Chapitre trois

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Noël approchait à grand pas. Plus que trois semaines. Luminita voulait venir passer quelques jours à Busan, seulement, elle travaillait pendant les fêtes. Je n'osais plus trop sortir par peur de rencontrer Alexander. Si c'était bien le mercenaire qu'il se disait être, alors il pouvait me tuer à tout moment, non selement parce que je m'en suis prit à son emplyé, mais aussi parce que je lui ai mal parlé. En revanche, sa réaction lorsque je lui ai donné mon prénom avait attiré mon attention ainsi que ma curiosité. J'espérais seulement ne pas être mêlé à des histoires illégales. Honnêtement, je n'avais pas envie de finir découpée en morceaux puis jetée dans un lac. Non merci.

En plus c'est quel genre de mort ça?

Même si j'essayais de sortir le moins possible, il fallait que j'aille faire les courses car mon frigo était presque vide. De toute manière j'avais une chance sur un millions de le rencontrer. Et puis, pourquoi avoir peur? Au pire je finirais enterré et quoi? Au moins ça me fera des vacances.

Plutôt longues tes vacances.

Je devais aussi acheter une autre bibliothèque. Cela faisait au moins deux semaine que je les avais rencontrés mais je ne voulais pas prendre le risque de les revoirs.

Je suis exactement le genre de meuf à avoir peur de certaines personnes alors qu'elles n'en ont rien a foutre de ma gueule. Mais passons.

J'étais censé aller faire des courses mais au final, je me retrouve à danser sur la

glace. Voilà bien longtemps que je n'avais pas fais de patinage et ça m'avait manqué. La dernière fois que j'en avais fait, je m'étais fracturée le bras gauche. Comment vous dire que je n'avais pas vraiment envie de recommencer. Surtout que c'est bien le genre de blessure qui te fait douiller. Après être sortie de l'hopitale, ma mère adoptive et moi nous nous sommes échangé un seul regard et nous sommes tombé d'accord. Plus de patinoire.

J'avais malgré tout gardé mon agilité et ma souplesse. Pourtant ça faisait quoi, au moins douze ans que je ne m'étais pas retrouvée nez à nez avec la glace. Je me sentais tellement légère et confiante. Cette sensation m'avait elle aussi manquée.

J'entendis un coup de feu retentir pas très loin de la patinoire. Tout le monde paniqua, se bouscula, j'étais la seule à rester calme. Je rejoignais les bancs, remis mes chaussures et m'approchais des fenêtres. Un homme cagoulé tirait sur tous ceux qui bougeaient. C'était la panique, et la police n'arriverait pas à temps, alors je décidais d'agir. Je sortit en douce et me faufila derrière un mur. Mon cœur battait la chamade à tel point que j'avais l'impression qu'il pouvait m'entendre. Certaines personnes me suppliaient du regard. Je devais agir vite, avant qu'il ne se rende compte de ma présence. Lorsqu'il pivota vers moi, je lui sautai dessus et attrapa son arme que je pointais directement vers lui. Il leva les mains et recula.

-Ne bouge plus ou je tire.

Il se figea instantanément. J'avançais vers lui et grâce à une prise de judo que j'avais apprise en étant plus jeune, je le mis au sol et le plaque afin qu'il ne fasse aucune tentative. La police ainsi que les secouristes arrivèrent quelques minutes plus tard. Ils me fixaient tous, surpris de voir que la situation était déjà plus stable. L'un des policiers prit ma place et menotta le terroriste. Une femme aux cheveux mi-long et noirs s'approcha de moi.

-Tu t'en es bien sortie. Comment as-tu fait?

-Je suis une ancienne membre de la police sicilienne et j'ai pris des cours de judo étant plus jeune.

-Je vois. Je m'appelle Jiyun. Et toi tu es?

-Noa Serra. Ravie de faire ta connaissance.

-Ces derniers temps, beaucoup de terroristes essaient de faire des attentats. En plus, les fêtes arrivent et c'est la période la plus propice pour faire un attentat. Si quelqu'un venait à réussir, il y aurait énormément de morts.

Mafia GentlemanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant