Chapitre 1 - Retour à La Push

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Vitre baissée, je passe la tête dehors, ferme les yeux et inspire profondément

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Vitre baissée, je passe la tête dehors, ferme les yeux et inspire profondément. L'air est frais et l'odeur caractéristique de la mer me titille les narines. J'ai dores-et-déjà l'impression de ressentir le goût salin sur ma langue. Un sentiment de bien être me submerge et m'arrache un soupir d'aise. Je dois avouer que ça m'avait manqué. Je suis ravie de revenir à La Push, malgré la difficulté de dire au revoir à mes amis et de quitter ma vie à Tacoma.

Cela va faire trois ans que je n'ai pas mis les pieds à la réserve. Depuis le décès de ma grand-mère paternelle en fait. Et voilà que dans quelques semaines, j'habiterai dans sa maison, là où j'ai passé tous mes étés avant sa disparition.

Mes parents doivent encore travailler quelques semaines avant de pouvoir être en congés pour préparer le déménagement et prendre leur nouveau poste par la suite.

Keena, ma mère, a pu se faire muter à l'hôpital de la réserve Quileute tandis que mon père, John, intégrera une entreprise de bâtiment à Forks.

Quant à moi, je dois effectuer mon inscription au lycée de la réserve pour la rentrée prochaine.

Mais pour l'heure, le taxi, que j'ai pris depuis Sequim, m'emmène direction la maison des Call où je serai hébergée chez ma tante Tiffany. Papa a pensé que ça serait mieux pour moi de partir dès la fin de mon année scolaire pour que je puisse donner un coup de main à ma tante avec la boutique de souvenirs. Car d'après lui, tante Tiff' est déjà débordée avec la saison touristique qui approche. Comme si cette partie de Washington était réellement un site incontournable pour tout touriste qui se respecte.

C'est d'ailleurs ce que je lui ai fait remarquer. Ce à quoi il m'a rétorqué qu'il ne fallait pas se fier aux apparences et puis, toujours selon lui, cela ne fera pas de mal à ma tante d'avoir un peu de compagnie. De compagnie et de soutien, surtout depuis qu'Embry traverse une pseudo phase de rébellion. Chose tout à fait difficile à croire pour moi mais, peu importe... Je veux bien jouer le jeu même si je ne suis pas dupe. Au fond, ce n'est que la décision d'un papa poule qui n'a pas supporté de voir sa fille se faire briser le cœur par un garçon.

Liam était mon premier vrai petit ami. Nous sommes restés dix mois ensemble, jusqu'à ce que je lui fasse part de mon futur déménagement. Il n'a même pas voulu qu'on essaye d'avoir une relation à distance. C'est pas comme si Tacoma se trouvait à l'autre bout du pays, mais trois heures de route c'est beaucoup plus qu'il ne peut accepter.

Ma mère n'arrête pas de me dire que ce n'est qu'un idiot. Papa est, bien entendu, d'accord avec elle. De toute façon, il ne l'a jamais aimé, parce que ce n'est ni un Quileute comme lui, ni un Makah, comme ma mère.

Mon téléphone vibre et m'arrache de mes pensées. Un coup d'œil rapide à l'écran m'indique qu'il s'agit de mon paternel. Évidemment ! Il a dû sauter sur son téléphone dès qu'il est arrivé à la maison après m'avoir déposé à Sequim. Comme je disais, un vrai papa poule. Je souris malgré tout et décroche.

Imprégnation 🐾 Jacob Black 🐾Où les histoires vivent. Découvrez maintenant