The rescue of a lost soul

38 🫂

hôtel - motell fish

𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟖 : 𝐊𝐚𝐜𝐞

J'entre dans la chambre et referme derrière Aria. Cette baraque est énorme, et j'ignore réellement combien il y a de chambres. Les retrouvailles ont été beaucoup plus mouvementées que ce que j'imaginais. Connor était vraiment perdu, et je ne comprends pas pourquoi Holt lui a menti.

  Aria dépose tendrement sa main sur ma joue, ce qui me sort de mes pensées.

  — Ça vas ? Demande t'elle.

  — Oui, pourquoi ?

  — Je ne sais pas, tu m'a l'air pensif. Avoue t'elle.

  Je souris et embrasse le haut de son front. Je la contourne et me place face à la baie vitrée. Celle-ci donne sur la piscine et le jardin. Les bras d'Aria s'enroules autour de ma taille alors que mes mains son dans les poches de mon pantalon. Sa poitrine est collée contre mon dos et sa tête est posée contre mes omoplates.

  Doucement, ses mains descendent et rejoignent les miennes dans mes poches. Nos doigts s'entremêlent tant bien que mal. Dans mon dos, elle chuchote :

  — Tu pensais ce que tu as dit à table ?

  — Quoi donc ? Dis-je.

  — Que je suis la plus belle chose qui t'es arrivé.

  Je retire nos mains et lui fais lentement face. Ses yeux bleus et marrons me regardent attentivement. L'une de mes mains vient se poser dans le creux de ses reins et l'autre dans sa nuque. Avec mon pouce, je caresse une zone derrière son oreille.

  — La plus belle, oui. Mais il n'y a pas que ça...

  — Et qu'est-ce qu'il y a d'autre ?

  — Quelque chose qui aurait pus les choquer.

  — Mais moi je ne suis pas eux...

  Je me rapproche de son lobe et susurre :

  — La plus sexy...

  Doucement, mes dents le mordillent. Je descends ma main sur son épaule pour avoir sa nuque totalement dégagée. Mes lèvres se pressent contre sa peau chaude et douce au parfum enivrant. Je la mordille, la suçote et la malmène sans pitié. Aria pose ses deux mains sur mon torse pour m'éloigner un peut

  — Il y aura une marque Kace...

  — Tu ne veux pas qu'ils voient que tu m'appartiens Déesse ?...

Je ne l'écoute plus, comme dans un monde parallèle. Elle relâche sa tête en arrière et je la maintient plus fort contre moi. J'écarte un peu ma tête, satisfait, en voyant la trace écarlate sur son épiderme.

— C'est tout Lima ? Je m'attendais à mieux...

— Tu est trop gourmande Aria, ce n'est qu'un début...

Mes mains glissent sous ses cuisses, et dans un mouvement de soulèvement, elles s'enroulent autour de moi par automatismes. Aria attrape mon cou et scelle nos lèvres. La pièce est presque plongée dans l'obscurité, seule la lune et les éclairages extérieurs nous procurent de la luminosité. Je nous transporte jusqu'au lit où je la dépose. Quand son dos touche la surface moelleuse, elle tente de retirer ma chemise. J'attrape à temps sa main et l'autre au passage, les plaquant au dessus de sa tête. Nos lèvres se scellent à nouveau. Nous ne sommes pas comme la première fois, là c'est différent. Nous sommes fougueux, envieux, désireux du corps de l'autre et brûlants d'envies.

  D'un coup, je dégage les bretelles de sa robe et sa poitrine cachée par son soutien gorge blanc en dentelle et strass m'hypnotise. Je suis comme incapable de dire quoi que se soit. Je sens déjà le sang fusé dans mon membre. Si un simple soutien-gorge me fait bander, que me fera tout le reste ? Insatiable, j'écrase mes lèvres sur sa poitrine.