Je fonctionne à la mélancolie, à la douleur passée.
Mes textes n'ont de sens que lorsque je suis brisée, cassée.
Lorsque je ne me sens pas vriller tout semble trop lisse, mes mots tombent, étroitement guindés.
Je fonctionne à la tristesse, à la cassure dont mon âme est fragmentée.
Et j'ai peur de n'être artiste que si je me sens brimée, torturée.
Pourquoi ne puis-je être joie ? Et parler de douceur, de beauté ?
Pourquoi suis-je damnée à mêler mon sang dans l'encre souillée ?
Et écrire à propos d'un coeur, qui se déchire, un esprit qui délire, sans respirer.
Je voudrais écrire le merveilleux autant que le tortueux avec l'âme légère et les doigts virevoltant de clarté.
Ecrit il y a environ trois mois, c'est un texte entre prose et vers, je ne respecte encore une fois pas du tout les codes de la poésie, mais, je l'apprécie pourtant beaucoup, c'est déjà le deuxième poème ou je me pose des questions à propos de mon écriture, et à mon avis ce n'est pas le dernier. Sur ce poème, j'ai fait en sorte que chaque phrase se termine par la même syllabe, pour créer un équilibre malgré les différentes longueurs des vers.
J'espère qu'il vous a plu <3
Ceor
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Dans chaque pensée (recueil de poèmes)
Short StoryRecueil de poèmes sans prise de tête, avec ou sans lien, en anglais et en français. Tous écrit par moi bien entendu ;) Si vous décider de rentrer dans mes pensées entremêlées prenez garde à ne pas vous égarer...