Poésie Libre

Une vie rêvé

J'ai enfin trouvé l'amour, je suis un homme heureux
C'était inespéré, une raison de mourir vieux
Je dors au côté de celle qui me comprend parfaitement
Enfin la sensation de vivre dans mon élément
Plus d'idées noires quand je prends dans mes bras ma dulcinée
Mes blessures ne sont plus, je me sens enfin protégé
C'est ça que ça fait quand on nous montre de l'amour
En l'embrassant je me dis que ça sera pour toujours
Je la remercie d'être venue vers moi, venue me voir
Ça s'est fait si vite, au premier mot a commencé notre histoire
Et je jure que je chérirai cette relation jusqu'à ma mort
Je n'ai enfin plus besoin de devenir plus fort
Je range mes médocs, mon arme et ma corde nouée
Celui qui voulait en finir est désormais enterré

Mais non..

Je me réveille, je ne vis pas cet idylle
Penser que j'y croyais me parait si puéril
La fille de mes rêves restera onirique
Et ça me crève, sentiment pathétique
De savoir que je finirai toujours abandonné
Je ne pourrai jamais rêver pour l'éternité
Je resterai surement cet itinérant philosophe
J'ai envie de croire à la protection de Saint-Christophe
Si les anges existent je n'ai pas à m'en faire
Aucun ange dans mon lit, là est la misère
J'aimerai croire que quelqu'un veille sur moi
Je voudrai me sentir à l'aise vivant au moins une fois
La petite voix me dit que c'est pourtant si facile
Il suffirai de dire mes pensées et je finis en asile
Ou bien ne rien dire et tenter une baie empoisonnée
Roméo sans Juliette, c'est bien ce qu'il a fait
Je suis vraiment le Titanic de notre âge
En apprance très fort mais condamné au nafrage
Seul sur une île déserte, j'essaye de tenir
Jack Sparrow au moins avait une balle pour en finir
À l'aide de mes mots je lance des SOS
À ma manière j'allume un feu de détresse
Mais peu parle le même langage que moi
Seuls ceux qui me lisent comprenne mes émois
Alors je ne peut m'en prendre qu'à moi, c'est ma faute
Je n'avais pas à refuser l'aide et rejeter l'autre