Poésie Libre

Ma vie.

Adolescence déroutante, enfance désorganisé
Pour qui dès l'âge de 7 ans les parents se sont séparés
Ils disaient " chez qui tu veux aller ?
J'entendais " c'est qui qu'tu préfères ? "
Du coup je voulais pas répondre, j'ai laissé le choix a mon frère
Il avait pas les épaules mais nous as sortit de cette galère
Résultat ? Ma mère
On a passé un sale moment pour passer aux bons moments
L'histoire de 2 enfants qui vivent avec leur maman
Malgré ça, j'ai tellement déménagé que j'ai perdu mes origines
Mais qu'importe, aujourd'hui ma vie c'est ma copine
Avant son arrivée j'étais un peu désorienté
Je resté seul, j'écoutais ma musique, j'rêvais
Comme si les gens ne se douchaient pas
Je trouvais des prétextes nul à chier pour qu'ils ne m'approchent pas
Je restais dans mon coin, accroché à mes écouteurs
En ressassant mes problêmes je baignais dans ma noirceur
Impossible de me sortir de ce monde fallait m'en créer un nouveau
Mon meilleur pote rencontré en seconde m'a fait sourir à nouveau
Il m'a rendu plus heureux, plus sérieux, désormais j'me fait des potes en moins de deux
Il m'a fait découvrir des sentiments plus lourds
Amitiés, tristesse, et profond amour
Avant de le resentir je n'y croyais pas
J'appliquais la mentalité St-Thomas
" Je ne crois que ce que je vois "
Et c'est désormais la cas
Mais les amis se perdent facilement
Un peu bêtement
Ne pas se parler provoque un éloignement
Essaye de les rattraper tu perdras juste ton temps

Pourquoi est ce que vous faites semblant
Quand on marche au milieu des gens
Vous dites que je suis jamais content
Mais on fait jamais ce que j'aime vraiment
Qu'est ce que j'aime ? Glander, rien faire, rester posé sur mon canapé pour pas voir ces gens qui m'font chier
J'viens de la terre du Sud, une symphonie musicale
Je n'avais pas d'instru alors je featais avec les cigales

Incline toi, baisse les yeux et avance droit
C'est malheureux mais la vie est faite comme ça
On te tacle par derrière mais là y a pas pénalty
Si l'arbitre siffle pas c'est parce que l'arbitre en rit
Pas le choix tu te relèves, une jambe cassée
Pense que plus tu avanceras et plus tu s'ras blessé
Si j'te le dis c'est que ça m'est arrivé
J'ai refusé l'aide qu'on m'a proposé
Trop de fierté, en fauteuil roulant je monterai mes escaliers
Et tu compteras sur tes potes pour te soutenir
Mais dans ce monde t'es seul : vivre ou mourir