.. ces demons

14 0 0
                                    

𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟒 - 𝐤𝐚𝐜𝐞

Je suis assis en face d'elle, je la regarde encore et encore, je ne peux pas me passer de la regarder.

Cette fille est époustouflante dans tout ces états.

Elle a le regard fixé sur un point imaginaire puis remonte ces yeux vers moi, je vois radicalement le changement dans ces yeux.

Elle a vu mes cicatrices. J'ai vu les siennes, c'est comme si nous étions mis à nu.

Les cicatrices bonde mes bras, les plus violentes sont cachées sous des tatouages avec parfois des signification comme d'autre n'en n'ont pas.

Aria commence à se frotter les avant bras comme si ces cicatrices la démangeais, je fixe ces bras et je remarque de nouvelles cicatrices que je n'avais encore jamais vu sur ces bras.

Mon sang ne fait qu'un tour lorsque je m'imagine la douleur qu'elle a dû ressentir pour laisser des cicatrices si.. volumineuses.

J'ai très rarement vu de tel cicatrices, il y en a une quantité astronomique,

personne n'a essayer de la sauver avant sa noyade ?

il est sur qu'elle c'est déjà noyé.
L'imaginer ce faire du mal me..
glace le sang.

J'ai peur pour elle, plus que pour moi.

- Aria.. Je lui murmure.

Elle relève la tête vers moi

- Pourquoi ?

- Kace, tu es probablement dans le même cas que moi alors ne me demande pas pourquoi. Répond aria avec méchanceté.

- Je veux t'aider déesse..

Elle me fixe les yeux qui commencent à devenir humide.

- Laisse moi t'aider.. Tu dois me laisser t'aidé, je peux pas te laisser dans cette souffrance aria.. Je t'en supplie ouvre toi à moi.. Je lui demande avec douceur

- Je ne sais même pas si j'ai encore la force d'encore une fois essayer de sortir la tête de l'eau, parce que quoi que je fasse, quelqu'un me l'a replongera dedans. Je n'ai plus de force en moi, elle a disparue, elle est devenu inexistante.

- Laisse moi te remonter à la surface alors. Je dis d'une voix tranchante 

- Kace.. mon âme est souillée. Ils me l'ont souillés....

- Qui ?

- Laisse moi tout t'expliquer depuis le début, commence t'elle en essuyant la larme qui coule sur ça joue. Depuis que je suis petite ma mère m'a toujours repoussée, elle ne m'a jamais considérée plus qu'un défouloir. Alors qu'elle vivait mal quelques choses, je prenais, enfin bon. Mon père n'a jamais rien dis. Tu parles, un jour il m'a dit droit dans les yeux

« Aria Yener, penses tu réellement que nous t'avons souhaité ? La réponse est simple NON. Si ta mère n'aura pas fait un déni de grossesse elle t'aurait avorté ! Et malchanceux que nous sommes nous avons malheureusement pas pu nous séparer de toi. »

enfin bon. Quand j'allais à l'école je devais y aller à pied tout les matins et tout les soirs, je devait faire plusieurs KM pour arriver à l'école. Les enfants l'ont appris ils m'ont harcelé plusieurs années d'affilé parce que personne ne m'aidait. Je suis allé au collège et ma vie a empiré.

Je la regarde partager sa souffrance avec moi.

- continue..

- Tout est devenu pire, l'harcèlement, la relation avec mes parents qui me battaient, mes notes chaotiques puisque je séchais le plus possible les cours. lorsque j'étais en première mes parents ont découvert que je continuais de sécher, alors lorsque ma mère est partie rejoindre des copines le soir, je suis rentrée chez moi comme la plus par des soirs..

Les épaules d'Aria commencent à se faire secouer par des sanglots, alors j'avance la partie du canapé pour tenir ça main.

- Il m'a violé ce soir là.. Je n'ai pas sur me défendre. J'étais dans le déni pendant un long moment jusqu'à ce que je rende conte de ce qu'il m'avait fait.

- Pourquoi n'en n'as tu pas parlé à ta mère ?

- Parce que même si je lui en parlait, je ne suis rien à ce yeux, elle n'aurait rien fait pour sa fille..

- Qu'à tu fais après cet événement traumatisant ?

- J'si fuguée de chez mes parents. Je me suis créé une fausse identité, je me suis faite passer pour une jeune femme de 23 ans. J'avais tout prévenu depuis jeune, je ne voulais plus vivre dans cet enfer sur terre. Je suis partie en Espagne. Je me suis payé un petit appartement avec l'argent que je gagnais lorsque je séchais les cours. J'ai fais des petits job  jusqu'à se que j'atteigne ma majorité. J'ai travaillé comme une folle. Mes parents ne m'ont jamais cherché. T'en mieux. Jusqu'à ce que je les recroissent en vacances en Espagne à l'endroit où je travaillais. Il m'a forcé à rester en relation avec lui sinon il ruinerait encore plus ma vie qu'il ne l'avait déjà fait.

Comment un père peut être comme ça envers sa fille, son.. propre.. sang ?

- Je vais pas y arriver Kace..

- crois en toi comme je crois en toi Aria.

- Je n'ai jamais su la raison pour laquelle je devais rester en contact avec lui après tout ce qu'il m'avait fait.. Il.. Il a tout détruit !! Plusieurs années après ce qu'il m'a fait, Tobias Baker m'a fait revivre le même sort un soir dans la rue lorsque je rentrais de boîte. Je suis rentré le matin chez moi, Sia m'a retrouvé inconsciente chez moi. J'ai commencé à me faire de plus en plus mal et de plus en plus fort. J'allais souvent à l'hôpital, sa a inquiéter ma meilleure amie. Mais je ne me suis pas ouverte à elle. J'aurais aimé ne pas avoir loupé mon artère...

- Je refuse que tu dises des choses comme ça aria. Je lui lance d'une voix tranchante.

- KACE TU NE COMPRENDS PAS ! JE VEUX QUITTER CET ENFER ! JE VEUX RESSENTIR DE LA PAIX LORSQUE JE RÉUSSIRAIS.

- Arrête ça de suite Aria ! Sous aucun prétexte je te laisserai partir ! J'apaiserais ta personne ! Je ne te laisserai pas faire une chose aussi stupide, et je te jure sur mon être que si tu y arrives je te rejoindrai pour te chasser. Et tu regretteras d'avoir louper ta vie.

- ohh, le gentleman veut me faire croire que la mort n'est pas la solution à nos problèmes ? ALORS EXPLIQUE MOI ÇA !!!! s'exclame Aria en fonçant vers moi. C'EST QUOI ÇA ALORS ? HEIN ? TU LE SAIS TOUT AUTANT QUE MOI MERDE ! Elle tape ces mains contre mon torse tellement elle est énervé contre tout. TU LE SAIS.. Kace.. Sa voix se radoucit sur le « Kace » elle me regarde d'incompréhension que je ne me défends pas sur mes marques puis elle fond en larme .

- Oui aria je considère que la mort est un remède, mais elle ne le sera pour aucun de nous.

Je lui dis en la serrant contre moi.

- Tu ne mérites rien de tout ce que tu as vécu Aria..

Je marque une pause..

The rescue of a lost soul Où les histoires vivent. Découvrez maintenant