𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟰: 𝑬𝒙𝒑𝒍𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏

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  "𝒮𝓊𝒾𝓈 𝓉ℴ𝓃 𝒾𝓃𝓈𝓉𝒾𝓃𝒸𝓉 𝒹ℯ 𝒹é𝓅𝒶𝓇𝓉"


-HOPE-

Alors que je croise son regard, nous réalisons tous les deux que nous sommes en danger. Mon cœur bat la chamade subitement tandis que je remarque que le noiraud observe furtivement à travers l'armoire. Alors que je glisse le long de la grande armoire, mon souffle s'accélère. Un poids oppressant semble peser sur mes épaules, et mes mains se mettent à trembler, trahissant ma nervosité grandissante.

«–Où est l'hybride ? Ils nous la faut !» s'exclame-t elle

Nous entendons à nouveau des coups de feux, me faisant sursauter.
Je me retrouve soudainement pris d'une angoisse étouffante et oppressante. Chaque souffle devient difficile et le moindre espace semble se rétrécir autour de moi. Mes pensées s'embrouillent, et mon cœur bat la chamade, cherchant désespérément une issue pour échapper à cette sensation d'étouffement.
La claustrophobie fait des ravages...

Je sens le regard de l'homme. Il doit sûrement me trouver pathétique.

«–Livrez-nous l'hybride merde !?»

Il se rapprochera de moi et me chuchotera à l'oreille :

«–Arrête de faire la gamine apeurée»

Je frissonne, lui lançant un regard noir. Il se prend au sérieux, celui-là ? Il a la moindre idée de ce que ça signifie d'être claustrophobe ce con?! La frustration monte en moi face à son manque de compréhension, de compassion même, envers cette peur viscérale qui m'étreint.

«–Baciami il culo... tch... soufflais-je
(Va te faire foutre)

–Grazie ma no»me sourit-il narquoisement en guise de réponse
(Merci mais non)

J'avais honte de trouver son accent Italien attirant. Puis c'était pas trop le moment..

«–Bien, je vois qu'elle ne veut pas se montrer ? Très bien, je repasserais refaire un massacre !»

Puis après ce bruit sec de la porte qui se referme violemment, un silence pesant s'installe dans la pièce. Alors sans perdre un instant, je me précipite hors de l'armoire. Mon souffle retenu se libère enfin, et je respire profondément, remplissant mes poumons de bouffées d'air salvatrices..

«–Tout le monde va bien ?»

Monsieur casse-couille était arrivé, il avait sûrement attendu la fin de "l'attentat". Je me redresse et me racle la gorge, de sorte à ce qu'il ne remarque pas que j'étais en plein moment de faiblesse. Mais autour c'était pas vraiment de l'assurance qu'il fallait avoir...

Le salon, autrefois décoré et festif, était désormais le théâtre d'un massacre impitoyable. Les meubles élégants étaient renversés, les murs tachés de sang, et l'air empli d'une atmosphère lourde et oppressante. Les cris déchirants résonnaient encore dans l'air, témoins silencieux de l'horreur qui s'était abattue sur ce lieu. Heureusement, il y avait au moins une trentaine de personnes vivantes.

«–C'était qui cette folle ? commençais-je

–C'était Lys...» me répond le professeur

Ils s'échangent un regard complice que je ne dissimule pas puis le plus jeune pars hors de la pièce. Je regarde donc le casse-couille :

«–C'est qui au juste l'hybride ? Hein ?

Il ne répondra que quelques secondes après

–Venez dans mon bureau je dois vous dire quelque chose. Et ne faites pas la fille prétentieuse que vous voulez être cette fois

The Black AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant