Prisonier 404 ( En pause )

Chapitre 7

" Émilia vous en êtes vraiment sûre ? " Demanda Rachel à sa collègue pour la cinquième fois de la journée.

" Je travaille ici depuis longtemps déjà Rachel et pour la dernière fois non, il n' y a pas de prisonniers avec ce numéro ici. "

" Pourtant il y a bien d'autres numéros pourquoi le 404 est le seul à être introuvable ? Est-ce une erreur de fabrication ? "

" Tu n'es pas payer pour découvrir les étrangetés de cette prison en ruine à ce que je sache. "

" Désolé "

Émilia d'un ton lasse mais bienveillant lui suggéra d'aller fouiller dans les archives si elle en a le courage. Depuis la guerre personne n'a pris le temps de les classer car personne ne trouvait utile d'accorder autant d'attention à ces criminels. Le simple fait de les garder en vie était déjà trop de miséricorde. La journée de Rachel se termina sur des recherches infructueuses avant qu'elle prenne la route pour rentrer chez elle.

Elle ouvrit la porte et... Quand est-ce qu'elle avait donné un double des clés à cette femme ? Elle faisait comme chez elle et n'avait aucune gêne à piocher dans les maigres provisions de sa fille.

" Alors, c'est fait ? "

" Tu ne m'avais pas dit que le destinataire était une sorte d'être imaginaire."

Rachel lui balança cette vérité à la figure avec tout le mépris qu'elle avait pour elle . Cette dernière la regarda incrédule et pencha sa tête sur le côté. C'était le genre d'expression qui voulait clairement dire : " Mais qu'est-ce que tu baragouines ? "

'' Le prisonnier 404 n'est sur aucune archive , alors vas dire à ton putain de mafieux d'aller ce travail à quelqu'un d'autre et sort de chez moi ."

Un long silence s'installa dans la petite pièce, il était pesant pour la jeune femme. Un rire strident et cynique vint le fendre. La mère ne pouvait plus s'arrêter devant autant de bêtises. Elle se releva puis se reprocha de Rachel.

" Je ne me souviens pas t'avoir élevé ainsi. La mission doit être accompagnée coûte que coûte et je m'en fou si le prisonnier 404 est un fantôme ou un humain mais je ne veux plus revoir ce paquet ici. "

" Tu n'es qu'un parasite, pourquoi devrais-je t'obéir ? "

" Parce que je suis que tu le veuilles ou non ta mère. Une fois la livraison effectuée j'aurais mon argent et tu n'entendras plus parler de moi . "

Rachel ne répondit pas, sceptique face à cette affirmation. Elle avait beau être une menteuse et une alcoolique, elle voulait y croire. Elle espérait que pour une fois dans sa vie elle ferait quelques de bien pour son enfant. En l'occurrence la laisser vivre sa vie.

La jeune femme alla se coucher déterminer à en finir le plus tôt possible avec cette histoire . Pour l'instant son retard était sans grande conséquence, mais plus pour très longtemps. Le soleil venait à peine de pointer le bout de son nez que la porte de l'appartement de la jeune femme fut enfoncer à coup de pied. Un seul homme, armé d'un fusil, se tenait dans l'embrasure.