Endless Love

.40.

·Lyam·

Je me réveille aux côtés de Margot. Son visage n'inspire que douceur et délicatesse. Les quelques taches de rousseur qui parsèment sa peau resort davantage avec son léger bronzage.

Cela fait une semaine que nous sommes venus ici et ma mère n'a fait aucune apparition. C'est tant mieux comme ça.

La respiration de Margot se fait moins apaisée. Je la prend dans mes bras et hume son odeur. Mes doigts dessine de longues lignes sur son bras nu. J'aimerais que ce calme ne soit pas éphémère.

Je suis tellement heureux de l'avoir retrouver. Je me sens enfin complet et serein.

Celle-ci se réveille doucement et me regarde avec des yeux encore à moitié endormi.

– Il est quelle heure ? Marmonne-t-elle.

– 10h.

Elle souffle, exaspérée. Notre semaine a été reposante. Nous nous ne sommes pas pris la tête et n'arrêtions pas de faire des allers-retours entre notre chambre et la piscine.

Margot a été heureuse de retrouver Charlotte, même si c'est rare que nous la voyons. Je lui ai dit de prendre du repos pour profiter de son fils.

– Il faut que tu te lèves princesse, on doit rejoindre ton frère.

Elle marmonne une phrase incompréhensible au même moment où je décide de sortir de la chambre. Je décide d'aller en bas pour préparer notre petit déjeuner.

Je n'aurais jamais pensé avoir une vie comme celle-ci avec Margot. Il y a deux ans, j'aurais dû me faire à l'idée que c'était réellement finit. Mais je n'y arrive pas, je ne voulais pas m'y résoudre. Tout le manquait chez elle.

Je n'ai pas réussi à enlever ses affaires de cette maison. Charlotte l'a fait pour moi. Enfin, elle les a mis dans un carton, pour les avoir au cas où.

Elle a bien fait, Margot est de retour maintenant. Je l'ai pour moi. Je peux l'embrasser, la serrer dans mes bras et m'envoyer en l'air avec elle quand nous le voulons. C'est une vie rêvée.

Je ne dois juste pas penser à ma mère. L'avoir revu à Paris la semaine dernière m'a fait beaucoup de mal.

Son visage a ravivé de nombreux mauvais souvenirs de mon enfance avec Candace. Mais je sens au fond de moi que je dois absolument faire un trait sur tout ça. Rester dans mes traumatismes n'est pas une bonne chose.

Une bonne odeur de pancakes se repend dans la cuisine.

J'entends les pas de Margot dans mon dos. Je me retourne et...wow...elle est magnifique.

Son tailleur vert sapin ceinture parfaitement son corps et ses escarpins noir lui donne une posture de femme fatale. Ses cheveux bouclés retombent sur ses seins et se mouvent sous ses pas.

Je la prends dans mes bras et m'approche de ses lèvres.

– Si ce n'était que moi, je te prendrais sur ce plan de travail. Mais par respect pour ta tenue, je ne le ferais pas.

– Petit joueur. Souffle-t-elle.

Son ton railleur me fait bander. Un simple sourire me fait perdre mes moyens.

– Nous allons...

Elle s'arrête de parler et fronce les sourcils. Je m'inquiète légèrement de cet arrêt soudain. Elle regarde par la fenêtre et devient livide.

– Lyam...où sont tes hommes ?

Je m'empresse de regarder à mon tour et la cour est vide. Pas un seul homme. Ce qui n'est absolument pas normal. Il devrait au moins y en avoir deux.