𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟓: 𝑷𝒆𝒏𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒇

2 0 0
                                    



            "ℒ𝒶 𝓅𝒶𝓃𝒾𝓆𝓊ℯ 𝒹ℯ𝓉𝓇𝓊𝒾𝓉 𝓉ℴ𝓊𝓉 𝓈𝓊𝓇
𝓈𝓊𝓇 𝓁ℯ 𝓅𝒶𝓈𝓈𝒶ℊℯ"


HOPE-

Après que cette pouffe ai réussi à me mettre à terre, j'étais restée assise par terre à l'écart de tout le monde. Je les voyais se battre entre eux, et ils étaient heureux on aurait dit des bêtes de foire. Si Damon verrait ça, il serait probablement en train de se moquer d'eux.

Après la sonnerie marquant la fin du cours, je me précipite rapidement à la sortie, pressée de quitter la salle. Cependant, une main saisit fermement mon poignet, m'arrêtant net dans mon élan. Alors en soufflant, je me retourne pour faire face à Angel, dont le sourire énigmatique persiste sur son visage.

«–Hey ! Tu veux manger avec moi ce midi ? » me propose-telle

Je fais mine de réfléchir avant de lui répondre :

« –No, grazie, arriverderci »
(Non, merci, au revoir)

Je tente de me dégager en tirant sur mon bras pour qu'elle me lâche enfin, puis je m'éloigne déterminée. Cette manie de sourire constamment m'exaspère. Pourquoi doit-elle agir ainsi à chaque fois ? Son attitude m'irrite au plus haut point.

   
                             ꕺꕺꕺ

Une semaine s'est écoulée depuis mon arrivée ici. Les nuits sont devenues le théâtre de cauchemars récurrents, replongeant dans l'angoisse du jour où j'ai été contrainte de monter à bord d'une voiture volante du TBA. Le regard sombre de mon père hante mes pensées, une présence oppressante que je souhaite chasser au plus vite pour ne pas entraver mon plan d'évasion. Chaque nuit, ces souvenirs douloureux me rattrapent, me rappelant le poids de mon passé et l'urgence de trouver la liberté. Je dois absolument me reprendre.

Je trainais avec Éline et Angel depuis que la blonde a mal interprété mes paroles pour que je mange avec elle. Pour être honnête, je reste avec elles principalement pour obtenir des informations sur Sounha plus rapidement. Le grimoire que j'avais emprunté ne contenait que des récits sur l'histoire du continent et sa création. J'ai découvert l'existence d'une reine résidant dans un château à quelques kilomètres d'ici. Cette révélation me laisse perplexe, mais je ne m'en préoccupe pas trop. Je me demande juste pourquoi personne n'évoque son existence dans l'académie. Je compte demander à monsieur casse couille des informations, les autres professeurs ne m'intéressent pas.

Alors que je me trouvais dans la cour principale de Sounha, je réalise qu'il est temps pour moi de me rendre à son bureau si je veux pouvoir accéder à la bibliothèque après notre discussion. Alors d'un pas déterminé, je me mets en route vers son bureau. Mais soudain, quatre garçons m'encerclent. Qu'est-ce qu'ils me veulent ? Cette atmosphère pesante et intimidante m'oppresse...

«– Salut ma jolie ! Dis, tu aurais un mec ? demande-t'il en souriant

–Tu as l'air bien bonne » rajoute un autre garçon

J'essaie de faire abstraction en voulant les pousser mais celui en face de moi me plaque contre un mur, se mordant les livres. Il joue à quoi bon sang ?

«–Uscire... leurs ordonnais-je d'une petite voix
(Dégagez...)

–Nan flemme, Tu es bonne»

Alors que celui qui m'avait poussée contre le mur et commençait à transpercer ses dents dans mon cou, me faisant crier de douleur. La peur m'envahissait réellement. Malgré mon désir d'être intrépide et de ne reculer devant rien, la panique me submergeait. Le fait qu'il comprenne l'italien brisait ma carapace. Il y a une spécialisation en italien ici ou quoi ? Ce n'est vraiment pas le moment de plaisanter...

The Black AngelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant