
- T'es l'une de ces pédales qui vient à la salle juste pour se rincer l'oeil, hein !
- Mais pas du tout, j'ai une copine.
- Tu matais, je te dis, tu le fais tout le temps. Je suis pas le seul à avoir repéré ton manège. Avoue !
Il serre de plus en plus fort et j'entends l'une de ses phalanges craquer. Il faut que je gagne du temps, que j'arrive à le faire se radoucir, il ne va tout de même pas m'étrangler jusqu'à ce que je perde connaissance, voire pire ?
- J'ai peut-être un peu comparé.
- Ah tu vois !
- Mais c'est pas mater, je suis pas à l'aise avec mon corps et vous, vous êtes plutôt réussi. J'avoue, je suis jaloux et je regarde ce que je peux améliorer pour vous ressembler.
- Tu n'as aucun espoir, on joue pas dans la même cour, toi et moi.
- C'est pas ce que j'ai voulu dire.
- Tu parles mais ce n'est pas ce que tu voulais dire, tu me regardes mais tu me mates pas. Et quoi, si je te donne ma queue, tu vas la mettre en bouche mais t'appelleras pas ça sucer ? Mais, mais tu bandes mon cochon ! Tu vois que t'en es une !
De sa main libre, il accompagne ses invectives de petites tapes sur ma queue. Elle n'avait pas besoin de beaucoup plus pour se dresser fièrement vers nos deux visages à présent.
- C'est pas ça, je bande pas.
Il éclate de rire.
- Je m'en doutais ! Et quoi, c'est une illusion d'optique ?
- C'est mécanique, vous m'avez touché, je suis très sensible.
- Sensible comme un PD.
- Non, même le tissu de mon boxer arrive à me faire bander alors, vous ne pensez pas que vous...
Il vient de me mettre une mandale, ma tête a fait un quart de tour vers la gauche.
- Ta gueule !
Il me pousse par terre où le carrelage réceptionne trop violemment mon dos nu. J'essaie de me relever tant bien que mal mais il me plaque au sol, à califourchon sur mon torse, il m'écrase de tout son poids. D'une main ferme il me tient les deux joues en même temps. Je vois à sa bouche qui remue qu'il se prépare à me cracher dessus et, en moins d'une seconde, une énorme quantité de salive descend vers moi. La pression qu'il exerce sur mon visage m'empêche de fermer la bouche et son mollard vient se poser sur ma langue. Aussitôt, il referme mes lèvres et m'ordonne d'avaler. Je n'ai pas le temps de penser au dégout que cela m'inspire.
- Maintenant que ta bouche est propre, tu vas me sucer !
Je n'en crois pas mes oreilles, moi qui n'ai pas beaucoup d'expérience et, aucune avec les hommes. J'ouvre la bouche pour le supplier d'abandonner son idée mais, sans que je n'ai le temps de m'en rendre compte, il a déjà baissé son short et il me présente son sexe, énorme, sur le bord de mes lèvres. J'essaie de me défaire de son étreinte, mais je n'en n'ai pas la force. Personne ne viendra à mon secours, nous étions les deux derniers dans la salle ce soir et si l'on sait encore sortir par les portes automatiques, plus personne ne sait rentrer après 19h. Un employé passera sans doute plus tard dans la nuit pour le nettoyage mais je sais que ce sera bien plus tard. Il me regarde dans les yeux, sa queue est énorme pour le peu que je puisse la distinguer clairement, tellement elle est proche de mon visage.
Il glisse un peu en avant et il force l'entrée de ma bouche qui se retrouve rapidement remplie. Au moment où je commence à ressentir les effets d'étouffement et de rejet, il se retire un peu pour mieux s'enfourner à nouveau. Les mouvements de va-et-vient se succèdent avec rapidité et, s'il m'avait demandé de le sucer, ce n'est pas ce qui se produit. Non, c'est plutôt lui qui me lime la bouche, qui baise mes lèvres.
Il pousse des râles de satisfaction et je me rends compte que mon érection n'en faiblit pas. Je commence même à ressentir une sensation agréable sur les parois intérieures de mes joues. Il a relâché un peu son emprise sur mon torse mais j'oublie d'en profiter pour me déloger et, au lieu de cela, j'applique des mouvements de succion à chaque fois qu'il s'enfonce vers ma gorge. Je salive sur ce membre qui me pénètre et sa cadence augment encore. Tout comme ses soupirs qui deviennent des cris gutturaux dignes du mâle le plus en rut qui soit.
Il m'a totalement libéré de sa prison de muscles et posé ses mains de chaque côté de mon torse. Au moment où il se retire de ma bouche, je sursaute. Je crois mourir lorsqu'il porte tout son poids sur moi en levant les jambes pour retirer totalement son short de sport. Je n'ai pas le temps de dire ouf qu'il enfonce à nouveau sa queue dans ma bouche. Il se dodeline à présent sur moi et je sens ses fesses s'ouvrir sur ma poitrine. Je le suce et lui, il frotte son anus sur moi. Il va de plus en plus vite. Il râle de plus en plus fort. J'arrive à me saisir de ma queue et entame une masturbation calée sur le même rythme que la sienne dans ma bouche. Il pousse de plus en plus fort son cul sur mon poitrail et commence même à réaliser de petits mouvements circulaires. Il est clair que son trou est bien dilaté et qu'il tente de passer sur mes tétons tout durs à chacun de ses mouvements. Du coup, sa queue tourne également contre mes joues, contre mes dents et ma langue tente d'attraper son gland à chaque passage.
Je commence à ressentir le plaisir monter dans le membre que j'astique de mes mains. Avec ma seconde main, je me caresse les couilles et je descends également vers mon périnée mais je n'arrive pas à descendre plus bas. Il jette un oeil dans le miroir qui va jusqu'au sol, pour admirer la scène dans un premier temps mais, également, pour se rendre compte de ce que je tente de faire. Il se cambre vers l'arrière et vient fermement m'empoigner l'anus qu'il pénètre d'un doigt humidifié par sa propre transpiration. Son cul glisse de mieux en mieux sur moi grâce aux perles de sueur que nos deux corps produisent de concert.
A un moment, sa queue s'enfonce particulièrement profondément dans ma gorge et son doigt, rejoint par un second depuis quelques secondes, vient toucher ma prostate. Il a littéralement plaqué son cul sur mon torse et il explose en litres de foutre au fond de ma gorge. Le mien vient s'écraser sur le bas de son dos.
J'ai l'impression qu'aucun ne nous deux ne va s'arrêter de jouir, plus rien ne sort mais je jouis encore. Lui, commence à se retirer de ma bouche mais je fais mine de l'en empêcher en serrant les lèvres. Il me sourit, un sourire de vainqueur. Il a eu ce qu'il voulait. Il caresse mon visage.
- Désolé si j'y ai été un peu fort. J'étais sûr que tu allais aimer ça, ça se voit à ta tête. Tu vas pas me faire d'histoires hein ?
Je le fixe dans les yeux. Bien sûr que je ne lui en ferai pas, je n'ai jamais autant jouis de ma courte vie. J'ose cependant lui répondre de manière effrontée :
- Seulement si tu me promets que tu t'occuperas encore de moi comme ça.
Il se fige et me regarde comme pour vérifier qu'il a bien entendu ce que je viens de dire :
- Tu viens de dire ce que je pense que tu as dis ?
- Mmmm, je ne sais pas, était-ce une fellation, m'as-tu doigté... C'est toi qui commence à avoir du mal avec la réalité à présent. Je pense que c'est clair non ? Alors, ai-je dis ce que j'ai dis ?
- T'es un petit comique toi ! Et, si à la place de mes doigts, c'était ma queue qui venait te faire du bien la prochaine fois.
- Heu, je sais pas, elle est énorme.
- Tu vas l'adorer.
Sur ces mots, il se dirige vers les douches et avant de rejoindre la mienne, je lui lance :
- Hey, au fait, je te matais depuis tout ce temps, évidemment. Ça fait un moment que je te trouve vachement canon. C'est pas tellement que je voudrais te ressembler mais c'est surtout que j'ai fantasmé sur ce moment des dizaines de fois.
- Je le savais, je devine toujours ces choses-là. Tu reviens quand à la salle ?
- Demain, je ne peux pas, j'ai quelque chose...
- Ta copine ?
- Quelle copine ?
VOUS LISEZ
Le vestiaire
General FictionDeux inconnus dans un vestiaire. Attention, c'est chaud... A ne pas mettre devant tous les yeux.