𝙈𝙤𝙟𝙖 𝘽𝙧𝙪𝙣𝙚𝙩𝙠𝙖

4.

V I C T O R I A

Après s'être baladé en ville avec Mathieu on se pose devant la tour effeil qui brille de mille feux ce soir.

-Mathieu ?

-Oui ?

-Pourquoi t'es venu me parler ce soir là sur cette plage ?

-J'sais pas trop à vrai dire,mes jambes m'ont guidés d'elles même vers toi.

-Plutôt original comme rencontre tu trouves pas ?

-Bien sûr que si.

Après quelques instants à observer la tour effeil et les étoiles je sent mes paupières lâcher.

Et sans le vouloir je pose ma tête sur l'épaule de Mathieu.

Il est plutôt choqué de mon geste puisqu'il sursaute et écrase son mégot sur le sol,avant de venir carreser mes cheuveux.

Je ne fait pas samblant de m'endormir sur lui détrompez vous je suis vraiment fatiguée.

-Si j'suis venu te parler sur cette plage,c'est par ce que js'avais que t'avais quelque chose de spécial.
Ça se voyais à ta façon d'observer les étoiles.

Je rêve ou il viens de me faire une déclaration en pensant que je ne l'entendrais pas ?

Je suis un peu sous le choque,ça se voit qu'il n'a pas l'habitude de faire des déclarations comme ça.

Il se met à carreser ma tempe et mes cheuveux au passage,encore une fois des frissons traversent mon corps.

J'essaie de me dire que c'est le froid mais nous sommes en plein mois de juillet et il fait très chaud pour un soir à Paris.

Une sonnerie de téléphone me sort de mes pensées mais je ne bronche pas.

Mathieu sort son téléphone en faisant attention à ma tête qui est toujours posée sur son épaule.

-Allô ?

Je ne peux pas distinguer la voix de la personne avec qui il est entrain de parler mais ça s'avère être une voix de femme.

-Non désolé je suis occupé là.

Je crois que Mathieu parle à sa mère.

-Je viendrais te voir demain j'te promets.

La voix de la femme avec qu'il il est entrain de parler se mets à sangloter.

-Pleures pas mamie on va s'en sortir je te le promets,dis à Enzo qu'il me manque beaucoup je t'aime fort.

Ah c'est donc sa mamie ?

Et Enzo ça à l'air d'être son frère.

-Promis je viens vous voir demain.

Apres ça il raccroche et se remets à carreser mes cheuveux.

Sans surprise des frissons refont surface.