Chapitre 8 : Rencard, ou tocard ? ✿

46 19 4
                                    


La soirée arriva plus rapidement que prévue. Mon pseudo rencard avec Matt était dans deux heures, et je n'avais aucune idée de quelle tenue j'allais porter. Je sortis plusieurs robes de ma penderie, et les essayais une par une. Je jetais mon dévolu sur une petite robe noire toute simple, j'enfilais des petits escarpins que j'avais chopé dans le dressing de ma mère, et je m'obersais dans mon grand mirroir.

« ça passe, me dis-je »

Je bouclais légérement mes cheveux, et maquillait mon visage naturellement. C'était parfait.

Matt venu me chercher directement à la maison. Il était élégamment vêtu d'un jean clair et d'une chemise blanche, ses cheveux brun parfaitement coiffé.

-Tu es magnifique, dit-il en me faisant tourner sur moi même.

-Tu n'es pas mal non plus. répondis-je en le zieutant de haut en bas.

Il était vraiment beau...c'était indéniable.

J'allais pour lui faire la bise, et le remercier du bouquet de rose rouge qu'il m'avait offert, mais Sam décida d'interrompre ce moment.

-Bonjour, Matthew. dit-il solennellement.

Il lui serra la main, et le scruta, comme pour voir dans son âme les intentions qu'il me vouait. Je me tenais sur le porche, pétrifiée de honte, le visage caché derrière le bouquet, attendant que Sam termine son numéro.

-Tu me la ramènes pour vingt deux heures, continua t-il, de préférence sobre et vierge.

Je ne fis qu'un bon, manquant de m'étouffer avec ma propre salive. Venait-il vraiment de dire ça ? Venait-il vraiment de comporter comme l'homme le plus gênant de la terre ? Comme un père un peu trop protecteur ? Ou comme un parfait idiot ? 

- Et c'est le moment pour nous de partir, fis-je en prenant le bras de Matt et l'éloignant le plus possible de ce grand monsieur sans filtre.

-Vingt deux heure ! insista Sam au loin en montrant sa montre du doigts.

Matt m'ouvrit la portière comme un parfait gentleman.

-Ton père à l'air plutôt cool. 

Vraiment ? Il venait juste de gâcher toutes mes chances de perdre un jour ma virginité.

-C'est pas mon père, répondis-je en attachant ma ceinture de sécurité. C'est le copain de ma mère. Et la notion de discrétion n'est pas vraiment son truc.

Il sourit, et démarra la voiture.

-Je t'emmène chez Tulio, on y sert la meilleure bouffe italienne du pays.

-Tu es italien ? Demandai-je.

-Du côté de ma mère. Et toi, espagnole je suppose ?

-Colombienne.

-C'est presque pareil. répondit-il.

Beau, mais con.

-Pas vraiment, répondis-je.

-Tu viens de colombie?

-Oui, j'ai démanagé ici lorsque j'avais 9 ans.

-Les colombiennes sont les plus torrides, dit-il un sourire pervers en coin, les yeux rivés sur la route.

Je répondis par un sourire génant, voulant me défenestrer de sa bagnole. 

Annie et les plans foireux, et de 1.


Matthew m'avait supplier de prendre un plat de pâte carbonara, me ventant les mérites du chef d'avoir respecté la recette originale.

Je t'aime, moi non plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant