Chapitre 7

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PDV Extérieure:

Comme promis Thomas ramène Luc à son appartement. Luc semblé toujours aussi sous l'emprise des vapeurs d'alcool, ne sachant s'il vivait cet instant ou s'il délirait...

PDV Luc:

Je pus entendre mes clés tombées de ma main, rebondissant sur le sol dans un bruit sourd. Je ris, un rire sans force, avant de trébucher dans l'entrée. Je sens vaguement une main solide me retenir. Thomas. Toujours présent et peut-être ou sûrement exaspéré par la situation. Je m'accroche à lui, ma vision est de plus en plus trouble, tout est déformé, les murs me semblent se rapprocher, le sol oscille sous mes pieds me donnant l'impression d'être en mer.

Néanmoins, je discerne à peu près la chaleur de l'appartement qui contraste avec le froid de l'extérieur, quand Thomas s'engouffre dans le salon me soutenant contre lui. étant donné mon état qui est des plus déplorables, où tout se mélange. Le parfum de Thomas vient me saisir à la gorge. La sensation du tissu de sa veste sous mes doigts. Lui qui m'emmène jusqu'à ma chambre, me lâchant sur mon lit. Des mots que je prononce, ou que je crois prononcer, se perdent dans l'air.

-Thomas... Reste... J’veux pas... être seul...

Je couvre mon visage d'un bras ou peut-être d'un drap, mes paupières sont lourdes. Je sens Thomas s’éloigner, ou peut-être se rapprocher. Impossible de le savoir réellement. Je tends ma main, cherchant un contact, quelque chose pour s’ancrer dans la réalité. Mes doigts effleurent un bras, une épaule. Mes gestes sont maladroits, hésitants. Je sens la présence de Thomas, mais n'en comprend pas vraiment la provenance. Tout ce que je perçois, c'est cette distance, ce fossé qui semble se rétrécir alors que j'essaie de le combler.

Je sens la notion du temps m'échapper, chaque seconde dure une éternité. Il y a un moment où je crois avoir trouvé ce que cherche – la chaleur d'un corps, un souffle contre ma peau, une main ce glissant sur ma taille. Mais c'est fugace, presque irréel. Peut-être que je le rêve encore. Les bruits sont assourdis, tout se brouille dans ma tête. Je sens que je retire des vêtements et qu'à mon tour, je me retrouve vite nu comme un vers. Une main m'agrippe doucement, une voix murmure quelque chose que je n'entends pas.

Puis, le monde bascule. Il ne sait plus vraiment où je suis. Le lit sous moi semble être fait de nuage, ou peut-être est-ce le sol. Tout est flou, indistinct. La seule chose qui reste, c'est cette sensation de chaleur et de caresse qui longe mon torse jusqu'à mon bas ventre alors que mes lèvres sont assaillies de baiser à la fois doux et brutal. Ses mains effleurant ma peau me faisant frémir de la tête au pied, alors que des sortes de son gutturales m'échappent par moment. Ses mains saisissent mes cuisses et les écarte me rendant vulnérable sous son toucher... je sens une chose chaude et humide longé le creux de ma cuisse vers le bas de celle-ci... j'en déduis que c'est sûrement sa langue.
Je sens ma tête être enveloppé dans un brouillard chaud certainement amplifié par l'alcool et l'excitation...

La dernière chose dont je me souviens avant d'avoir sombré dans le sommeil et mon corps se cambrant contre un corps chaud et imposant, pendant qu'un soupir rauque résonne dans le creux de mon oreille.

Je m'endort quelque temps après ça. Je ne me souviens moi-même plus quand est-ce que j'ai dormi aussi bien pour la dernière fois.

Je me réveille au petit matin, il devait être tard, car les rayons du soleil percé à travers les rideaux de la fenêtre de la chambre venant éclairé la pièce. Un mal de tête fulgurant était apparut avec des courbatures. Mon corps me faisait mal, mais je tente tout de même d'ouvrir les yeux pour regarder autour de moi. La lumière du jour me faisait mal aux yeux. Je mis un moment à réaliser où je suis... Je grogne, encore légèrement groggy.

Alors que j'essaie de me redresser, je sens quelque chose. . Je touche la place vide à côté de moi et remarque qu'elle est légèrement tiède. Quelqu'un était ici ? J'ai du mal à me souvenir de la soirée de la veille. Je tente de m'asseoir, mais une décharge me parcours le bas du dos, tout en remontant le long de ma colonne vertébrale... J'entreprends de massé la zone qui est assez douloureuse. Bon sang, qu'est-ce que j'ai fait hier soir ?!

SanctionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant