Amour

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Amour, si tu nous tiens, ne décoche pas ta flèche

Si brulante, si glaçante, ne tire pas, attends.

Lumière ambiante, ténèbres en attente, vas t'en.

Oublie moi, je disparais dans la brume fraiche. 


Te sentir si près me terrifie, tu me guettes,

Tu t'apprêtes et me vise, mon coeur se fige, j'attends.

Mes yeux ébahit je vois, mon monde renaissant.

Si belle est ma vie à coeur ouvert, je me jette-


Dans la gueule du loup. Coeur en miette je me hais tant,

Je ne vis plus, esprit en fuite,  telle est ma peine,

Abandonnée que je fus, je sombre et pourtant-


Au loin je vois, l'archet vaillant, flèche rouge de sang.

Me relever est difficile, ultime torture,

Respire et regarde, Cupidon avance, Néant.


Poème légèrement plus récent, avec une vision bien lugubre de l'amour, disons que j'étais dans les années un peu dépressives et broie du noir de mon adolescence mdrr.

Ce poème est bien plus structuré et le style se rapproche de celui que j'ai aujourd'hui. Il y a de la ponctuation, et c'est un alexandrin avec deux quatrain et deux tercet, il est largement plus travaillé.

Dans chaque pensée (recueil de poèmes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant