Klaus mikaelson

Retrouvaille

Peu à peu mes paupières laissent entrer les rayons du soleil, je prends une nouvelle fois connaissance de la pièce à laquelle je ne me suis pas encore parfaitement habituée.
Je me tourne vers Klaus, et réalise que je suis totalement seule dans le lit.
Pourtant il n'est que 8h57.
Je vois un mot collé à la porte de ma chambre, je me lève et m'avance vers ce mot

« Pardon de t'abandonner comme un voleur, j'ai une affaire à régler. Je reviendrais bientôt. »

Bientôt ? C'est quand bientôt ? 3 heures? 2 jours? 3 semaines? Rien que cette idée me met dans un gros état d'inquiétude.
Rester seule avec sa famille m'angoisse.
Espérons qu'il ne soit pas long.

Je sors de ma chambre et me dirige en direction de la cuisine. J'ai une faim horrible, plus forte que je n'ai jamais eu.
La maison est silencieuse, j'ai l'impression d'y être seule, ce qui me dérange absolument pas!
Un plateau est délicatement posé sur la table où je vois mon nom inscrit, je sens mon cœur fondre sous cette attention, il est composé de pancake avec une noisette de beurre et d'un thé.
Verveine je présume... Mais puisque je n'aime pas gâcher, j'avale mes pancakes et bois d'une rapidité phénoménale.

Elijah: "Que bois-tu ?"

Je manque presque de faire tomber ma tasse puisque je croyais être seule.

Elijah: "Pardonne moi, je ne voulais pas te surprendre."

Manon: "Ça ne fait rien! Votre thé de famille."

Elijah: "Notre thé de.. Oh, je vois."

Un silence pesant et embarrassant s'installe dans la pièce quand je décide de ranger ma vaisselle.

Elijah: "Suis moi, je te prie."

Ce n'était pas une invitation mais un ordre. Bien que ça m'hérisse le poil j'accepte de le suivre.

Il m'emmène à l'extérieur, dans un petit coin isolé du jardin.

Manon: "Tu sais quand Klaus rentrera?"

Elijah: "Ça dépend, avec lui on peut s'attendre à quelques heures, jours, semaines, mois."

Super, rassurant.

Elijah: "Tu n'as pas envie de savoir où il est aller ?"

Manon: "Je lui fais confiance."

Elijah: "Je vois."

Il a l'air presque ennuyé de ma réponse.

Elijah: "Bon, je préfère y aller franco, es-tu au courant des intentions de Klaus."

Ses intentions?

Manon: "Non?"

Elijah: "Je ne pourrais pas te les révéler, mais sache que Rebekah et moi sommes totalement opposés à ses idées. Je te conseil de le confronter à ce sujet."

Manon: "À quel sujet?"

Mais de quoi il parle ?

Elijah: "Au sujet de ses intentions à ton égard, qui sont plus que douteuse."

J'ai l'intime conviction que Elijah s'inquiète vraiment pour moi. Mais pourquoi aurait-il des raisons? J'ai bien compris que je n'obtiendrait aucune réponse de sa part.

Manon: "Hum, et bien je te remercie pour le conseil, et compte sur moi pour l'appliquer."

Il me sourit chaleureusement et part comme à son habitude.
Plein de question fusent dans ma tête.
Klaus était-il de mauvaise intention?
Que me veux t'il ?
Pourquoi était-il absent ?

Je sens que son absence sera longue, très longue pour moi.
Les milliers de questions risquent de gâcher ma journée.
Mais en même temps, je pourrais en profiter pour tenter de voir mamie?

Sans plus tarder je me prépare et appel un taxi.
Le long du chemin se passe dans l'angoisse de ce qu'il m'attend là-bas, et si elle était à nouveau comme ça ?

Me voilà devant la porte, n'osant pas toquer.
Je sens le courage s'échapper de mon corps.

Hélène: "Manon.. que fais-tu ici..?"

Oh décidément, les gens ont tous décidés de me faire flipper aujourd'hui !

Manon: "Je venais voir comment tu allais."

Hélène: "Je vais bien.. Ton ami m'a dit que je m'en étais prise à toi.. Oh Manon si tu savais comme je m'en veux."

Manon: "Ça ne fait rien, tu n'étais pas dans ton état normal... tout est oublié."

Je suis si soulagée de remarquer qu'elle est à nouveau elle.

Je la prends dans mes bras pour détruire tout le malaise qui était présent depuis le début de notre discussion.

Hélène: "Entre avec moi!"

Je la suis et l'accompagne dans la cuisine où elle sert deux grandes tasses de café. Du lait pour moi avec du sucre et noir pour elle.

Elle me demande chaque détail de ma nouvelle aventure avec Klaus, détail que je ne lui cache pas, j'aime me confier à elle, et puis il faut dire que je n'ai pas vraiment pu parler de lui à quelqu'un mise à part à Elena et Bonnie, et puisqu'elles le déteste, c'est délicat.

Je sens notre complicité revenir progressivement et ça fait un bien fou.

Elle me raconte toutes ses journées depuis mon départ, j'ai l'impression d'être partie depuis 3 mois à l'entendre parler.

Hélène: "Klaus m'a dit que tu restais ici? Si tu savais comme je suis heureuse ma chérie."

Je lui tend à nouveau mes bras en guise de réponse. Je ne suis pas très tactile habituellement, mais avec elle c'est devenu différent.

On reste quelques heures à discuter de tout et de rien et 13h approche, je décide de retourner au manoir en taxi.