Chapitre 13 : Camping dans les bois. ✿

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Nous étions arrivés sur le lieu du camping, près du lac que nous avions visité la veille. Nous étions un petit comiter, car les mamans avaient décidés de rester s'occuper des plus jeunes, et certaines personnes étaient bien trop peureuse pour passer la nuit à la belle étoile. Sam et Ethan faisaient partie de l'aventure.

Je sortis ma tente de la voiture, et choisis un emplacement pour la déplier. Je jetais mon dévolu entre la tente de Sam, et la voiture d'Ethan. Si un ours venait à débarquer, je ne serai pas la première qu'il croquerait. J'ouvris l'emballage de la tente, et la jetait au sol, mais celle ci ne se déplia pas, alors j'ouvris le manuel et entrepris de lire la notice. Tout le monde avait déjà installés leurs tentes, et étaient partis chercher du bois pour faire le feu. Je me retrouvais seule avec mon manuel incompréhensible de toutes les langues, sauf la mienne. Finalement je me jetais sur la tente, espérant qu'en la piétinant elle prendrait forme, mais je me trompais, et m'enervais contre celle ci.

Saleté de tente!

-Hey oh ! Criai-je, laisser une fille seule dans la foret, c'est vraiment très responsable, marmonnai-je en soupirant. 

Je m'assis sur ma tente et finis par attendre que les anciens ne reviennent pour m'aider. La nuit commençait à tomber, et je ne savais pas quel sorte d'animaux abritait la foret la nuit, alors je finis par me relever dans un bond, et je grimpais sur le capot de la voiture d'Ethan, à l'abri de tout animal rampant. Je sortis mon téléphone à la recherche de réseau, en vain.

Qu'est ce que je fou ici moi...

Je me redressais, et me mise debout sur le capot, à la recherche de réseau, je pu capter une barre, toute souriante, je tentais d'écrire un sms à Eva, lorsque mon regard croisa celui d'Ethan, les yeux écarquillés. Je pouvais sentir d'ici son cœur se briser à chacun de mes mouvements, qui martyrisait sa pauvre voiture. Je réprimais une grimace en me pinçant les lèvres.

-descends ! M'ordonna t-il en me fusillant du regard, tout en s'approchant de son bijoux à la recherche de la moindre égratignure. Je rêve...

Je me me mordis l'intérieur des joues pour ne pas rire, face à son expression si sérieuse et sidérée.

-Tu aurais pu...

-ça va Ethan, le coupai-je en croisant les bras, dédramatise !

-Mon bébé... dit-il à sa voiture en caressant la capot comme si c'était un clébard.

Je me retins de rire encore une fois, ce n'était qu'une voiture bon sang.

-Toi, fit-il en me pointant du doigt, le regard noir, reste. loin. d'elle., continua t-il en pointant du doigts sa voiture. Loin !

Je levais les yeux au ciel, et soufflais. Quel étrange énergumène.

Sam et Eric son cousin, montèrent ma tente, tendis que je m'occupais péniblement de gonfler le matelas sur lequel j'allais dormir. 

Le feu prit, nous nous installâmes autours de celui ci, et les garçons s'occupèrent de préparer  à manger. Peut être des cailloux seraient meilleurs que leurs bouffe.

La nuit étaient tombée, et nous nous éclairions avec des lampe-torches.

Un des cousin de Sam, Ian, avait sorti sa guitare pour nous divertir, faisant saigner au passage mes oreilles en enchaînant mauvaise notes sur mauvaises notes. N'est-est-ce pas le parfait cliché d'une soirée camping ? Un plouk déguenant une guitare sans savoir aligner trois accords ? Mais je crus reconnaitre un air des beatles. Ah non. C'était "hallelujah" de Jeff Buckley, selon ses dires.

Je t'aime, moi non plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant