Poésie Libre

Les seuls qui m'aiment.

Je fais autant de rencontre que je respire
Mais comme un dernier souffle il n'y a rien de pire
Les seules femmes que je veux s'envolent alors j'échoue.
Tu penses à notre avenir ensemble, t'es chou.
Je progresse seul, personne à mes côtés.
À droite, à gauche, pas de nouvelles, je peux traverser
Cette route qu'est ma vie, cette route qui m'ennuie
Je marche seul et sans amis mais c'est surement mieux ainsi.
Comme un étudiant surligne ses leçons, je surligne mes faiblesses.
Je les apprend par cœur car il faut que cela cesse.

Amusé.
Vanné.
Ennuyé.
Attristé.
Refoulé.
Défoulé.
Cercle vicieux interminé, pas prêt à recommencer.
Qui a dit qu'il fallait se sentir aussi mal.
Et si se tailler les veines était la solution finale
Pour accéder à un nouvel univers, un meilleur
Où vivent tout les inventeurs, les dormeurs et les rêveurs...

Écrire m'ouvre les portes d'un nouveau monde.
Un dont je suis le maître, un qu'il faut que je fonde.
Sans moi il n'existe pas, sans moi rien n'est construit.
Je crois bien que les seuls qui m'aiment sont mes écrits.