La fille Bishop, c'est ça ?

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Tout commença un soir d'hiver, la ville étante illuminée des décorations de Noël

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Tout commença un soir d'hiver, la ville étante illuminée des décorations de Noël.
Vêtue d'un beau tailleur en cuire noir, des lunettes aux verres sombre ne laissant aucunement apparaître ses yeux,
Athéna était en route.

Aujourd'hui est un jour spécial, elle s'apprête à signer son nouvel emploi.
Le froid lui gèle les mains, laissant alors peu de chaleur pour sortir son téléphone et vérifier qu'elle se trouve au bon endroit.

« J'y suis, je veux juste finir ça vite.» se disait-elle avec grande détermination en franchissant le seuil de la porte de l'entreprise.
Cet établissement était tout simplement celui D'Eleanor Bishop, récemment incarcérée.
Athéna était alors ici pour refonder et redonner une nouvelle image à l'entreprise.

D'un pas décidé, elle se dirigea vers l'ascenseur pour se rendre en haut dans les bureaux.
Elle rentre, puis appuie sur le bouton, l'ascenseur monte.
Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre, l'ascenseur s'arrête, quelqu'un monte à son tour.

Une femme se tenait là face à elle, de long cheveux noir, des yeux verts, un long manteau gris foncé, elle se glissa sur le côté pour monter elle aussi à l'étage.
Athéna fixa intensivement celle ci, laissant s'échapper un léger rire narquois.

« Un problème ? » répliqua la femme à Athéna.
« Pas pour le moment. » répond Athéna froidement accompagné d'un regard noir.

Les deux femmes continuèrent de monter dans un silence pesant, sous tensions.

Enfin arrivée, Athéna se dirige vers les bureaux, sentant derrière elle une présence.

« Encore elle sérieusement ? Elle va me poser problème. » pensa-t-elle.

Elle continua son chemin en faisant abstraction du reste. Arrivant à l'accueil elle se présente.

Athéna : « J'ai rendez vous, je suis la nouvelle manager de l'équipe. J'aimerai installer mes affaires dans mon bureau. »

« Votre nom? » demanda la secrétaire.

Athéna : « Athéna, seulement Athéna, ça devrait suffire pour me laisser entrer, j'ai pas de temps à perdre s'il vous plaît, dépêchez vous. »

La secrétaire stupéfaite d'entendre ce nom s'excuse aussi tôt.

« Je vous pris de m'excuser, je pensais vous voir demain, cela ne se reproduira plus. Nous avons tous installée dans le bureau en attendant votre venue, je vais envoyé quelqu'un vous accompagner. »

Athéna remercia le personnel brièvement et se dirigea vers le bureau.

« Sérieusement fallait que ça soit vous? » lança Athéna d'un air moqueur.

« Je crois ne pas comprendre la situation, qui êtes vous, et qu'est ce que vous foutez dans le bureau de ma mère, personne ne m'a prévenue d'un remplacement. » réponds la femme de l'ascenseur d'un ton énervé, et curieusement paniqué.

Athéna « Votre mère ? Je comprends mieux. La fille Bishop c'est ça ? J'aurai du m'en douter.. »

« La fille Bishop ? Vous m'avez l'air renseigner à mon sujet pourtant je n'ai jamais entendu parler de vous, je possède des parts de ce lieu, j'aimerai savoir ce que vous faites ici. » réponds Bishop les bras croisés.

Athéna : « On se détends madame "j'ai des parts". Si t'étais vraiment concernée par cet endroit tu saurais que je suis venue tout changer. Mais visiblement tu n'en savais rien, pas étonnant. Cela ne te concerne plus, j'ai des choses à faire ici, et tu m'en empêcherai, alors laisse moi Bishop, je dois travailler maintenant. »

Sourire en coin, Athéna s'assoit au bureau, tirant la chaise et s'asseyant à l'envers, le dossier face à Bishop.

Bishop « Le vouvoiement dure 2min chez toi visiblement, d'accord on en est là. Tu te penses tout permise car tu t'assois à sa place, mais ça ne fais rien, tu n'es rien ici, personne ne te connais. Je ne sais pas ce que ma mère prépare ou a pu organiser de sa cellule, mais tu ne devrais pas être là, c'est ma place. Si il y a quelque chose à faire, je le ferai, alors merci de ton intervention mais tu nous es inutile. »

Athéna pose les mains sur le bureau.
D'un ton apaisé elle réponds :
Athéna : « Bien, c'est fini ? Tu peux y aller. »

Bishop contient sa colère et part en furie du bureau claquant la porte, laissant celle ci s'ouvrir à nouveau sous l'impact.

« Kate, où vas-tu comme ça ? » cria la secrétaire.

Kate, Kate Bishop, un nom et un prénom qu'Athéna avait bien enregistré. Sachant pertinemment qu'elle la reverrai, ce n'était que le début. Elle allait devoir s'imposer.

2 pas, et je resteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant