Mariage arrangé, je te hais, je t'aime

Chapitre 19

Liam se réveilla le sourire aux lèvres, il avait passé une nuit merveilleuse avec Zayn. Ils s'étaient donné l'un à l'autre, plusieurs fois et s'étaient endormis quand le soleil s'était levé.

Il fut déçu en ne trouvant pas son mari à ses côtés, il en aurait presque les larmes aux yeux, c'était idiot, mais il l'avait l'impression que son mari s'était joué de lui.

- Mince, tu es réveillé.

Il sursauta en entendant la voix de Zayn. Il n'avait pas entendu la porte de la chambre s'ouvrir. Son brun portait un plateau bien garni.

- Je voulais te réveiller, mais j'ai raté mon coup, dit son époux en soupirant.

Il sourit, son brun voulait lui faire une surprise.

- La prochaine fois.

- Non, fais semblant de dormir, on recommence.

Il sourit et s'exécuta en se mettant de côté, dos à lui. Il entendit le plateau se poser sur la table de chevet puis le froissement d'un vêtement qu'on retire. Il dut retenir un gémissement quand il sentit le membre dressé de son mari frotter entre ses fesses et quand il sentit des baisers sur sa nuque.

- Ouvre les yeux mon amour.

Il garda les yeux fermés pour voir jusqu'où son brun voulait aller. Il sentit les mains de ce dernier venir caresser son torse.

- Mon cœur, réveilles-toi, j'ai quelque chose pour toi.

Il ne put retenir son gémissement quand Zayn lui mordilla le lobe de l'oreille droite. Il sentit le sourire de son mari sur son épaule droite. Il se tourna dans ses bras.

- Tu es sûr d'avoir juste voulu me réveiller en agissant ainsi ?

- Disons, que je cherchais aussi à savoir si tu t'étais remis de notre nuit et voir si tu étais partant pour une journée aussi parfaite.

- Laisse-moi voir ce que tu as préparé pour le déjeuner et tu auras ta réponse.

Zayn lui sourit et se redressa pour prendre le plateau. Il y avait que des choses qu'il aimait. Il prit le jus d'orange et le but de moitié.

- J'espère que ce sera bon. Je ne sais pas aussi bien cuisiner que toi Liam, loin de là même, mais si tu me laisses une seconde chance, j'apprendrais à cuisiner pour toi.

Il prit son visage entre ses mains puis il l'embrassa. Il était une nouvelle fois touché par les attentions de son époux.

- Tu as une seconde chance.

Il fut surpris quand Zayn l'enlaça en plaçant son visage dans son cou.

- Merci. Merci.

Il n'en revenait pas, son brun pleurait.

- Zayn ?

- Je t'aime tellement Liam, je ne supporterais pas de te perdre une seconde fois. Je vais tenir toutes les promesses que je t'ai faites. Je vais réellement changer pour toi ...

Il le fit taire en l'embrassant une nouvelle fois, puis il tint bien son visage face au sien.

- Zee, ...

Il le vit sourire, c'était le surnom qu'il lui avait donné quand ils s'étaient rencontrés quand ils étaient enfants comme il n'arrivait pas à dire son prénom.

- ... je t'aime aussi plus que tout. Tu n'as pas à changer, car tu l'as déjà fait. Tu portes toujours ton alliance, tu te fais appeler Payne-Malik, tu as fais changer tes papiers en ce nom. Tu as aussi rejeté violemment la fille avec qui je t'ai trouvé.

Il essuya de nouvelles larmes sur les joues de son brun.

- D'ailleurs, j'ai été interrogé par la police concernant une histoire de coups et blessures.

- Liam, je n'ai jamais frappé ...

- Je sais. Même si nous n'avions pas été au restaurant ce soir-là, je sais que tu n'aurais pas été capable de ce genre de choses. J'ai été tenu au courant par Hailey, son mari lui a dit que cette fille avait demandé à son nouveau copain de la frapper, elle voulait te briser. Elle a été viré de l'université.

- Elle ne me manquera pas, mais comment tu sais ça ?

Il lui lâcha son visage et lui répondit.

- Niall est un espion sous mes ordres.

Son brun rit.

- Tu le payais en bon petits plats ?

- Tu le connais bien.

- Cet irlandais est un vrai ventre sur patte, mais je l'adore. Tu sais, il mange bien moins qu'avant. Au collège, il pouvait manger trois repas d'affilés comme un rien.

- Ah oui, quand même.

Il commença à manger quand il se rappela une chose.

- Je vais devoir rentrer chez Louis.

- Ah, dit tristement son mari.

- Oui, je vais devoir aller chercher mes affaires.

- Tes affaires ?

- Oui, je viens vivre ici, avec mon mari.

Ce dernier prit son visage entre ses mains et l'embrassa passionnément.