Ils sont entrés chez elle, plein de colère et de méchanceté
Ils l’ont tabassé, elle et sa famille puis, ont tués son bébé
Cela n’était-il pas suffisant ? de les tabasser et de le tuer
Devaient-ils aussi l’obliger à le cuisiner?Ce petit bébé qui n’avait même pas encore une année
Et cette femme, que devait-elle faire ? Elle, qui fut obligée
Quand j’y pense Mon cœur saigne et les vôtres ?
N’avez-vous donc pas une once d’humanité ?
Pour être en accord avec de telles atrocitésUne mère qui gémit en voyant son nouveau-né être pillé
Oui, pillé comme du manioc, pillé comme un aliment
Et même cet acte qui fut douloureux, chagrinant et répugnant
Vous ne dites rien, cela vous importe peu que l’on soit agressésQue nous perdions des enfants si jeunes et fragiles
Et si c’était l’un de votre, N’auriez-vous pas réclamé justice ?
Alors que nos cœurs sont meurtris, les vôtres sont pleins de vices
Nous ne cessons guère de souffrir, considérés comme des vigiles.
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Les larmes de mon peuple
PoetryCe recueil de poèmes puissants plonge dans les profondeurs de la souffrance et de l'injustice vécues par le peuple de la République démocratique du Congo. À travers un langage évocateur et des expressions sincères, l'auteur tisse une tapisserie d'ém...