Moi, une héroïne ?! [Boku No Hero Academia]

|| Chapitre Huit ||

SORANO

Avant de rentrer, je me suis posée dans un petit parc tranquille pour m'aérer l'esprit. Ma vie est devenue mouvementée depuis le braquage de l'épicerie. Je ne sais pas si c'est une bonne chose ou pas, je n'ai pas encore décidé.

Sans compter en plus des choses qui se passent dans ma tête. La voix de la femme que j'ai entendu... j'ai l'impression de la connaître, je sais que j'ai déjà entendu quelque part, mais où ? Quand ? Peut-être une personne que j'ai connu enfant ? Où un peut-être un passé dont je ne me souviens plus ? C'est bizarre, c'est rare que j'oublie les choses.

Enfin bref, je vais m'arrêter là, ça me soule de réfléchir. Je vais plutôt rentrer à la maison parce que je ne me suis pas rendu compte que le ciel commençait à s'assombrir.

Quand que je suis rentrée, Nerumi était dans la cuisine, entrain de faire à manger. Je me prépare mentalement à ce qui va suivre et a l'interrogatoire que je vais subir.

- "Ah, tu es enfin là." Dit-elle avec un sourire, levant les yeux vers ma direction.

- "Euh ouais, je me suis posée dans un parc et je n'ai pas vu le temps passé, désolée."

- "D'accord, mais la prochaine fois envoie-moi un message pour me prévenir, tu sais pour éviter que je m'inquiète."

- "Euh, ouais d'accord..." Marmonnais je un peu surprise.

Elle me sourit avant de retourner à ses occupations. Je ne comprends pas... pourquoi elle ne me pose pas de questions ? Je suis restée debout à attendre, mais rien. Elle ne dit rien.

- "C'est tout ?" Demandais je confuse.

- "Comment ça, "c'est tout" ?" Demande t'elle tout aussi confuse.

- "Ba je m'attendais à ce que tu me harcèles de questions par rapport à ce qui c'est passé au poste." Dis-je en plissant les yeux vers elle, alors qu'elle me regardait fixement.

Elle avait l'air de comprendre ce que je voulais dire. Je le savais, elle est déjà au courant.

- "Tu veux que je te poses des questions sur ce qui s'est passé ?"

- "Pas vraiment, non." Dis-je honnêtement et elle hocha la tête avec un petit sourire.

- "Alors je ne t'en poserais pas." Dit-elle simplement, me faisant froncés les sourcils. "Je ne veux pas te mettre la pression, sache juste que si tu as besoin de parler, je serais là."

J'ai hoché la tête avec gratitude, un peu surprise et soulagé. Je suis reconnaissante qu'elle n'insiste pas. Peut-être qu'un jour j'aurai assez confiance pour me confier à quelqu'un.

- "J'ai fais du ragoût de bœuf pour le dîner de ce soir, tu aimes le ragoûts de bœuf j'espère ?" Me dit-elle soudainement, alors que je m'installais sur un tabouret du comptoir face à elle.

- "Oui, j'aime bien. Ça a l'air d'être bon si je me fis à l'odeur."

- "Bien sûr que ça à l'air délicieux et tu sais pourquoi ?" Me demande t'elle en pointant sa cuillère en bois vers moi.

- "Euh non, mais je suppose que tu vas me le dire ?"

- "C'est grâce à mon charme de femme
Sexy qui fait de moi une cuisinière exceptionnelle !" Dit-elle avec un clin d'œil affichant un sourire charmeur.