Poésie Libre

Hatred

Dépressif mérite, selon vous, que je fasse une cure ?
Seriez-vous satisfait si je me soignais au cyanure ?
Blessures, injures, ruptures, rien ne me rassure.

"Rien", oui. Ne rien avoir me fait prendre confiance
Sur l'homme sage que je suis. Je le dis avec aisance.
Objectivement vous n'êtes pas objectif.
Vous pensez penser, mais tout est affectif.

Le plus fort est celui qui parle haut et fort.
Le plus fort et celui qui parle haut et faux.
Le sage sait se taire car il sait avoir tord.
Le sage sait se taire car il rit de vos mots,
De vos maux, de votre fierté, de votre égo, de votre lâcheté.

Rigolo. L'homme le moins confiant est celui qui parle longtemps car il a peur des blancs. Il doute et est pensant. Pense que pour plaire faut parler incessament.
Quelle perte de temps. Rentre chez toi tant qu'il est encore temps.

Le plus aisé fera le décontracté. Son objectif c'est de bien s'entourer. Au final ce qui lui plaît c'est ses soirées, même s'il ne connaît que 10 des ses 50 invités.
Quelle stupidité. Rentre chez toi aussi aisément que tu es arrivé.

Peut-être que c'est la haine qui m'anime, la haine qui m'habite. La flemme me motive, la flemme c'est mon leitmotiv invisible.
Tout ça pour dire que tu as le droit de penser
Car quoi que tu dises rien ne sera fondé.
Moi je m'ennuis pour vivre, vis pour m'ennuyer.
Désormais je m'autorise à tutoyer l'humanité, pas pour plus de proximité mais parce qu'aucun n'est complet. L'humanité c'est un tout, un sujet à expérimenter, à explorer. Fais comme si de rien n'était et laisse moi terminer.

On aura l'occasion de se revoir.
Je m'ennuie lors des nuits noires.
Je ne partirai pas sans un au revoir
Adressé à la race qui me procure heine et désespoir.